Chris Mavinga a été transféré du Stade rennais au Rubin Kazan au début du mois. Un départ dont le latéral gauche avait déjà laissé entendre à demi-mot sur son compte Twitter qu’il avait été effectué à contre-cœur. Dans une interview au site Rouge Mémoire, il revient sur les raisons de ce transfert.
« Ce n’était pas mon intention de quitter le club cet été, j’avais vraiment hâte de disputer cette nouvelle saison avec le Stade rennais », explique Mavinga, pour qui le point de départ de son transfert est un match amical du Rubin Kazan disputé en Autriche auquel il a assisté, dans l’intention de voir Yann M’vila. « Quelques jours plus tard, Yann m’a dit que le coach [NDLR : du Rubin Kazan] m’avait reconnu lors du match et voulait savoir ma situation contractuelle [...] J’ai ajouté que le club, à ce moment-là, n’était pas vendeur donc ce n’est pas avec moi qu’il fallait discuter mais avec Rennes ».
« Le lundi ou mardi matin de la semaine où les dirigeants du Rubin sont venus à Rennes, le coach [NDLR : Philippe Montanier] m’a convoqué dans son bureau pour me dire que le club avait reçu une offre officielle du Rubin », poursuit Mavinga, qui a alors affirmé sa volonter de rester au Stade rennais. « Le vendredi matin en me levant j’apprends via Twitter et la presse que les dirigeants du Rubin viennent à Rennes et ont trouvé un accord avec le club », explique le défenseur, en référence à l’information du site de L’Équipe annonçant son départ vers le club russe.
Mavinga, pourtant, souhaite rester en Bretagne - « malgré la bonne proposition salariale faite par le Rubin » - et le fait savoir à son agent qui rencontre les dirigeants rennais. Or, Rennes et le Rubin Kazan ont déjà trouvé un accord pour son transfert. « Les dirigeants rennais voyaient d’un bon œil que j’aille là-bas. C’était une bonne affaire pour le club. Ils m’ont alors fait comprendre qu’ils avaient besoin de liquidités. J’ai quand même essayé de les persuader que j’avais envie de rester à Rennes mais à un moment donné si tu n’es plus dans les plans ça ne sert à rien de forcer », constate le latéral gauche, qui aimerait tout de même « revenir un jour comme ont pu le faire Ilunga ou Mensah ».