Ligue 1, Reims - Stade rennais, samedi à 21h. Rennes se déplace à Reims pour son dernier match à l'extérieur de la saison. À Auguste-Delaune, les Bretons n'ont jamais été beaucoup en réussite, avec 5 victoires seulement en 30 matchs de championnat... dont un succès l'année passée à l'occasion de la dernière journée de Ligue 1.
Créé en 1931, le Stade de Reims recueille l’héritage de la Société Sportive du Parc Pommery (SSPP) et fonde tout d’abord une section omnisports, avant de devenir un club de football à part entière. En 1937, via une fusion avec le Sporting Club Rémois, le club de Reims adopte définitivement les couleurs « Rouge et Blanc ». Après la guerre, l’équipe de Champagne-Ardenne dispute le premier championnat de Division 1 et remporte le titre de champion de France en 1949. Dans la foulée, le club champenois obtient sa première victoire en Coupe de France et domine le RC Paris sur le score de 2 buts à 0, en finale à Colombes (1950). À l’aube de l’exercice 1951-1952, un jeune prodige de 20 ans, Raymond Kopa, arrivé en provenance d’Angers, signe à Reims, et offre deux nouveaux titres de champion au club champenois (1953 et 1955). Une année plus tard, l’équipe rémoise est finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions face aux Espagnols du Real Madrid, mais s’incline 4-3 à Paris. Kopa quitte alors Reims pour rejoindre le club madrilène. Peu importe, l’équipe champenoise, même orpheline de son talentueux attaquant, réalise le premier doublé coupe-championnat de son histoire en 1958, grâce notamment à l’efficacité de son avant-centre international Just Fontaine. L’année suivante, le Stade de Reims est une seconde fois défait en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions, toujours face au Real Madrid des Ferenc Puskas, Alfredo Di Stéfano et... Kopa. Par la suite, la formation rémoise rajoute deux nouveaux titres de champion à son magnifique palmarès déjà bien garni (1960 et 1962).
C’est alors le début du déclin pour les « Rouge et Blanc ». En effet, l’équipe de la cité des sacres descend en seconde division après une saison 1964-1965 qui s’avère complètement ratée (17ème). Le club champenois retrouve cependant l’élite l’année suivante mais fait l’ascenseur entre D1 et D2 jusqu’en 1970. À la recherche d’une certaine stabilité, le Stade de Reims se maintient alors facilement en D1, mais ne retrouve pas pour autant son lustre d’antan. À cette époque, Reims peut pourtant compter sur son goleador argentin, Carlos Bianchi, qui termine trois fois meilleur buteur du championnat sous la tunique rémoise (1974, 1976 et 1977). Le club champenois atteint la finale de la Coupe de France en 1977, mais échoue sur la dernière marche face à l’AS Saint-Étienne (1-2). Deux années plus tard, le club est en proie à de gros problèmes administratifs et un possible dépôt de bilan pointe à l’horizon. Avec un effectif décimé et de gros soucis financiers, le Stade de Reims ne peut éviter une relégation en Division 2, après neuf années consécutives passées en première division. Reims passe ensuite douze longues années dans l’antichambre du football hexagonal (de 1979 à 1991), avant de sombrer inexorablement, malgré quelques coups d’éclat réalisés par le biais de deux demi-finales de Coupe de France en 1987 et 1988, perdues face à l’Olympique de Marseille (0-2, 1-5) puis Metz (0-4, 3-1). Le club champenois obtient cependant un dernier trophée en remportant la Coupe de la Ligue en 1991, mais est relégué en Division 3 suite à une décision de la DNCG. En effet, les caisses du club sont désormais vides.
Le Stade de Reims met onze années avant de se refaire une santé, et remonte en seconde division à l’orée de l’exercice 2002-2003, après avoir évolué entre-temps dans divers championnats amateurs (D3, DH, National 3, CFA2, CFA et National). Redescendu illico presto à l’échelon inférieur la saison suivante, le club rémois, sous l’égide de Ladislas Lozano domine largement le championnat National et accède de nouveau à la Ligue 2 en 2004. Le club s’y installe durant cinq années avant de retrouver le troisième niveau hexagonal. Passage de courte durée, puisque Reims remonte dans la foulée en Ligue 2, puis accède à la Ligue 1 en 2012, plus de 30 ans après l’avoir quittée.
La première confrontation entre le Stade rennais et le Stade de Reims au stade Auguste-Delaune en Division 1 a lieu le 16 septembre 1945. Rennes est alors largement battu (5-0), pour ce qui reste jusqu’à présent sa plus lourde défaite en Champagne-Ardenne. Des défaites, les Rennais vont d’ailleurs en connaître beaucoup d’autres sur la pelouse de Reims : 20 au total sur 30 rencontres disputées en première et deuxième divisions. Les Bretons s’imposent pour la première fois là-bas en 1951, pour leur 6e déplacement (0-1, but de Paul Le Dren). Ils ne l’ont depuis emporté que 4 fois : en 1961, en 1966, en 1972 et, plus récemment, la saison passée. Rennes avait également éliminé Reims en 32es de finale de la Coupe de France en 1997 (2-3) grâce à un but sur penalty de Stéphane Guivarc’h dans les dernières minutes du match.
- Bilan des Reims - Stade rennais en L1 : 24 matchs, 15 victoires rémoises, 4 matchs nuls et 5 victoires rennaises. 57 buts pour Reims, 26 buts pour Rennes.
La saison passée, Rennes s’était déplacé à Reims à l’occasion de la dernière journée de championnat pour un match sans enjeu, les deux équipes ayant déjà assuré leur maintien au sein de l’élite et les places européennes étant trop éloignées. Les Bretons, après avoir concédé plusieurs occasions dangereuses en début de match, allaient finalement ouvrir le score grâce à Abdoulaye Doucouré. Ola Toivonen profitait ensuite d’une mauvaise relance de la défense rémoise pour doubler la mise en début de seconde période, avant que Paul-Georges Ntep ne file seul vers le but pour marquer... à quatre pattes de la tête. Reims réduisait finalement le score par Diego en fin de rencontre.
- Stade rennais : Costil - Danzé, Hountondji, Armand, Moreira - Pajot, Konradsen, Doucouré - Kadir (Grosicki, 75e), Toivonen (Oliveira, 83e), Ntep (Féret, 62e).
Voir la feuille de match complète
- 2013-2014 (L1) : Victoire de Rennes 1-3 (Diego / Doucouré, Toivonen, Ntep)
- 2012-2013 (L1) : Victoire de Reims 1-0 (Fofana)
- 1996-1997 (Coupe de France) : Victoire de Rennes 2-3 (Monclin, El Qardaoui / Huard, Mahé, Guivarc’h)
- 1988-1989 (D2) : Victoire de Reims 2-0
- 1987-1988 (D2) : Victoire de Reims 2-1 (Bridier)
- 1984-1985 (D2) : Match nul 1-1 (Bousdira)
- 1981-1982 (D2) : Victoire de Reims 2-0
- 1980-1981 (D2) : Victoire de Reims 2-1 (Stéphan)
- 1979-1980 (D2) : Victoire de Reims 1-0
- 1976-1977 (D1) : Victoire de Reims 3-0
Rennes ne sait jamais finir un travail commencé
Victoire de Reims 3 0
Desole
Mich
Louis G
15 mai 2015 à 06h59Reims dans les années 50 était un peu le PSG d’aujourd’hui...Sauf que la plupart de ses joueurs jouaient en équipe de France (Kopa , Fontaine , Penverne , Vincent etc...)...Avant qu’il ne parte au Real de Madrid j’ai vu Kopa jouer avec Reims contre Rennes en décembre 1959 ...Il pleuvait et Reims avait gagner 1 à 0 mais nos Rennais c’était bien battu et nos étions nombreux et quand même satisfaits au Stade de la Route de Lorient...
Tutubreizh
15 mai 2015 à 11h33Bonjour à tous
Fiston et moi nous irons à Reims demain voir et complimenter nos couleurs en espérant un résultat identique à l’année dernière où nous avions gagné 3-1. Je me souviens d’un match surprenant dans un stade amorphe. Le facétieux PG avait marqué un but « chambreur » qui avait eu le don de rendre furieux le maigre public. Nous avions alors discrètement caché notre joie en quittant les lieux. Ce fût d’ailleurs la dernière apparition de Julien Ferret. En observant son jeu ondoyant je me souviens d’avoir eu le sentiment très net que ce grand joueur allait nous manquer.
Reims n’avait alors rien à craindre ce qui ne sera pas le cas demain. Je m’attends à un match beaucoup plus chaud et j’espère que nos joueurs auront à coeur de se racheter après la déception bastiaise.
Amical salut aux supporters parisien du bar « AU SPORT » où bat le coeur Rouge et Noir.
Allez Rennes !!
galettes saucisses
15 mai 2015 à 15h42pour moi la saison est terminéé , que le stade gagne ,fasse match nul ou perd ,a reims , cela m’est complétement égal , des pretendants au 3eme siege vers la D2. ETG evian est le mieux placé , et c’est normal , vu l’effectif qu’il a . Reste le match de gala contre lyon , ou nos joueurs doivent mettre le bleu de chauffe ( comme caen a su le faire ) pour esperer un resultat .( vont t’ils le mettre , ou jouer a la baballe ? ) ) Klosediepanser je te suis concernant habibou .Maintenant bonnes vacances a tous et a l’annéé prochaine , place au mercato et plus de bruls acheté bléssé a 2,5 M , et qui n’a pas joué de la saison ,par rapport a la bonne pioche mexer ( je connais pas le montant pour 3 ans ) et surtout andré libre de contrat , acheté 0 . A+ G.S.
CUISSARD
15 mai 2015 à 19h41Notre Stade Rennais va jouer la partition Montanier, et Reims n’a absolument rien à craindre d’une équipe dont les joueurs sont aux abonnés absents et déjà en vacances…..et à la recherche de beaux contrats à six chiffres mensuels.
Le jeu à la Montanier sera fait de tentatives, je dis bien tentatives de passes vers l’arrière et de longs ballons sur le Suédois aux chaussures carrées.
Encore de la daube en prévision et il y a mieux à faire que de regarder ce futur triste spectacle de foot. Très beau temps à Dinard et mer belle, il faut en profiter
Ruello a été aperçu chez Leroy Merlin pour choisir la peinture des nouveaux sièges du stade de la déroute de Lorient.
Soutien psychologique aux futurs abonnés du Stade Rennais saison 2015-2016 sous la baguette magique de Montanier meilleur entraineur de liga mais cela commence à dater….
Dirk diggler
15 mai 2015 à 20h17CUISSARD, tu t’es décrédibilisé en écrivant que Toivonen avait les pieds carrés. Franchement..pfff..
Ok,il fait une saison très moyenne,mais est-ce entièrement de sa faute ?
Un mec comme Habibou,on peut dire qu’il a les pieds carrés,mais dire cela de Toivonen,qui est un de nos joueurs les plus fin balle au pieds..c’est du foutage de gueule !!
CUISSARD,TU SORS !!!
bkkpiper
15 mai 2015 à 20h58Dirk, effectivement c’est la phrase qui fait tâche dans le post de CUISSARD. Par contre pour le reste, je le rejoins... Ras le bol de l’organisation et du management Montanier. Voir Lenjani, Hosiner (ces-deux là ne sont peut-être pas tout à fait remis) et Brüls en réserve ça m’attriste.
Les dernières rumeurs font état d’une prolongation pour M’Bengue...
mururoa
15 mai 2015 à 22h50Reims a tout à craindre du stade rennais demain soir :
1° Parce que René Ruello est LE président que tout le foot français attendait. Sa venue a entraîné un enthousiasme inimaginable dans la capitale bretonne. Il a déjà remporté le titre que les autres provinces nous envient, celui de roi de la Bretagne.
2° Parce que Philippe Montanier est l’entraîneur que nous espérions depuis près d’un siècle. Sa vision offensive du jeu est une pure merveille. D’ailleurs il se murmure que le président du Réal, lassé d’Ancelotti, verrait d’un bon œil son arrivée.
3° Parce que avec des perles comme Diagne, Moreira, Danzé, Mbengue, Konradsen, Doucouré, Habibou, Pajot.... nous pouvons écraser n’importe quelle équipe de Ligue 1, à tout moment.
Alors demain, Reims 0-7 Rennes. De quoi faire taire définitivement ces grincheux minables qui osent émettre la plus petite critique vis-à-vis de nos dieux.
tenma
16 mai 2015 à 03h14Toivonen les pieds carrés ... mieux vaut lire ça que d’être aveugle ... certes mais pour l’écrire il faut surement être aveugle !!!
BONNET ROUGE
16 mai 2015 à 14h32J’aime bien la dérision dont fait preuve MURUROA. Il dit avec humour beaucoup de vérités et je le rejoins sur beaucoup de points notamment sur la gestion de l’effectif.
Hier, on parle de prolonger 4 ans DANZE, bientôt 29 ans et déjà bien juste ????
Aujourd’hui, c’’est MBENGUE dont les mérites sont vantés par MONTANIER, qui lui aussi pourrait prolonger.
Si je comprends bien, on pourrait repartir la saison prochaine avec les mêmes latéraux alors que cela fait 2 ans que nous devons supporter leurs carences techniques ?
Alors, dans ce cas, je me demande quelles sont les réelles ambitions du club et j’avoue être déjà très inquiet pour la suite.
Quant au match de ce soir, il n’a qu’une importance relative et je ne vois pas REIMS passer au travers d’un match si important face à des rennais déjà en vacances.
anonyme35
16 mai 2015 à 15h16L’amour rend aveugle ! content de savoir que muruoa , bonnet rouge et d’autres ont gardé une certaine lucidité !!!
tenma
16 mai 2015 à 17h02comme Didot, Brahimi, Lemoine et consorts, Pajot demain fera les beaux jours d’une autre équipe que Rennes pourtant ! N’en déplaise à tous ces détracteurs si lucides !!!
galettes saucisses
16 mai 2015 à 18h59l’humour c’est bien , mais la lucidité c’est mieux , ce soir reims assure son maintien , en nous marchant dessus . Point barre . G.S.
Ajouter un commentaire