En conférence de presse mardi en fin d’après-midi, Frédéric de Saint-Sernin annonçait aux médias l’officialisation de l’arrivée de Frédéric Antonetti à la tête de l’équipe première.
Ce fut également l’occasion pour le Président du Stade Rennais de revenir sur le parcours de Guy Lacombe, dont les derniers mois à la tête de l’équipe première furent pour le moins difficiles.
« Il n’a pas accepté la hiérarchie », tempête Saint-Sernin, faisant référence à des relations compliquées entre Lacombe d’un côté et le duo formé par Dréossi et lui-même de l’autre. Pour exemple, le président du club rappelle les nombreuses piques adressées par Lacombe concernant l’absence de recrutement en janvier après les départs de Sorlin et Wiltord. « Lorsque le joueur ne joue pas et qu’il ne fait pas partie du choix sportif de l’entraîneur, je fais valoir mon choix économique. Tout le monde était d’accord pour laisser partir Sylvain Wiltord. Derrière, on ne peut pas recruter un autre joueur en remplacement. C’est sans fin sinon », tance Saint-Sernin, dans des propos rapportés par le site internet du Mensuel de Rennes.
Autre point de regret concernant le travail de Lacombe, un appel beaucoup moins important que prévu fait au centre de formation, alors même que le technicien conserve l’image d’un homme qui n’hésite pas à faire appel aux jeunes. Sous sa direction, seul Lemoine aura réellement été lancé de façon pérenne dans le grand bain, quand de nombreux joueurs n’auront reçu qu’un temps de jeu minime.
« Nous avons fait signer bon nombre de joueurs formés au club pour ne pas se les faire piller. Nous en avons prêté certains, mais nous n’avions le droit qu’à sept… Que faisons-nous des autres ? », s’interroge Saint-Sernin.