Enzo Le Fée était en conférence de presse avant le déplacement du Stade rennais à Lyon pour évoquer la bonne forme de l'équipe et son importance prise au sein du collectif.
Comment expliques-tu cette nouvelle forme rennaise ?
La victoire à Clermont nous a permis d’aller en vacances la tête un peu plus libérée. C’est un moment particulier, on se retrouve tous en famille et il n’y a rien de mieux pour régénérer un peu tout ça. On a aussi la chance d’avoir pu concrétiser ça avec des victoires, il n’y avait rien de mieux pour lancer cette deuxième partie de saison.
On sent aussi que cette confiance te pousse à prendre plus de responsabilités sur le terrain.
Je le sens, mais c’est parce que j’en ai envie. J’aime prendre mes responsabilités, même parfois me tromper. Je suis toujours demandeur. Quand je le suis moins, c’est que je ne suis pas dans une bonne passe. C’était le cas en début de saison.
Comment expliques-tu ton début de saison compliqué ?
Je ne savais pas l’expliquer en début de saison parce que j’étais très nettement en-dessous de mes performances habituelles. Ça fait partie de la vie d’un sportif, j’ai gardé la tête solide, j’ai continué à travailler et ça a payé, j’en suis le premier heureux. J’avais comme objectif de venir à Rennes pour continuer à évoluer, progresser davantage et je suis dans ce processus.
On fait le constat que tu sembles aussi plus libéré sans Nemanja Matić, tu le partages ?
C’est un constat, peut-être, mais ce n’est pas mon ressenti. Nema attirait beaucoup les ballons, c’est logique, on était aussi complémentaires. C’est le cas avec Baptiste qui attire un peu moins par sa philosophie de jeu, mais qui en récupère énormément. Ils ont deux profils très différents auxquels je réussis à m’associer.
Dans quels domaines l’équipe doit-elle encore progresser ?
Si on veut devenir une top équipe, il faut qu’on progresse dans tous les domaines. Quand on rencontre des équipes très athlétiques, c’est à nous de faire plus d’efforts, de courir plus. On peut encore gagner en intensité. Par exemple, le match contre Marseille, on ronronnait un peu trop. On déclenchait des pressings, mais on n’était pas intense. Même si t’es bien placé, c’est facile pour l’équipe adverse de sortir du jeu. Si tu mets l’intensité et que t’as des erreurs de placement, ça peut permettre de le cacher un peu.
Que s’est-il passé à la pause de ce match contre Marseille pour voir l’équipe revenir aussi fort ?
C’est dans la continuité de notre deuxième partie de saison. Comme le coach l’a dit à la mi-temps, j’ai perçu un groupe très calme, ce qui n’était pas forcément le cas en début de saison. On perdait 1-0, on venait d’avoir un évènement contraire avec le penalty raté de Bourige, mais on savait ce qu’on avait à faire et qu’il fallait attaquer très fort. En plus, on concrétise sur un coup de pied arrêté, j’ai compris ici que ce n’était pas le fort (Il sourit.) Il y a la longue série de penaltys qui montre que tout le monde a du mental et de la solidité.
Tout revient encore à la confiance ?
Quand tu n’es pas en confiance et que tu mets de l’agressivité, on l’a vu pour les défenseurs, on a pris plusieurs cartons rouges. Le manque de confiance, ça te mets un temps de retard. Quand tout va bien, tu arrives à mettre l’agressivité au bon moment. C’est ça qu’on arrive à faire par moment et qu’on doit essayer de faire de plus en plus longtemps dans le match. Le match contre Nice est un bon exemple, même si on n’a pas tout le temps eu le ballon, on a su être patients et ça a payé. L’intensité va venir avec la confiance parce qu’on arrive à être au bon endroit au bon moment.
Ravini
25 janvier à 12h56Concernant MATIC le staff et la famille PINAULT ne doivent pas céder on attend la fin du mercato ensuite direction l étranger ou licenciement suite à son comportement d enfant gâté vis à vis du Stade Rennais
Allez Rennes
John.p
25 janvier à 20h10D’accord avec Ravini.
Flomo devrait repartir avec lui et aller manger du jésus lyonnais.
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