Stade Rennais Online

De fêtes en défaites

Owen 5 novembre 2005 à 15h52

Le 28 mai 2005, le Stade Rennais perdait face au PSG (38ème et dernière journée de Ligue 1 2004/2005)... et gagnait sa place en coupe de l'UEFA. Samedi dernier, les « Rouge et Noir » se sont inclinés face au LOSC 1-0 dans un match similaire à celui joué au Parc des Princes. Enfin presque...

Le Stade Rennais ouvre son championnat 2005-2006 de la même manière qu’il avait conclu l’exercice précédent : par une défaite. En poussant davantage la comparaison entre les deux derniers matchs officiels du club centenaire, on remarquera que, comme face à Paris il y a une soixantaine de jours, les Rouge et Noir se sont inclinés à l’extérieur, sur le plus petit des scores, sans briller. Quelques similitudes dans deux rencontres que l’on qualifiera de « correctes ». Sur le papier, l’énumération de ces données laisse penser que les soirées du 28 mai et du 30 juillet sont à classer parmi les « matchs à oublier ». Et pourtant, c’est loin d’être le cas. La raison : une des données à rentrer en compte dans ce genre de comparaison n’a pas été évoquée.

Un mois de vacances et une préparation d’également une trentaine de jours plus tard, le contexte n’est plus du tout le même. Le principal de ce qui conditionne un match a naturellement été modifié. Si le hommes de Bölöni s’étaient déplacés dans la capitale pour conserver leur quatrième place et rentrer dans l’histoire du club, il se sont rendus dans le Nord dans le seul but d’ouvrir leur compteur points en championnat (ce qui n’est déjà pas mal comme objectif...). Les scènes de joie auxquelles s’étaient livrés les Bretons après leur défaite au Parc des Princes, paradoxalement synonyme de qualification directe en Coupe de l’UEFA offre un contraste avec la fin du match à Lille samedi dernier.

On joue la 94ème minute, le Stade Rennais est mené 1-0. Comme à Paris. Mais cette fois, pas la peine d’écouter attentivement les résultats sur les autres stades. Alex Frei et ses partenaires se doivent d’égaliser pour ne pas rentrer bredouilles de leur premier déplacement de la saison. Alain Rochat, titulaire dans l’entre-jeu stadiste puis repositionné latéral gauche après la sortie de Jeunechamp (le capitaine rennais a reçu un vilain coup sur la cheville) adresse un centre parfait pour Alexander Frei. Libre de tout marquage, celui qui a resigné au club jusqu’en 2007 place une têté piqué à bout portant. Mais le portier lillois, Tony Sylva, déterminant durant le match, détourne le ballon d’un arrêt réflexe. Rochat est effondré sur la pelouse du Stadium Nord de Villeneuve-d’Ascq. Frei sait qu’il vient de gâcher l’une des rares possibilités d’égaliser. C’était la dernière. M. Poulat, l’arbitre de la rencontre, siffle les trois coups. Le soir de défaite du 28 mai paraît à cet instant bien loin...

A quelques centaines de kilomètres de là, le FC Nantes, sauvé in extremis d’une descente en Ligue 2 la saison passée, s’impose brillamment face à Lens prouvant ainsi, par cette victoire aussi belle qu’étonnante, qu’un nouveau championnat débute. De leur côté, les Rennais recevront pour le compte de la deuxième journée de Ligue 1 dimanche prochain...les Canaris (à la confiance que l’on devine retrouvée) et tenteront de prendre leurs premiers points dans ce championnat.

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