Interview, partie 1. Adjoint aux sports de la ville de Rennes, Sébastien Séméril est un acteur privilégié des relations entre le Stade Rennais et la capitale bretonne. Dans un long entretien qu'il nous a accordé, il revient sur les bonnes performances actuelles et la gestion du club depuis plusieurs années, ainsi que sur l'arrivée de François Pinault à la tête du Stade Rennais, dont il tire le bilan.
Âgé de 35 ans, Sébastien Sémeril, est l’adjoint aux sports de la ville de Rennes depuis 2008. Supporter du Stade rennais depuis de nombreuses années, il est un acteur privilégié des relations entre le club et la ville. Dans ce premier volet d’un long entretien qu’il a aimablement accordé à Stade Rennais Online, il nous livre son avis éclairé sur les performances actuelles du Stade rennais, et sur le devenir du club. Il détaille également l’état des relations entre le club et la ville de Rennes, rappelle les circonstances de l’arrivée de François Pinault au club, et tire le bilan de ces quinze années.
- Sébastien, que pensez-vous des performances actuelles du Stade rennais ?
Je peux me tromper, mais je pense que l’on est en train de vivre, cette année, le début de "l’ère Stade rennais". Cette année, nous allons finir dans les trois ou quatre premiers. Je n’imagine pas un accident. Quand vous voyez cette équipe, cette homogénéité... Cela fait quatre mois que cela saute aux yeux pour les amateurs du club.
Lorsque l’on voit un Boye pas exceptionnel en CFA et qui se surpasse en Ligue 1, on se dit qu’il y a quelque chose de changé.
En plus, les autres équipes sont engagées dans d’autres compétitions, et si elles se plantent, elles risquent de faire face à un trou d’air. À Rennes, c’est l’insouciance, le respect de l’encadrement.
Je vous le dis : cette année, ce n’est pas un accident et ce n’est pas parce que les autres sont moins bons. Rennes est vraiment bon. Antonetti est un très bon entraîneur, et je pense que la fin de parcours sera identique aux vingt-cinq premières journées.
Terminer premier va être difficile. Lille va avoir du mal à lâcher prise. Mon souhait, c’est que l’on soit en Ligue des Champions l’année prochaine. Mais c’est peut-être le complexe rennais...
- Pourtant, lorsque l’on lit certains commentaires, ce n’est pas très encourageant...
Je trouve que l’on est très durs envers cette équipe. Des fois, je bous quand je lis certains articles... mais c’est très français. À 21 ans, on leur demande énormément.
Lorsque l’on est dans un match fermé, en début de championnat, que les joueurs cherchent à élargir le jeu en faisant des passes pour trouver des solutions, et que tout le monde siffle quand le ballon revient au gardien, c’est très énervant.
Il faut que le message passe : un peu de complaisance. Ils sont jeunes, ils ont 21 ans. Si on avait une équipe de mercenaires de 30 ans, je pourrais comprendre que l’on soit critique.
C’est paradoxal : à 21 ans, on tape sur un joueur pour ses mauvaises relances (John Boye). Et à l’inverse, un Leroy peut faire des erreurs, et jamais on ne l’attaque.
D’ailleurs, à ce propos, la stratégie du club de mettre Leroy et Dalmat en avant pour protéger les jeunes est très intelligente. M’Vila, dans beaucoup de clubs, il n’aurait pas pu décoller.
Quand je dis une nouvelle ère, c’est quelque chose que je ressens. On est en train d’écrire les plus belles pages du club. Ce dont Pinault rêvait en 2001, il va l’avoir maintenant. On a toutes les chances de faire un parcours à la lyonnaise.
Regardez l’équipe de samedi dernier. Projetez-vous dans deux mois : qui part ? Douchez va rester, la ligne de défense a peu de chances de bouger. De même que le milieu de terrain et l’attaque. Quant à M’Vila, s’il écoute Laurent Blanc qui met en valeur des joueurs qui ont du temps de jeu, il préférera rester.
Le club a de bonnes chances de conserver les joueurs qui jouent cette saison s’il termine sur le podium. Ajoutez à cela les 8 millions d’euros apportés par une qualification en Ligue des Champions...
Le Stade rennais est un club très bien structuré. Notamment grâce au travail de Pierre Dréossi. Il a apporté beaucoup au club.
À propos du salary cap quand j’entends des supporters pester au point d’invectiver Pierre Dréossi en match parce que Rennes n’a pas gardé Sow, c’est quand même dingue. Il se fait invectiver parce qu’il applique un mode de gestion moderne.
Il y a un salary cap à 100 000 euros. Point. Jusque là, il y a eu une exception, c’est Wiltord. Sow voulait 140 000 euros, il n’a pas voulu rentrer dans le moule. Tant mieux s’il est performant avec Lille, mais si le Stade rennais avait accepté, qu’auraient dit Marveaux, Boukari, Montaño ou encore Mangane ?
C’est une bonne gestion avec des jeunes joueurs qui sont protégés et qui sont très bons. Et il y a une personne que l’on ne met pas assez en valeur, c’est Patrick Rampillon : on a l’impression que les Boye, Théophile Catherine, etc., sortent de nulle part. Mais ils ont été formés au Stade rennais. Cela fait plusieurs années qu’ils sont là.
Et puis quand j’entends dire que l’on a perdu de l’argent avec Briand, c’est faux. C’est un raisonnement basé seulement sur la vente. Le Stade rennais ne l’a pas acheté, il a été formé au club. Quand tu achètes un joueur 8 millions et qu’il repart libre, là, effectivement, il y a un problème de gestion. Mais un joueur formé au club qui ne veut pas prolonger, comme Sow, ce n’est pas un problème.
- Comment interprétez-vous et jugez-vous l’attitude du public rennais ?
Je sais bien qu’il y a 30 000 entraîneurs ou managers qui voudraient voir tel ou tel joueur - moi le premier ! Mais je trouve que l’on est trop durs sur ce qu’ils font. Avec autant de maîtrise technique, de qualités athlétiques, de jeunesse, d’engagement, et de respect des consignes de l’entraîneur... il faut un peu plus de souplesse et de considération.
Mais le public rennais a tellement souffert... On a vécu des frustrations énormes. On a un public difficile, pas un public de supporters comme à Lens ou à Saint-Étienne, mais un public de spécialiste. Patrick Le Lay avait compris cela tout de suite en arrivant : le public rennais a besoin de spectacle. Ce qui n’est pas dénué de tout sens. Si Rennes descend en Ligue 2 ou en National, il n’y aura plus personne au stade, alors qu’il y aurait du monde à Lens, par exemple.
Pour passer d’un public de spécialistes et d’amateurs de spectacle à un public de supporters, il faut montrer qu’il n’y a plus de frustration. Et ils sont en train de le faire. Il faut également un palmarès, des titres. Si on est en Ligue des Champions l’année prochaine - et imaginez un seul instant que l’on se qualifie pour les huitièmes - l’esplanade Charles-de-Gaulle avec l’écran géant sera remplie !
C’est la clef. Pour être fier d’un club, il faut des titres.
L’échange inter-générationnel est également important. C’était sympa de voir les anciens raconter les épopées de 1965 et 1971 en Coupe de France à l’occasion de la finale de 2009. Il y a besoin d’un lien générationnel. C’est ça le foot, y compris le foot moderne.
C’est très important d’avoir un club phare dans la capitale de la Bretagne, une région très attachée à ses racines. Je pense que Rennes est le club le mieux armé, financièrement, sportivement, techniquement et structurellement, pour représenter les couleurs de la Bretagne à l’échelle nationale voire internationale.
Quand il y aura ce palmarès qui commencera à se dessiner, tout arrivera et les clubs de supporters se structureront. La ferveur viendra. Avec 50 000 étudiants à Rennes, je ne me fais pas de souci sur le recrutement dans les groupes de supporters.
Au début, Pinault a voulu faire un club breton comme Bilbao. Il a vu qu’il était difficile de faire une équipe avec onze bretons. Il a recruté en mettant beaucoup d’argent. Il y a eu de très bonnes recrues et des erreurs. Puis il a considéré qu’il fallait consolider le staff. La rigueur et la gestion de Dréossi ont fait l’affaire.
La deuxième partie, plus longue à mettre en place, moins paillettes, plus besogneuse, mais qui me semble plus correspondre à l’image des Bretons : c’est miser sur la formation. Il y a eu un ralentissement involontaire dans cette politique de formation avec un entraîneur (Lacombe) qui n’a pas voulu jouer le jeu.
Mais là, on est en train d’en voir les fruits de cette stratégie : aujourd’hui, tu as un Mangane qui se blesse, un Boye qui arrive. Cela parle plus aux gens et c’est plus concret que les titres de meilleur centre de formation engrangés depuis quelques années. On est dans une année qui montre que le pari fait il y a cinq ans est en train de payer.
Je pense que tout ce que font Dréossi et le staff est de bon augure pour ce que risque de connaître la Ligue 1 dans les années à venir. Le montants des droits TV n’atteindront plus ces niveaux là : 450 millions offerts par Canal+, c’est fini. Pourquoi les clubs cherchent à diversifier leur économie ? C’est parce qu’ils ont bien compris que les droits TV ne suffiront pas. Quand 70% d’un budget provient des droits TV, ce n’est pas sain.
Miser sur la formation il y a cinq ans, c’était visionnaire, et ce n’était pas simple, surtout avec un actionnaire comme François Pinault qui a un pouvoir financier illimité. Ce n’était pas simple de faire comprendre cela à l’actionnaire principal.
Il ne faut pas oublier que la plupart du temps, les clubs sportifs (football, handball, rugby, etc.) sont gérés, achetés, détenus par des entrepreneurs locaux. La plupart du temps, ce sont des gens qui arrivent à la tête d’un club et leur parcours montre qu’ils ont réussi dans tout ce qu’ils ont entrepris. Et même Pinault, qui est très fort dans son domaine, arrive avec la certitude de réussir comme il a réussi dans le monde de l’entreprise.
C’est là que l’on se rend compte que la glorieuse incertitude du sport est réelle. Ils se prennent une claque. Ils n’y arrivent pas. Il a beau avoir son staff, ses avocats, ses financiers, sa holding... ils font tout bien, et ça ne marche pas.
Dans ces cas là, il y a deux solutions : soit l’entrepreneur s’entête - comme à Chelsea, en réinjectant sans cesse de l’argent -, soit il arrête. Si Pinault avait arrêté, cela aurait vraiment été catastrophique pour Rennes.
Regardez à Chelsea, il a choisi la première solution, en restant, et aujourd’hui, qu’est ce qu’il fait ? Il recrute dans son centre de formation. Il fait du Stade rennais. Chelsea, au delà de nous avoir piqué Lollichon et Hillion [NDLR : aujourd’hui revenu à Nantes], il sont en train de copier le Stade rennais. Sauf que Rennes a cinq ans d’avance.
Si vous ajoutez à cela ce que Platini à l’intention de mettre en place, le fair-play financier, dans quelques années, la France va devenir compétitive. Et dans le championnat français, il y aura le Stade rennais.
À moins qu’il y ait un accident, que Pinault se mette au golf - ce qui m’étonnerait -, tout cela est de très bon augure pour le Stade rennais.
- Pouvez-vous nous faire un état des lieux des relations entre la ville de Rennes et le Stade Rennais FC, et également nous rappeler dans quelles circonstances François Pinault est arrivé à la tête du Stade rennais ?
Les relations contractuelles entre le Stade rennais et la ville de Rennes sont citées en exemple. Il y a dix ans, Edmond Hervé et Pierrick Massiot ont été les penseurs et les initiateurs de cette situation. Nous étions alors dans une S.E.M. (une société d’économie mixte) avec des financements publics et privés, la ville de Rennes ayant 50% du budget du club, et l’autre moitié étant partagée par un consortium de personnalités du monde de l’entreprise.
Cela fonctionnait moyennement. Le Stade rennais ne pouvait pas monter parce que la ville de Rennes avait du mal à monter, et les entreprises ne voulaient pas monter au vu des résultats moyens. On est dans un cercle : pas vertueux, pas vicieux, mais un cercle mou. On aurait pu continuer longtemps comme ça.
À l’époque, Edmond Hervé était convaincu que le modèle n’était pas le bon. Il avait des convictions qui ont guidé son action politique. Il pense que les collectivités locales n’ont rien à faire dans ce qui est aujourd’hui une logique d’entreprise. Le contribuable rennais ne peut pas être pris en otage par une ambition sportive, et assumer cela.
Edmond Hervé ne pouvait plus supporter de faire voter tous les ans des subventions exceptionnelles d’un million de franc à la SASP du Stade rennais pour résorber le trou du budget. C’est là qu’il faut des grands hommes dans l’entreprise et en politique. Il se trouve qu’à Rennes on en avait deux de typologie identique : Pinault et Hervé.
C’est simple. Il y a eu une réunion, un jour. Hervé dit à Pinault : "Je prends l’investissement, tu prends le fonctionnement. Je rénove le stade, je m’occupe de la Piverdière, et toi tu gères le club définitivement. Le ville ne doit plus à avoir à donner un centime au club, mais nous garantissons que nous ne nous mêlerons pas de la politique sportive."
Voilà le deal. François Pinault et Edmond Hervé tombent d’accord. Pinault, fan du Stade rennais, est intéressé. Pour lui, c’est une sorte de retour sur investissement dans une ville qui l’a fait grandir. Et il est convaincu que la Bretagne doit avoir une équipe qui rayonne à l’échelle européenne dans le football.
La Ville tient ses engagements, rénove le stade et s’occupe de la Piverdière. Le schéma contractuel est assez simple, ce qui nous vaut d’être à chaque fois cités en exemple dans les modèles à suivre. Nous avons donc un contrat de location qui concerne le stade de la Route de Lorient et la Piverdière, qui est d’environ 600 000 euros par an (ce montant inclut également la taxe sur les spectacles).
Nous avons pris l’engagement, avec François Pinault, de remettre ces 600 000 euros au Stade Rennais FC sous forme de prestations (de places et de communication). Ce que le club donne à la ville, il le récupère.
Aujourd’hui, je suis un des rares adjoints aux sports des villes qui comptent un club de Ligue 1 à ne pas solliciter de subventions pour le club.
Dans le cadre de l’Euro 2016, on a eu l’occasion de rencontrer le président de la Cour des Comptes, aujourd’hui décédé, Philippe Séguin. Il nous avait cité en exemple. Tout cela, bien sur, est facilité parce que François Pinault est présent. C’est quelqu’un de sérieux, qui a un budget illimité, une structuration juridique et financière.
Pinault a toujours réussi à faire passer sa qualité d’entrepreneur avant sa qualité de supporter. Il ne s’est pas laissé absorber par sa passion. Sauf, peut-être, les premières années, où il a cru pouvoir réussir comme il avait réussi dans le monde de l’entreprise. Rien ne lui avait résisté jusque là.
Aujourd’hui, le club est très bien géré. Il fait remonter de l’argent à la holding chaque année. Et ceci est la meilleure garantie du maintien de Pinault dans le Stade rennais. Quand tu as une filiale qui te remonte trois à six millions chaque année - même si elle te demande un effort financier occasionnel pour acheter un joueur -, il faudrait être dingue pour arrêter.
À l’époque, on aurait pu imaginer un collège d’entreprises locales, mais on serait arrivé à la même chose. Lorsqu’il y a plusieurs actionnaires, il peut y avoir des divergences. Un peu à l’image du monde maritime, j’aime bien quand il y a un capitaine, quelqu’un qui commande. Ou alors, il eût fallu faire comme au FC Twente dont j’avais rencontré la présidente : il y a un collège de 20 entrepreneurs avec une présidence tournante. Je ne sais pas si ce système est applicable en France.
Mais, je pense qu’il y a eu un bon accord entre la ville et le groupe PPR. C’était le scénario idéal. Depuis que Pinault est là, le club a un très bon bilan. Je pense que l’on est en train d’écrire les grandes pages de l’histoire du Stade rennais.
On n’est pas à l’abri d’une ère rennaise, comme le Lyon des années 2000. Ce n’est pas de l’optimisme, c’est du réalisme. Tous les ingrédients sont là : vous avez des jeunes qui sont bien formés, bien structurés, vous avez un entraîneur compétent, un Dréossi qui gère bien la maison, un staff bien organisé, un très beau stade de la Route de Lorient, un centre d’entraînement idéal (je bois les paroles des nouveaux arrivants... quand Boukari arrive, qu’il dit que c’est exceptionnel, qu’il n’a jamais vu un cadre pareil... quand Dalmat, qui a connu l’Inter de Milan, dit que les conditions de travail sont exemplaires... je suis content).
- Justement, comment cela se passe lorsque des aménagements sont effectués dans le stade ou à la Piverdière ? Qui prend les travaux à sa charge ?
La ville est propriétaire de la Piverdière et du stade. Le contexte veut qu’en tant que propriétaire, nous assumions certaines charges. On a refait le stade, et je trouve par ailleurs, qu’on a le plus beau stade de France (à l’anglaise, on est proche du terrain... un stade idéal pour en faire un chaudron). On fait un certain nombre de travaux et de constructions qui nous incombent. Et parfois, on est plutôt dans une logique de gentlemen agreement avec le club, lorsqu’ils sont pressés et veulent gérer les aménagements à leur manière.
Exemple : on va faire une tribune de troisième catégorie (dans le classement fédéral) à la Piverdière, pour les matchs de CFA. Nous étions dans un système d’exception au règlement jusqu’à maintenant Nous prévoyons donc de mettre ce terrain aux normes, tout comme le stade Salengro pour le club de la Tour d’Auvergne.
C’est un équipement que l’on se doit d’assumer pour assurer des conditions de jeu satisfaisantes. Et par ailleurs, le club prévoit d’installer un autre équipement à côté, qu’il prendra à sa charge (une salle de musculation, de soins, etc.).
Voilà le mode de fonctionnement que l’on a avec le club. On discute avec eux en bonne intelligence. Les relations sont extrêmement bonnes entre le club et la ville et j’en suis très heureux. C’est le modèle partenarial qui fait cela : comme les choses sont claires et saines, il n’y a pas de dépendance, ni de l’un vers l’autre, ni de l’autre vers l’un. On travail sur des projets constructifs.
Le maire et le président se voient deux fois par an. C’est la coutume. Et moi je vois régulièrement des membres du staff : Jérôme Poupard pour des questions de communication, Olivier Tomine pour des questions administratives ou encore Pierre Dréossi ou Patrick Frétel.
- Que pensez-vous de l’arrivée du nouveau président Patrick Le Lay ?
Patrick Le Lay est quelqu’un d’intéressant, qui a un parcours et une compétence indéniable. C’est un amoureux de la Bretagne, un Breton fier de l’être, comme Pinault. Il apporte ses compétences, y compris en communication. En arrivant, il a tout de suite compris qu’il fallait créer du spectacle sportif (la création d’Erminig).
On s’entend très bien, c’était le cas aussi avec Frédéric de Saint-Sernin alors qu’il était a priori un opposant politique. Mais on sait faire la part des choses. Patrick Le Lay, c’est quelqu’un qui est surprenant, un peu +brut de décoffrage+. Mais c’est quelqu’un de très attachant. J’aime beaucoup son expérience. Il a un gros bagage, un carnet d’adresses. Il suffit de voir les personnalités qui viennent au stade.
C’est aussi ça qui est important, en termes d’image. Je suis attristé de voir les journalistes nationaux parler ainsi ou ne pas parler du Stade rennais. Je pense notamment à Pierre Ménès qui n’a du voir qu’un seul match du Stade rennais cette saison, face à Bordeaux, et rabat sans cesse après le Stade rennais.
Et ce que fait Le Lay, quand il invite Drucker, Villeneuve, Meheut (patron de Canal+), ce n’est pas anodin. Par ailleurs, dans les journalistes de la TV, il y a des Rennais et des Bretons. C’est important d’avoir des relais pour la bonne image du club. Des Marco Simone, il nous en faut quelques uns.
On est en train de vivre un tournant. Il y a deux ans, jamais un commentateur n’aurait misé sur Rennes comme le fait Simone. Il faut que l’on en prenne conscience et que l’on prenne de la hauteur.
Tous les ingrédients sont là pour que cela se passe très bien dans les années qui viennent.
Ne manquez pas la suite et fin de l’interview, publiée mercredi et consacrée notamment à "Stade Rennais Land" et au retrait de la candidature rennaise de l’organisation de l’Euro 2016.
Merci à Sébastien Sémeril pour sa disponibilité.
XxXTheFoxXxX
1er mars 2011 à 18h50superbe article, merci stade rennais online pour être allez chercher cette personne.
Elle nous donne une vue du stade que nous, simple supporter, nous ne connaissons pas et c’est rassurant pour l’avenir.
takac
1er mars 2011 à 19h05superbe article , très enrichissant
thabor35
1er mars 2011 à 19h16Article tres complet et passionant sur les rapports Ville/Club.On a la chance d’avoir une personne passionnée par Rennes et qui entretien une alchimie que beaucoup de club envierait.
Deux bémols tout de même, en début de saison beaucoup de supporters ont eu tres peur tant la qualité de jeu proposé était affligeante, jeunes joueurs ou pas.Nous avons été un certain nombre à nous poser des questions sur la politique de revente des joueurs au mercato d’été, nous misions beaucoup trop sur les jeunes...je reconnais que cela a réussi mais le pari était tres risqué.
Ma seule crainte est le centre formation qui a enchainé 5 ans de lauriers et de tres bons joueurs et qui semble accuser serieusement le coup cette année. P Rampillon n’ a t’il pas de nouveaux projets ?
Tous les supporters croient plus que jamais à Rennes cette année à condition que les médias nous y aident et il faut dire haut et fort toute notre reconnaissance à la famille Pinault et à P.Dréossi.
the miz
1er mars 2011 à 19h17Très bon article mais absolument pas d’accord pour les salaires....
Newfie
1er mars 2011 à 19h33Ahahah The Miz, tjs en guerre contre le salary cap...Moi je pense que c’est une bonne chose à condition qu’il soit revu à la hausse en cas de qualification pour une coupe européenne d’autant plus si l’on se qualifie pour la champions league !
Je pense qu’il devrait y avoir un autre pallier pour les joueurs qui apportent beaucoup au club et ce depuis plusieurs années, cela permettrais d’éviter le départ de quelques cadres de l’équipe. Un exemple typique pourrait être celui de Douchez. Un joueur comme M’Vila, par contre, ne rentrerais par pas tout de suite dans cette catégorie...
Trés bonne article encore une fois merci continuez comme sa !
Vive stade rennais online
boogerman35
1er mars 2011 à 20h19Gagner des titres, l’ère rennaise, pinault qui remet de l’argent ??? ce monsieur lis dans mes pensées !!!!j’éspère que ça va se passer comme ça !il faut absolument une qualif en europe cette saison pour passé la cap que l’on attend depuis si longtemp !si on se qualifie pas, comme d’hab les bons joueurs vont partir !!alors faut aller au stade supporter au maximum !!
PS : Antonnetti au canal football club dimanche prochain !!
fred
1er mars 2011 à 20h59anto au cfc dimanche prochain double raison de gagner a montpellier !!!
the miz
1er mars 2011 à 22h08Newfie oui je l’avoue car pendant ce temps des clubs comme l’Om,Lyon,Psg ne le font pas et pour moi ça va être de les concurrencer tous les ans.
Mais c’est vrai que ton idée par apport aux résultats sportifs ça serait pas mal,c’est d’ailleurs comme ça que ça devrait être partout.
Très bon interview . Le supporter parle plus que l’adjoint à certains moments. On sent quelqu’un de passionné et c’est tant mieux pour le club et ses relations avec la Ville.
the miz
1er mars 2011 à 22h39Rectification : ça va être dur
Mario
1er mars 2011 à 23h20Très bonne idée Newfie ! Je pense qu’à leurs différents systèmes de primes, ils devraient ajouter une forme de prime à l’ancienneté ou à la fidélité. Enfin plus qu’une prime, une extension du plafond de salaire. Ca permet de renforcer l’attachement de joueurs avec le club dans la durée. Et ça permet de conserver des joueurs clés choisis par le club pour leur état d’esprit.
En attendant, c’est chouette de voir un type passionné comme ce Monsieur Séméril. Ca nous donne des convictions à nous aussi !
Quant au CFC c’est tout simplement impensable qu’ils aient si peu parlé de nous jusqu’ici. Sauf erreur de ma part, pas une seule fois ils n’ont fait de reportage ou présenté de statistiques sur le nombre de jeunes que nous avons, le nombre de joueurs formés au club, ou encore le nombre de joueurs ayant débuté en L1 cette saison. Dommage pour la notoriété du SRFC mais tant mieux pour nous d’un point de vue « pression ». Moins on parle de nous, plus les joueurs peuvent bosser tranquillement.
KERU
2 mars 2011 à 08h09Article pondéré et intelligent d’un vrai supporter du Stade Rennais qui reprend bien les fondamentaux comme la grille salariale (100 fois le SMIC quand même) qui devrait être la référence dans tous les clubs contrairement à ce que pensent certains pignous et pseudo supporters ALLEZ RENNES
Raoul Volfony
2 mars 2011 à 11h21C’est effectivement une bonne idée Newfie ! Une forme de prime à l’ancienneté et à la fidélité comme le dit Mario !
Cela permettrait plus facilement de conserver des joueurs-cadres importants comme Douchez mais aussi Mangane, M’Vila et à l’avenir Brahimi...
Autre suggestion pour convaincre Douchez de signer un nouveau contrat avec le Stade Rennais : en admettant qu’un autre club lui propose davantage que Rennes au niveau du salaire (c’est-à-dire 100 000 euros + la fameuse prime d’ancienneté/fidélité), pourquoi pas lui proposer une prime à la signature qui compenserait la différence.
Le club ne serait pas perdant. Sportivement déjà, bien évidemment mais aussi financièrement car si Douchez resigne pour 3 ans par exemple et qu’il part au bout de 2 ans, le club récupèrera cette prime sur la revente du joueur puisqu’il lui resterait alors 1 an de contrat.
Plutôt que de le voir partir gratuitement à la fin de la saison et le voir faire les beaux jours d’un autre club...
fada29
2 mars 2011 à 11h35Bonjour.Article très eclairé,pour la grille des salaires quelque chose me dit que celle du SRFC va devenir tendance dans notre si"cher" championat.Si j’étais dirigeant du STADE RENNAIS j’inviterai MONSIEUR MARCO SIMONE en grande pompe chez nous,pas pour lui cirer les pompes,mais parce qu’il est intelligent et qu’il le merite.Pour le reste continuons sur notre belle lancée et ALLEZ LE STADE RENNAIS !!!!!!!!!!!!!!!
Louis G
2 mars 2011 à 12h12Article très intéressant...merci à ceux qui en ont eu l’initiative...l’entente Ville de Rennes et Stade Rennais semble parfait...il faut reconnaitre qu’en amont, la rencontre Hervé-Pinault a été de bon augure ...2 personnes qui ont su mettre la politique de côté pour oeuvrer au mieux dans l’intérêt du Stade Rennais , la ville de Rennes et la région Bretagne !!...
HERMINE
2 mars 2011 à 12h39Dans une époque où beaucoup de personnes ont du mal à joindre les 2 bouts, il est indécent de verser des salaires de + de 100.000€.
Ou alors vous voulez un football de « starlettes » à la Ribéry - Anelka cf Afrique du Sud.
Moi je n’en veux pas.
Pas d’accord avec ceux qui critiquent la grille salariale, mais qui sont incapables de proposer la moindre solution .... ou alors balbutier des « YA KA »
eddy29..66
2 mars 2011 à 13h03bonjour à tous,
Très bel article, montrant de façon significative qu’une ère nouvelle s’ouvre et peut perdurer durant plusieurs années.
Une petite idée : et si les dirigeants rennais recrutait Monsieur MARCO SIMONE comme ambassadeur du stade rennais à l’étranger, avec tous les avantages que celà comporte : carnets d’adresse, recrutement de joueurs au rapport qualité prix intéressant, etc... etc...
PS : Vous avez noté amis supporters que notre cher « Fredo » est l’invité du cfc dimanche soir.
J’en connais deux qui vont adopter un profil bas durant cette émission, j’ai nommé le gros Ménez et Dugarry .
En plus si le Stade Rennais engrange un résultat positif à montpellier, je peux vous dire que ces deux « guignolos » ne vont pas avoir le courage de sortir une phrase face à notre « Fredo »
Au fait « Boogerman » essaie de venir le plus souvent possible au stade de la route de lorient, tu nous porte chance
Cipote
2 mars 2011 à 13h41Marco Simone est déjà agent de joueur, alors un ambassadeur pour ramener ses poulains merci mais on s’en passera...
flowbou
2 mars 2011 à 20h01Il y a un truc qui m’a interpellé , c’est a vrai dire inutile mais je le fais quand mème partager:Quand ce monsieur dit que la seul exception faite a l’application du Salary Cap pour un joueur fut Sylvain Wiltord alors pourquoi j’entendais partout que Bangoura gagnait beaucoup plus que les 100 000 euros butoire de cette grille et que si il a été vendu , c’est en partie pour alléger la masse salariale ? Il rentrait donc dans les normes a moins qu ’il est une variable en salaire assez large.Enfin bref , cet adjoint nous livre un discours interessant , dénué de langue de bois si courante dans le milieu du football, avec des informations exclusives , que le Stade rennais et ses représentants nous avaient quelque peu masqué .C’est peut être parce qu’il n’est pas issu de ce milieu qu’il a jugé bon de nous les donner.Merci a SRO d’être allé chercher cette personnalité , que je suis bien content d’avoir « élu » .
Philou35
2 mars 2011 à 23h09Merci et bel article qui peut rassurer le Supporter Rennais..En effet il est interessant de voir qu’ il y a une bonne synergie entre 1 Ville de la taille de Rennes et le SRFC, c’est très intéressant en effet pour l’Avenir..! On peut souvent etre critique, mais à bien y réfléchir les personnes en place (Pinault, Le Lay, Dréossi, Anto, Rampillon, Delaveau..etc) sont en symbiose, et suivent une bonne et vraie Stratégie d’Avenir que des clubs Français voire Européen (même très gros..!!) ne pourraient assumer dans un Avenir , à Contrario du SRFC qui finalement fait son nid petit à petit et sereinement..! Il y a en effet les « Fameux salaires » qui font jazer mais si l’UEFA met des normes en place et sans passe droit..??? peut-etre tirerons-nous alors notre épingle du jeu.. A suivre.
kenavo, ALLEZ RENNES, pourvu que ce ne soit pas qu’ un mauvais rève....!!! A+
Roazhon1901
3 mars 2011 à 22h24Très bon article
yan
10 mars 2011 à 09h45merci à simone mais sur il y a jean mimi et aussi louis f....et courbis aussi qui dise du bien de rennes .. mais pas de riolo et les annimateurs de rmc qui font du mal au st rennais et au foot francais en général....
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