Le Stade rennais aborde son sprint final cette saison et c’est aussi le cas de l’URB, qui jouera son dernier match vendredi soir (20h00) face au Pôle France. Avant cet ultime rendez-vous pour les amateurs de basket à Rennes, Joffrey Sclear est venu parler Stade rennais avec SRO. Entretien avec un ailier fort.
Quand as-tu commencé à suivre le Stade rennais ?
Depuis tout petit, mes parents m’ont emmené voir un Rennes-Strasbourg une fois. Vu que c’est le club phare de la région, c’est celui auquel on lie une certaine appartenance.
Quel est ton souvenir le plus marquant concernant le Stade rennais ?
Quand j’étais plus jeune, c’étaient les matchs de coupe d’Europe. Il y avait eu un match contre l’Udinese et on avait été au stade avec mon lycée. C’est un bon souvenir entre copains.
As-tu pu assister aux récentes finales de coupe ?
Malheureusement je n’ai pas pu y aller, car on avait match au même moment… La finale de coupe de France 2019, on jouait à 20h notre dernier match de la saison et on avait pu voir la fin de match, et surtout les prolongations et les tirs au but. C’était sympa, on était au coin partenaires à l’URB, ils avaient mis le match et c’était marrant de pouvoir chambrer les potes supporters du PSG (rires).
Comment juges-tu l’évolution du Stade rennais ces dernières années ?
On sent qu’il y a eu un palier de franchi, surtout quand Julien Stéphan est arrivé, même si avant ça commençait déjà. Le fait que ce soit lui qui ait repris l’équipe, connaissait déjà le club, ça a permis vraiment à la structure d’évoluer dans le bon sens. À côté de ça évidemment il y a eu un bon recrutement, et tout était fait pour que le club évolue bien, mais on sent qu’il y a eu une évolution au niveau structure et ambition. C’est vraiment appréciable et c’est ce qui permet au club de regarder le vers le haut et pas vers le bas. Sur le terrain, on voit des joueurs qui ont vraiment de l’ambition, et le jeu est beaucoup plus agréable à regarder. Je me souviens de matchs fermés sans occasions finissant en 0-0, c’est un peu moins passionnant pour le public !
Pour toi, quelle place peut aller chercher le Stade rennais cette saison ?
Ça va être serré, surtout avec Monaco. Mais je pense que la troisième place serait bien et méritée au vu de la saison qu’ils font. La deuxième place on ne sait jamais, ça peut être accessible. Assurer une place en coupe d’Europe au minimum en tout cas, et après il faut rester lucide. C’est serré derrière, il ne faut pas faire de faux pas.
Certains joueurs te font-ils forte impression cette saison ?
Je trouve que Benjamin Bourigeaud a franchi un cap. Il est plus impactant et plus régulier. L’arrivée de Gaëtan Laborde a changé l’attaque aussi. Il est complémentaire avec Martin Terrier, les deux sont performants ensemble. C’est toute l’équipe en fait.
Quels joueurs t’ont marqué dans l’histoire du club ?
Quand j’étais plus jeune, c’était Olivier Monterrubio. Il y avait aussi Kim Källström, John Utaka, puis Benoît Costil plus récemment.
Est-ce que vous vous côtoyez entre joueurs du Stade rennais et de l’URB ?
Cette saison, quelques joueurs sont venus voir des matchs. Benjamin Bourigeaud notamment, Jonas Martin et Romain Salin aussi. On joue tous les week-end et eux aussi, c’est compliqué d’aller les voir. À l’URB, on a été les voir en coupe d’Europe en début de saison, on essaye d’y aller au moins une fois par saison.
Retrouves-tu des points communs entre vos deux sports ?
Oui, dans le sport il y a globalement des valeurs communes. Je pense qu’on est deux équipes mettant en avant la solidarité entre les joueurs, sur le terrain faire les efforts les uns pour les autres. Il y a aussi le dépassement de soi qu’on retrouve au basket comme au foot.
Est-ce qu’on joue un peu au foot à l’URB ?
Parfois on y joue un peu même si le coach n’est pas très content quand on s’échauffe avec un foot (rires). On a des joueurs originaires du Sénégal et de la Côte d’Ivoire qui aiment bien jouer au foot, même s’ils sont supporters du PSG. Il y a de petits chambrages qui se font (rires).
À titre personnel, ça donne quoi Joffrey Sclear au foot ?
C’est difficile à dire (rires). De mon point de vue je me trouve plutôt pas mal, mais pour mes coéquipiers je ne suis pas terrible. En tout cas j’ai plaisir à y jouer même si ce n’est pas ma qualité première de jouer avec mes pieds. J’y ai joué deux ans quand j’étais petit, mais il a fallu faire un choix avec le basket. Sans regrets ! (rires).
Crédit Photo : URB
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