Saisie par la commission de visionnage, la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel avait décidé de convoquer Cheikh M’Bengue à sa séance du jeudi 27 novembre 2014 « suite à son geste de la 61e minute » du match entre Rennes et Marseille (une charge sur Romain Alessandrini) en Coupe de la Ligue. Une convocation finalement décalée au 11 décembre, si bien qu’en cas de suspension, le latéral gauche manquerait d’abord la rencontre face à l’US Créteil-Lusitanos une semaine plus tard, voire celle contre Reims le 20 décembre si la sanction était plus lourde, avant de partir à la Coupe d’Afrique des Nations ensuite.
D’après L’Équipe, l’arbitre de la rencontre, Saïd Ennjimi, a indiqué dans son rapport qu’il aurait exclu M’Bengue s’il avait vu le geste se produire en direct sous ses yeux. De quoi, selon le journal, risquer entre deux et six matchs de suspension. Jeudi midi, en conférence de presse, l’article du quotidien sportif a fait réagir Philippe Montanier. « On parle d’un coup de coude violent, c’est faux [...]. Il y aurait eu un coup asséné aux cervicales, c’est encore faux. C’est de la désinformation. Certes, il est arrivé vite mais il était venu pour séparer les joueurs. S’il avait touché Romain Alessandrini aux cervicales, dix secondes après l’intervention, il n’aurait pas discuté avec lui par la suite », a commenté l’entraîneur rennais, dans des propos rapportés par le site officiel.