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DECRYPTAGE : Stéphan, Maurice, Cloarec… Quel avenir pour le Stade rennais ?

Thomas Rassouli 8 mars 2024 à 09h31 34 commentaires

À 11 ou 12 matchs de la fin de sa saison, le Stade rennais a remonté une partie de la pente sur laquelle il a glissé en première partie d’exercice. En compétition pour les places européennes et en demi-finale de coupe de France, le SRFC version Stéphan 2.0 connait un début d’année 2024 spectaculaire, alors que l’incertitude règne toujours concernant les changements qui seront ou non effectués à l’été. SRO fait l’état des lieux.

Pour se projeter sur la suite d’une histoire, il faut d’abord revenir au début. Le 17 novembre dernier, lorsque Bruno Genesio décide de quitter le Stade rennais, c’est un premier coup de massue pour le club. Surpris par cette décision soudaine, Olivier Cloarec et Florian Maurice ont à peine le temps de se mettre en chasse du prochain entraîneur qu’il est déjà choisi en direct par l’actionnaire : Julien Stéphan fait son retour au Stade rennais.

Un entraîneur choisi directement par l’actionnaire

L’entraîneur à la tête de l’équipe première de décembre 2018 à mars 2021, et sans club depuis janvier 2023 et la fin de son aventure à Strasbourg, revient donc dans le club qu’il avait choisi de quitter presque trois ans plus tôt. « Julien faisait partie des entraîneurs qui étaient sur une liste suite à la décision de Bruno (Genesio) de ne pas rester au Stade rennais. Voilà ce qui a été décidé aujourd’hui. » ne cache pas Cloarec le lundi 20 novembre, au sortir d’un week-end où lui-même et Florian Maurice ont vu leur pouvoir de décision être ébranlé. Le directeur technique n’est d’ailleurs pas présent pour la présentation de Stéphan, accompagné par Cloarec et Jacques Delanoë, président du conseil d’administration du club.

« Je ne vous cache pas que j’ai été assez touché par tout ce qu’il s’est passé. J’avais besoin de ce recul. Beaucoup d’interrogations... je viens au club tous les jours, je m’investis à 1000% tous les jours. J’avais besoin de prendre un peu de recul », confiera trois jours plus tard à RMC Florian Maurice, revenu au club. « J’ai eu une conversation avec mon actionnaire qui m’a confirmé qu’il souhaitait que je continue avec Julien. Il a le droit de choisir l’entraîneur. Après, je m’adapte et je pense que c’est une solution qui était dans les clous. Je vous mentirais si je vous disais que c’était mon premier choix. »

Les rapports entre Maurice et Stéphan interrogent alors. Comment un directeur technique à qui on a imposé un entraîneur va t-il vivre son prochain mercato ? Dans quel rôle arrive Julien Stéphan, choisi directement par l’actionnaire, sans concertation avec le président et le directeur sportif, de ce fait fragilisés ? Le coach est nommé jusqu’en fin de saison, et désamorce la situation dans sa première interview, donnée à Daniel Riolo le 27 décembre. « Pour ma part, il n’y a pas de malentendus. Quand Flo est arrivé au club, j’avais été à l’initiative d’une nouvelle forme d’organisation vu qu’il n’y avait pas de directeur sportif », confiait Stéphan, faisant ici référence au début de l’année 2020. Olivier Létang, dont les rapports avec Stéphan étaient devenus froids, avait été remercié par le club, qui avait ensuite recruté Florian Maurice (directeur technique), et Nicolas Holveck (président).

« J’avais été ultra favorable à son arrivée, on avait fonctionné ensemble pendant huit mois. Avec Bruno, ils avaient aussi développé une certaine forme de fonctionnement au quotidien et son départ a dû l’affecter. Je suis arrivé à la demande du propriétaire, peut-être que ce n’était pas l’objectif initial de Flo et je lui ai dit que je le comprenais et que je n’en prenais pas ombrage, loin de là. Pour le bien du club, on devait fonctionner ensemble et j’avais la certitude qu’on pouvait bien fonctionner ensemble (comprendre, au moment d’accepter de revenir à Rennes, ndlr). »

Quatre jours plus tard, Florian Maurice va dans le même sens dans un entretien accordé à L’Equipe le 31 décembre. « Je n’ai jamais eu de problème avec Julien. On ne s’est pas engueulés quand il est parti, on ne s’est pas engueulés quand il est revenu. Le fonctionnement est clair, net », explique le directeur technique, qui refuse de voir plus loin que la fin de saison. « Je ne me projette pas. Dans six mois, les propriétaires feront un bilan, peut-être qu’ils diront : "On continue." Peut-être qu’ils diront : "On ne continue pas avec lui, lui et lui." Mon rôle aujourd’hui, c’est de trouver les solutions pour que ça se passe mieux. Je ne suis pas carriériste ». Le contexte est toujours aussi tendu, Rennes est loin au classement, et le feuilleton Matic, qui nuira à l’image du club, ne fait que commencer.

Des divergences sur la construction de l’effectif

Un mois plus tard, la situation sportive a changé. Le mercato a apporté deux nouvelles recrues (Azor Matusiwa, Alidu Seidu), venues compenser les départs (Nemanja Matic, Lorenz Assignon). Et si le bilan n’est peut-être pas celui attendu, notamment sur les priorités affichées (un défenseur d’expérience, un attaquant), c’est peut-être que le consensus n’a pas été trouvé sur tous les dossiers.

« En ce qui concerne le mercato, c’est lui (Maurice) le boss du recrutement » expliquait Stéphan le 5 janvier en conférence de presse, avant de nuancer. « C’est une partie de son travail, ensuite on a des échanges, on regarde beaucoup de matchs, de vidéos, on partage nos points de vue, et à la fin lorsque des joueurs arriveront, ce seront des décisions partagées. » Ces décisions n’auront été que deux (Matusiwa, Seidu), si l’on suit le raisonnement.

Car la construction de l’effectif semble être un point de divergence entre Stéphan et Maurice. Le mercato hivernal est un cas particulier, car répondant à une urgence de résultats dans une fenêtre où les opportunités sont plus rares que l’été, mais les propos tenus à la mi-février sont un peu plus révélateurs. Après la défaite à Milan le 15 février, Julien Stéphan est questionné sur les manques de son équipe, pour réaliser un exploit en coupe d’Europe. Réponse.

« C’est difficile de comparer les deux époques, la construction de l’effectif est complètement différente entre 2019 et 2024. En 5 ans, il reste un joueur qui avait connu ce match (Arsenal). Ça dit beaucoup de la rotation, des changements dans l’effectif. Je pense que pour avancer, grandir, performer dans la durée, il faut aussi pouvoir s’appuyer sur un noyau très dur, constant de joueurs qui enchainent les années en coupe d’Europe, acquièrent de l’expérience, accumulent à travers tous ces matchs tout ce qui est nécessaire pour pouvoir basculer après, et par petites touches pouvoir améliorer les effectifs au fur à mesure. Il n’y a pas forcément de constance et de continuité. Quand on perd 3-4-5 joueurs qui ont un peu de vécu il faut les remplacer. Aujourd’hui on a un effectif très jeune, avec hormis Steve (Mandanda), Bourige, assez peu d’expérience en coupe d’Europe. Ça a aussi contribué au résultat de ce soir. »

L’analyse s’entend, et elle est un avis donné publiquement par le coach quant à la stratégie sportive globale du directeur technique Florian Maurice. Cependant, lorsque le même couplet est répété 6 jours plus tard avant d’affronter Milan, cela relève davantage d’une volonté affichée de prendre part au processus, que d’un simple avis émis. Suite à une question posée à Benjamin Bourigeaud, Julien Stéphan s’était « (permis) d’apporter deux précisions » à la réponse de son joueur.

« La première c’est qu’on compare un club qui a 40 ans d’histoire en coupe d’Europe avec un club qui en a 5-6, le Stade rennais. Bourige faisait état de 2019, il reste un joueur de cette époque, c’est Benjamin. Il y a aussi ça à prendre en compte dans l’évolution du club, c’est la continuité qu’on a ou pas dans les effectifs pour faire fructifier l’expérience accumulée ces dernières années. Lorsqu’il y a beaucoup de rotations, de changements, ça influe aussi sur le temps nécessaire pour pouvoir franchir ce cap. Je le redis, je le répète, car je pense que c’est important de le dire. Le SRFC est-il capable de ne pas être un club de rotation ? Je pense que ce sera une des clés pour pouvoir grandir dans la durée. Après, c’est une question que je ne maitrise pas car ce sont des aspects financiers, il y a plein de sujets derrière aussi, l’évolution de carrière de certains joueurs, de propositions aussi parfois pas refusables. Mais pour franchir un cap dans la durée, il faut de la continuité dans tes effectifs ».

Il y a le fond, qui est le même que celui de sa première prise de parole consécutive à une question posée sur ce thème, et la forme, qui est là une prise de parole spontanée pour rappeler un discours tenu moins d’une semaine auparavant, et qui a interrogé au club par la suite. Le lendemain, poussé devant les médias suite au succès face à Milan, Florian Maurice avait donné indirectement un élément de réponse. « Cette équipe grandit, avec des joueurs qui grandissent, gagnent en expérience avec des matchs de plus en plus récurrents en coupe d’Europe. Ce club et cette équipe continuent de grandir. »

Un bilan très favorable pour Julien Stéphan

Il en demeure qu’avec le même effectif ou presque que celui qui a démarré la saison, Julien Stéphan amorce en 2024 une remontée incroyable. Avec 5 victoires, un nul et une défaite en Ligue 1, venus bonifier les 2 victoires, un nul et 2 défaites accumulées en 2023 sous son mandat, l’entraineur a redressé la situation en championnat, en prenant 23 points sur 36 possibles. Le SRFC a également bien négocié un mois de février extrêmement dense (9 matchs), en ne parvenant pas à éliminer le Milan AC en Ligue Europa, mais en s’offrant une victoire de prestige et des émotions fortes au Roazhon Park. Rennes a surtout très bien appréhendé la coupe de France, en se hissant dans le dernier carré, gage d’une fin de saison palpitante.

Il n’y a pas vraiment de débat, le redressement de l’équipe est spectaculaire et plaide pour Julien Stéphan, qui grâce à un vent de fraicheur a su relancer la machine, et installer en 2024 « une dynamique excellente », selon ses mots. À 10 journées de la fin de saison de Ligue 1, Rennes est remonté à la 8e place au classement, à 5 points de la 5e place, et 7 points de la 3e. Tout reste possible en cette fin de saison où Rennes peut aller jouer une finale de coupe de France ou non, jouer l’Europe en fin de saison ou non. Stéphan, renforcé par ce bilan temporaire, n’a lui eu qu’un seul objectif pour cette fin de saison : finir le plus haut possible, sans indication de place au classement.

C’est peut-être cette incertitude qui fait qu’à l’heure actuelle concernant la saison prochaine, tout reste ouvert. Pour Julien Stéphan, d’abord. La semaine dernière, interrogé sur des perspectives de prolongation de son aventure à Rennes, le coach rappelait être « arrivé dans des conditions un peu particulières, en urgence pour une mission courte », martelant ensuite l’importance du prochain match, du moment présent, et du groupe, sur lequel il a beaucoup insisté ces derniers temps. « On a la chance d’être dans un très bon club avec un top vestiaire, avec des supers mecs, des bons joueurs. »

L’entraîneur affirmait alors ne pas savoir de quoi son avenir serait fait. « On va discuter, on verra ce que ça donnera. On va discuter ensemble. Si le club est content de notre travail et qu’il veut matérialiser une volonté de poursuite, on sera ravis et on discutera ». Et d’ajouter, « Ça me permet encore de remercier la famille Pinault, de la chance qu’elle nous a donné de ré-entrainer ce club là, ce vestiaire ». C’est précisément ce détail qu’il convient de relever.

En rappelant l’objectif de sa mission, et le timing court de cette dernière, il rappelle également qui lui a donné cette mission : l’actionnaire, qu’il remercie nommément. Il est alors possible de relever, sans verser dans une opposition frontale que rien ne laisse présager pour le moment, une différence de rapport entre les individus. D’un côté l’entraîneur et l’actionnaire. De l’autre, la présidence et la direction sportive, et l’actionnaire. Car c’est bien là l’interrogation principale de cette fin de saison : qui décidera s’il faut ou non prolonger l’aventure de Julien Stéphan ? Le président et le directeur sportif, comme le voudraient l’organigramme établi depuis 2020 ? Ou bien l’actionnaire en direct, comme lors de la nomination de Stéphan en novembre ?

Du flou pour Florian Maurice

« À partir du moment où tu acceptes une mission court terme en cours de saison, tu remplis ta mission de la meilleure manière possible. Après s’il y a un calendrier qui s’accélère, et une volonté d’engager les discussions tôt, on discutera. Mais moi je ne suis en attente de rien et je n’étais en attente de rien depuis le départ. Je vous l’ai dit à plusieurs reprises, et c’est très sincère » affirmait Stéphan samedi. Au club, on refuse de commenter l’avenir de Julien Stéphan, un sujet pour le moment "interne".

Cependant, le calendrier a peut-être été donné par Julien Stéphan, indirectement. Refusant de parler d’Europe pour le moment, le coach est « resté dans sa communication », et proposait samedi « de se donner rendez-vous après Monaco (le week-end du 7 avril, ndlr). Il restera 6 matchs de championnat et on y verra un peu plus clair sur notre position, la dynamique des autres équipes aussi. » Rennes sera qualifié ou non pour une 4e finale de coupe de France en 20 ans, et aura plus d’éléments pour juger de ses chances d’Europe en championnat.

Mais laisser cette incertitude perdurer quant à la suite peut-il nuire à la fin de saison ? Julien Stéphan comme Florian Maurice attendront-ils fin mai pour se projeter ? Interrogé le 22 février après la victoire contre Milan, le directeur technique avait mis fin, sourire aux lèvres, à son passage en zone mixte, sans répondre. En début d’année, la presse italienne faisait état d’un intérêt de l’AS Roma à son égard, lui qui a déjà été approché par Monaco il y a quelques mois. En décembre, Maurice résumait à l’Equipe, « Les propriétaires font des choix. C’est leur club, et je suis au service du Stade Rennais ».

Mais un départ de Florian Maurice pourrait être également de nature à chambouler une organisation plus large du secteur sportif du Stade rennais, que le directeur technique a en main. Si la question d’un départ de Denis Arnaud, directeur du centre de formation depuis janvier 2020 travaillant en étroite collaboration avec Maurice, pourrait se poser, cela a déjà été le cas pour Philippe Barraud. Au club depuis près de 20 ans, le directeur du recrutement à la formation a récemment été approché par Lille, selon nos informations. Ce dernier, proche d’Arnaud et de Maurice, n’aurait cependant pas donné suite à l’intérêt porté par le club présidé par Olivier Létang.

Quid d’Olivier Cloarec ?

Arrivé début 2021 au Stade rennais dont il a été intronisé officiellement président exécutif directeur général en mai 2022, Olivier Cloarec a vécu ces derniers mois sa première grosse tempête au SRFC. Au départ de Bruno Genesio, le dirigeant est resté quelques jours dans l’incertitude quant au maintien de Florian Maurice, qui s’était accordé quelques jours de réflexion. C’est finalement avec Cloarec, Maurice et Julien Stéphan que la pente a été remontée ces derniers mois, et il n’est pas totalement exclu que les trois hommes continuent à collaborer au delà de la saison en cours. De fait, c’est avec l’effectif constitué par Maurice ces dernières années, et Cloarec depuis sa prise de fonction, presque le même qu’en début de saison, que Stéphan a recréé une équipe capable de rattraper sa première partie de saison largement en-dessous de ses moyens.

Cependant en cas de départ de Maurice, à son initiative ou non, comment ce Stade rennais s’organiserait-il ? Un nouveau directeur sportif serait-il recherché, ou privilégierait-on une extension des pouvoirs de l’entraîneur ? Quid d’Olivier Cloarec dans tout ça ? Le président, très proche de Maurice, serait-il prêt à composer avec une nouvelle organisation tournée autour de l’entraineur, ou avec un nouveau directeur sportif ? Avec quel pouvoir de décision, compte tenu des évènements de novembre dernier ?

Il y a donc plusieurs questions à se poser en ce début mars quant à l’évolution de la situation du Stade rennais. Sportivement, tout va mieux, et tous les acteurs du club préfèrent appuyer sur ce sujet plutôt que d’évoquer l’avenir, pas si lointain. Passé tout proche d’un changement d’ère en novembre, le SRFC n’en est pas à l’abri cet été. Le club breton a pour lui d’avoir survécu à ses deux précédentes crises provoquées tour à tour par ses entraîneurs ayant eux-mêmes choisi de partir : Bruno Genesio en novembre 2023, Julien Stéphan en mars 2021. Les prochaines semaines détermineront si le Stade rennais doit se préparer à de nouveaux départs. Oui, non, et combien.

34 commentaires

  1. pertre
    7 mars à 11h54

    Petit à petit le Stade Rennais monte en puissance…ce qui est en partie vrai…
    Mais il y a aussi un effet trompe l’œil…Car nombre d’équipe qui étaient des places fortes de notre championnat ont rétrogradé..
    Bordeaux, Auxerre, Sochaux, Nancy, Valenciennes, Saint Étienne, Bastia, Nîmes…Toulon, Rouen,Amiens et même Nantes et Metz…
    Donc pour moi c’est d’abord une prime à la stabilité surtout financière qui profite au Stade…
    Après ce sera un choix de l’actionnaire de rester tranquillement dans la situation actuelle ou de passer un cap…Avec des recrutements plus ambitieux….

  2. PAT59
    7 mars à 12h46

    Mais pertre tu oublies :Quimper,Lucé,Thionville,Hazebouck,Châteauroux,Rouen etc tu sais ces équipes que nous allions voir ( moi en tout cas) dans le froid,avec peu de public qui faisaient le bonheur de la ligue 2 et maintenant on se plains de voir Milan,Arsenal,Séville et beaucoup de clubs européens en clair on se plains la goule pleine.

  3. Ruz ha Du
    7 mars à 14h18

    Il faut ajouter aux qualités de julien Stéphan son expérience d’ancien coach de jeunes : avec lui ils ont repris une progression qui ne se faisait pas avec B. Genesio. Au contraire, on constatait une stagnation, voire une régression, et une perte de confiance de nos supposées, et attendues « pépites »...
    La performance globale de l’équipe première - et du club entier - dépendant fortement de l’intégration des néo- pros, puis de leur éclosion, cette compétence de l’ « éducateur » Stéphan est un indéniable atout.

  4. srfc4ever
    7 mars à 14h29

    Mega fan de Stéphan, que j’aimerais voir fair une longue carriere chez nous a la Simeone / Fergie.
    Meme s’il est loin d’etre parfait dans tous ses choix, aussi grand fan de Maurice. Ultra compétent et a du pouvoir dans le cercle du recrutement. Certes, tous les choix ne fonctionnent pas, et c’est bien normal. Qui ici prétent etre parfait dans leur boulot ? Moi non !
    Par contre Cloarec j’en peux plus. Le temperament de Létang me manque. Un grand président a la grande gueule et la seule chose qui manque pour que Rennes continue sa croissance. On a l’entraineur, le dir sportif, le proprio, le public, les jeunes, TOUT.... sauf un grand président qui prend de la place publiquement et en interne.

  5. CondateFan
    7 mars à 17h06

    Nul doute que Juju 2.0 se trouve actuellement en position de force.
    Oui mais il a quand même été éliminé dès le match de barrage en Europa League.
    Et alors ? Contre le demi-finaliste de l’année dernière en ligue des Champions, le grande’ Milan AC, tout le monde a trouvé ça logique. Donc pas de problème.
    Ouais mais ya aussi une probable élimination à venir en Coupe de France.
    Et alors ? Perdre contre l’actuel quart de finaliste de la LDC, au Parc des Princes Qatari qui plus est, ou face au quatrième de Ligue1 à l’extérieur, personne ne criera au scandale. Donc pas de problème.
    Peut-être, sauf qu’une place dans les cinq ou six premiers est loin d’être acquise.
    Et alors ? Nan mais ça c’est la faute au début de saison et au mauvais management’ du Grand-Mou.
    Donc pas de problème. Tout va bien pour Juju 2.0.

  6. Xavier
    7 mars à 17h11

    ©PAT59 7 mars à 12h46
    Sympa votre liste de clubs en ligue 2 et quels souvenirs...Vous avez oublié : Noeuds les mines et Gueugnon ...il y en a certainement d’autres.
    Noeuds les mines de source sure (je connaissait un joueur) ...ils venaient à Rennes en car ! Pour les jeunes Noeuds le mines c’est collé à Béthune.

  7. Chateaubriand
    7 mars à 17h31

    Stephan n’était pas le premier choix de Maurice donc en cas de prolongation du coach, je ne comprendrais pas que ce dernier soit encore au club l’an prochain.
    Quant à Cloarec, je ne sais pas trop quoi en penser, quelque soit les résultats, il a toujours la même expression, aucune expression en fait et ne s’exprime pas beaucoup dans la presse.

  8. mich35
    7 mars à 17h34

    Moi mon souhait , est que mr Stéphan devient directeur sportif avec la main sur tout le sportif ( pros, formation ,recrutement ...). Qu’il nomme un entraineur de son choix . Mr Cloarec lui est un pion qui ne sert pas a grand chose . Qu’il reste est sans importances . Que pensez-vous de ma proposition ?

  9. Rodighiéro 65
    7 mars à 17h34

    PAT59, on se plaint, ben oui, le club nous chante tous les ans qu’il a une grande ambition Européenne même Mr Pinault lui même s’est lâché là dessus. Mais nous sortons seulement des poules et encore pas à la première place ! la progression est très faible , alors bien sûr on peut s’en contenter. Cette année F Maurice s’est trompé sur la confection de l’équipe (ça arrive) J Stéphan ne veut pas parler d’Europe, il sait que Rennes actuellement 8éme aura du mal ,car cette équipe reste fragile, il était content que le maintien soit quasiment assuré. Il sera vraisemblablement l’entraineur l’an prochain avec des fonctions élargies ,Maurice tenu par tout le monde comme le responsable de ce qui est quand même un échec partira, Cloarec certainement bon gestionnaire, mais inodore incolore et sans saveur est un fade représentant du club alors ........? il faudra que ce club se donne un jour vraiment les moyens de son ambition ,ce qui n’est pas le cas actuellement, même si l’ensemble reste correct. Bon club oui, exister sur la scène Européenne, actuellement non, les dirigeants à la tête du club sont ils les hommes de la situation, perso j’en doute !

  10. supporter
    7 mars à 17h41

    Remarquable article qui résume bien la situation interne. Reste à connaitre les objectifs du groupe Pinault pour les prochaines années avec l’ambition d’un nouveau stade ?... F. Pinault le patriarche à 88 ans et c’est peut être le moment de changer de stratégie. Les affaires économiques auront toujours le dernier mot. Mais quoi qu’il arrive respect au patriarche.

  11. PAT59
    7 mars à 20h27

    Xavier,tu causes de Noeud les mines ,il faut se souvenir que Gérard Houiller a entrainé ce club fondé par monsieur Leroy fondateur de Leroy merlin disparu tragiquement très jeune ( j’ai connu la région ).

  12. jcc22
    7 mars à 20h56

    srfc4ever..faut pas rêver un président grande gueule tel que LETANG tu en auras jamais a RENNES
    Le groupe KERING en veux absolument pas ..faut pas faire de vagues cela ne sert a rien L’avenir nous le dira ALLEZ RENNES

  13. pascalou
    7 mars à 21h36

    Quand on regarde Marseille ce soir contre villareal ça fout les boules car on aurait dû être là et on est pas foutu de battre des équipes au fond du trou alors que l’OM est déjà en quart ce soir.
    J’ai honte car nous on se gargarise d’une victoire de prestige contre Milan qui n’a pas forcé puisque le match aller avait déjà tout plié.
    En plus défaite à la maison face à Lorient alors qu on pouvait franchement revenir dans la course.
    C’est tout qu’il faut revoir ça ne sera jamais un grand club.
    Même Brest fait une saison qu’on fera jamais alors qu’on dépense des millions.

  14. BIGNIC35
    7 mars à 22h16

    Donner des fonctions élargies à Stephan serait la pire des conneries. Chacun sa place et lui c’est l’entraineur et il n’a ni le réseau ni les compétences pour être directeur sportif. Si Maurice se barre, il faudra le remplacer. Si le club a grandi ses dernières années grâce à Létang et Maurice, n’en déplaise à certains.

  15. KIRK
    7 mars à 22h17

    La plus grosse erreur serait de reconduire Stephan trop tôt.
    Le bilan doit se faire en fin de saison.
    Ma conviction personnelle c’est que le stade rennais doit se séparer du trio de tête Stephan compris.Avec les moyens financiers du club il est possible de recruter des dirigeants plus compétents et plus performants .

  16. chameau
    8 mars à 00h52

    Une question a été posée par MICH35....ma réponse est : je rejoins complétement sa proposition....

  17. penduick
    8 mars à 07h09

    @Thomas tu poses cette question au fil de ton excellent arcticle :

    « qui décidera s’il faut ou non prolonger l’aventure de Julien Stéphan ? »

    Modestement, je pense avoir la réponse : les « FORCES OBSCURES » comme d’habitude.

    Quand @Stephan, juste un conseil : qu’il ne le prolonge pas trop vite, avec le calendrier à venir, j’ai bien peur qu’il ait mangé son pain blanc ?

  18. Lolo
    8 mars à 07h22

    Non surtout pas élargir les fonctions de Stéphan
    Chacun à sa place
    Il.y à 3 ans il s’était épuisé à vouloir se mêler de tout

    Pour finir par démissionner

    De toute façon la décision est déjà prise il va être prolongé et c’est mérité

  19. FORZA
    8 mars à 07h38

    Quand je vois que Prague a mis deux buts à Milan alors qu’ils étaient à dix, je me dis qu’il y a un gros problème dans le recrutement de Rennes !!!

  20. Lulu Berlu
    8 mars à 07h53

    Il parait évident que l’on ne peut pas repartir raisonnablement la saison prochaine avec le même attelage !!! Alors qui va sauter au jeu des chaises musicales ?
    Perso je miserais sur le directeur sportif. Stephan non puisque c’est le chouchou de Pinault et Cloarec encore moins. Celui qui est toujours au garde à vous,le doigt sur la couture du pantalon !!
    Sinon petite parenthèse anecdotique,c’est Noeux-les-Mines et non Noeud !!

  21. BIGNIC35
    8 mars à 09h01

    Maurice ne va pas sauter, je pense qu’il va partir et c’est sans doute une bonne chose car il est en fin de cycle. Stephan doit rester sauf fin de saison cataclysmique ce qui n’est pas a écarter donc pas la peine de se précipiter pour le prolonger. Cloarec, il sert à rien, il dépend essentiellement de la qualité du directeur sportif. Soit on remplace Maurice par un Top DS et Cloarec peut rester cacher, soit il faut un président à la Létang capable de gérer les deux tableaux. Ne surtout pas transférer les prérogatives du DS à l’entraineur.

  22. tetel46
    8 mars à 09h04

    Pour Xavier...et les jeunes, Noeux les Mines c’est plus respectueux comme çà !

  23. pertre
    8 mars à 09h05

    Il y a un homme qui fait presque l’unanimité c’est le Président Cloarec….Comme on dit…il ne pese pas ou si peu.
    Mais ce choix a été fait par l’actionnaire qui ne veut surtout pas revivre l’épisode Letang .
    Un Président oui….mais un décideur…non …
    Voilà ce que veut l’actionnaire…il veut garder les coudées franches…on l’a vu avec la nomination de Stephan qu’il a décidé seul !!!!!

  24. Accro35
    8 mars à 10h14

    Pour analyser l’analyse est que nous avons un club riche, avec un gros actionnaire, un petit président, un recruteur qui se plante assez souvent, un relativement bon entraîneur et des joueurs très inconstants, résultat = un club moyen.

  25. CondateFan
    8 mars à 10h15

    En ce qui concerne Cloarec, le président préside. Et, à ce titre, sa fonction implique différentes taches et activités comme la gestion de l’aspect juridique, financier, social, technique, fiscal du club, et d’autres broutilles dont l’aspect peut se réaliser d’une manière correcte sans pour autant ressentir le besoin de brailler dans un micro toutes les cinq minutes en étant omniprésent dans les medias.
    Eh tiens Thomas, pourquoi pas un petit article sur le rôle du Président du Stade Rennais. Genre une journée type. Ou une semaine dans la vie du Pres’ du SRFC.

  26. nicomig35
    8 mars à 10h23

    Il doit exister un juste milieu entre le fantomatique Cloarec et Letang la grande gueule toujours a la limite du dérapage. Car je suis d’accord que c’est qui manque au Stade Rennais. Tous les clubs francais qui ont fini par émerger du ventre mou incognito de la Ligue 1 l’ont fait grace a certains moyens financiers mais surtout avec un president qui sait se faire respecter, monter au creneau dans les medias et installer une exigence en interne (ce que Letang faisait tres bien).
    Rennes a la reputation d’etre une ville sympa et tranquille, mais c’est pas une raison pour ne pas se faire respecter.

  27. Kerango 29
    8 mars à 11h04

    Pour que le club passe un cap,il faut recruter des joueurs confirmés à l Europe, recrutement que en ligue 1ne fera pas l affaire, pour l’instant attendons la fin de saison pour prolonger ou non Stephan. Le président devrait être plus présent dans les médias quand il y a un problème avec les instances et l arbitrage. Qui pour remplacer Maurice si depart il y a ?????

  28. gsi56
    8 mars à 11h07

    Tous les avis (la plupart) sont vraiment intéressants et j’en trouve même certains très perspicaces (surtout sur un nouveau rôle plus important de Stephan entre autres).
    Pour ma part je pense :
    1°) FLOMO est (déjà) parti. il suffit de regarder le mercato hivernal pour s’en convaincre. Un DS ayant toutes les cartes en mains aurait certainement fait d’autres recherches plus axées sur l’avenir (surtout en DC).
    2°) Notre Juju national restera avec (peut-être) un rôle plus important (certains commentaires m’ont convaincu que ce ne serait pas la bonne solution).
    3°) le President est un pantin. Il doit rester à sa place et s’il mort la ligne blanche ... il est viré (Letang l’avait fait ...).
    A Rennes il ne sert donc ... à rien (sauf à faire joli sur l’organigramme).
    Quand on sait ça on sait (presque) tout.
    4°) il faudra un DS « Juju compatible » mais est-ce que ça existe ? (A Brest Roy et son DS ne font qu’un et ... il suffit de regarder le classement pour voir le résultat !).
    Finissons déjà cette saison. Son issue donnera sans doute les futures grandes lignes du projet SRFC. Allez Rennes !

  29. pertre
    8 mars à 11h09

    Que le Président ait un gros travail administratif…et obscur à ce titre on en disconvient pas ….
    Mais le rôle d’un Président est aussi de pouvoir intervenir et avoir de l’influence notamment sur l’arbitrage…a l’image d’un Aulas de la belle époque…
    Quand on voit la réaction de Cloarec après le penalty accordé très genereusement au PSG…on se dit que son influence est quasi nulle….Trivialement on peut dire que l’intervention de Cloarec….c’est comme pisser dans un violon !!!!!
    Inaudible….influence proche de zéro…
    Ceci dit sa place n’est pas facile car son poste devrait normalement revenir aux Pinault….mais ceux-ci érige leur gouvernance avec la plus plus grande discrétion…tout en prenant paradoxalement les décisions importantes….comme la nomination de Stephan…
    Cloarec a l’apparence d’un Président sans en avoir tous les attributs….Et là il y aura toujours un hiatus……

  30. BIGNIC35
    8 mars à 11h56

    On ne peut pas encore citer Brest comme l alpha et l oméga. Ce qu ils réalisent est extraordinaire mais l’annee dernière ils étaient a la lute pour le maintien et ce sera peut être le cas l année prochaine. Le plus dur dans le foot c est de durer et il en encore trop tirer des conséquences définitives sur leur organisation et les personnes en place.

  31. BIGNIC35
    8 mars à 11h58

    A contrario Lens est en train de montrer qu ils travaillent vraiment bien car ça s inscrit dans la durée

  32. pertre
    8 mars à 18h26

    On peut noter que les deux clubs nordistes Lille et Lens travaillent très bien et sont très costauds.
    Lens n’est revenu de la ligue 2 que depuis 5 ans et depuis ils se renforcent tous les ans.
    Je suis impressionné par l’effectif lensois qui est très compact avec peu de maillons faibles et animé en permanence par une combattivité jamais prise en défaut. La comparaison est difficile avec notre Stade.
    C’est un peu la même chose pour Lille à l’effectif talentueux…Nul doute que si Rennes fait un résultat chez eux ce sera une belle performance…C’est tout le mal qu’on leur souhaite…Il va falloir muscler son jeu !!!!!

  33. Gil du 17
    8 mars à 22h21

    D’accord avec pertre, Lille lens paraissent plus costauds , talentueux et combattifs
    Bon courage les Rennais, c’est déjà bien d’être revenu, mais comme,d’autres j’ai peur que la fête soit finie. Défaite à Lille, défaite à domicile face à Marseille puis Monaco qui se profile . Lyon va repasser devant, c’est probable puis une défaite au psg quasi assurée et fini Stephan. C’est à dire roue libre jusqu’à la fin en attendant de trouver un staff et on repart pour des années de loose.
    C’est mon côté pessimiste qui ressort.
    Battez vous qu’on puisse regarder le match jusqu’au bout !

  34. Pheonal 58
    9 mars à 06h52

    Nos joueurs sont des professionnels, j’ en ai marre d’entendre dire à chaque fois après des gros matchs qu’ils sont fatigués, On les protège trop à mon avis, ou le problème est ailleurs.
    Mais comment font les autres clubs ?.
    Allez Rennes !

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