On ne peut pas dire qu’il aura marqué le club de son empreinte mais, quoi qu’il arrive, le nom d’Andrés Fleurquin restera gravé dans la mémoire du public de la route de Lorient. En compagnie de Gabriel Loeschbor, l’Uruguayen a fait partie de ce recrutement estival complètement raté de 2002, si l’on excepte la trouvaille Petr Čech.
Tombé dans la « spirale Bergeroo », le Stade Rennais avait dû attendre la huitième journée et le derby contre Nantes pour débloquer son compteur victoire (grâce à un but de Dominique Arribagé dans un cafouillage devant les buts de Mickaël Landreau, ndlr). L’international uruguayen, affublé d’entrée d’un statut de joueur confirmé après ses quelques matchs joués en Ligue des champions avec Galatasaray, n’avait quant à lui jamais pu exprimer son potentiel à Rennes. « Sportivement ce ne fut pas une bonne année pour le Stade Rennais. Pour moi, non plus, relate Fleurquin dans une interview accordée à So Foot. On a simplement mal commencé la saison, l’entraîneur qui m’a voulu (Philippe Bergeroo, ndlr) est parti, et Halilhodžić est arrivé... »
Ensuite, la communication avec l’ancien entraîneur de Lille ne passera pas, parce que « c’est le type d’homme avec qui il est difficile de parler », témoigne Fleurquin. Pour autant, celui qui avait reçu « une offre économique vraiment tentante » de la part de Pierre Dréossi ne veut pas minimiser la réussite de Vahid Halilhodžić. « C’est un entraîneur extrêmement rigoureux, mais les résultats ont parlé pour lui. Le Stade Rennais peut le remercier pour avoir permis au club de se maintenir en Ligue 1. »
N’ayant pris part qu’à huit rencontres sur les vingt-huit de l’ère Halilhodžić en Ligue 1, l’actuel joueur du Defensor Montevideo est alors contraint de s’en aller après seulement une année à Rennes. De cette expérience, Fleurquin ne garde aucune amertume. « C’est le club avec les meilleures infrastructures que j’ai connu. De loin. Je ne sais pas si M. Pinault est toujours là, mais il a vraiment investi pour donner un environnement confortable à l’équipe ».