Stade rennais-Lyon : Bruno Genesio s’exprime sur sa situation personnelle

À la veille de la réception de Lyon, un match très important pour le Stade rennais pour relever la tête en championnat, Bruno Genesio a parlé de sa situation personnelle et sa manière de vivre les périodes difficiles.

Avec deux victoires après onze journées en championnat, le Stade rennais connaît un début de saison très décevant et doit battre Lyon dimanche pour relever la tête. En conférence de presse, Bruno Genesio a répété qu’il ne se mettait pas de pression : « Je suis lucide, mais ce n’est pas de la pression. Je suis lucide sur la situation, sur l’importance de ce match et que ce serait mal venu de ne pas gagner demain face à une équipe dernière et qui n’a pas gagné depuis le début de saison. C’est l’analyse froide du contexte de ce match. Je n’ai pas de pression particulière, j’ai confiance en mon groupe. »

« Quand je dis que je ne suis pas venu pour jouer la dixième place, c’est que j’ai ça en moi, j’ai envie de gagner. »

En l’état, Genesio n’est pas menacé et garde la confiance de l’actionnaire, même si le technicien sait qu’il peut être le premier fusible si la mauvaise période venait à se poursuivre pour le SRFC. « Quand on fait cette passion, je ne dis même pas ce métier, on est confronté à ça tous les jours, on est dans la remise en question tous les jours, même quand on gagne. Ça ne me perturbe pas, ça ne m’empêche pas de dormir, a-t-il développé en conférence de presse. Sérénité je ne dirais pas ça, j’ai vu quelques papiers passer et c’est normal, ça fait partie de notre vie. Honnêtement, ce qui m’importe c’est mon équipe, la faire progresser et gagner des matchs. Quand je dis que je ne suis pas venu pour jouer la dixième place, c’est que j’ai ça en moi, j’ai envie de gagner. »

Genesio reste également lucide sur tout le reste : « C’est important la confiance de l’actionnaire. Depuis que je suis là j’ai cette confiance et cette chance, mais je sais aussi que parfois si la situation empire, on sait que tous les entraîneurs sont soumis à ça et parfois il faut le faire parce que c’est peut-être le seul moyen d’inverser la tendance, ce n’est pas une question de confiance. »