Avant la réception de l’Olympique Lyonnais dimanche, Lovro Majer était le joueur présent en conférence de presse. Retranscription complète de son passage, en anglais.
Première titularisation : Je me suis senti très bien. Je n’avais pas joué de match long depuis des mois, et j’en avais besoin. Je suis très content de la victoire.
Nouvelle passe décisive : Oui, j’en suis très heureux. Comme pour tous les joueurs, les buts et passes décisives sont importantes. Mais je suis surtout content de la victoire, et la bonne dynamique que nous avons.
Coups de pied arrêtés : Nous les travaillons à l’entraînement. Nous avons des joueurs et pas seulement moi, spécialement Bourigeaud, il fait un très bon travail. Les défenseurs sont bons pour marquer également. C’est pourquoi nous marquons tant. Il faut frapper les ballons du mieux possible et espérer que quelqu’un soit à la réception. Nayef Aguerd est probablement le meilleur joueur que j’ai vu jouer de la tête. Il est très bon, il saute vraiment haut et sent où la balle arrivera.
Position en 4-4-2 : Je me suis senti très bien. Je peux jouer n’importe où le staff ou l’équipe a besoin de moi. Je m’y sens bien, avec le ballon la plupart du temps, pouvant faire jouer l’équipe, donner des bonnes passes aux autres joueurs. Je suis plus loin du but mais ça ne change rien. Je suis très heureux à ce poste.
Association avec Flavien Tait : Ce n’est pas à moi de répondre, mais oui. Hier nous l’avons fait lorsqu’il est entré, comme face à Troyes. Je pense que nous jouons tous les deux bien, je peux jouer avec n’importe qui. On verra.
Consignes du coach : Il ne me demande rien de bien différent par rapport à avant. Dans le football moderne, il faut courir beaucoup, être intelligent, être agressif, toujours être bien placé pour être dangereux. On ne me demande rien de différent par rapport aux autres joueurs, nous savons ce que nous devons améliorer en tant qu’équipe, et pour le moment nous faisons du bon travail.
Différence avec le championnat croate : Il y a de grosses différences. La plus grande est qu’ici tout est plus rapide. Les terrains aident à cela, mais il y a aussi plus de duels, de pressing, les joueurs sont plus rapidement sur vous. Mais je suis heureux de ça, et je ne pense pas que ce sera un problème.
Concurrence : Je le vis bien, j’ai eu ma blessure ce n’était pas prévu mais l’équipe a continué de bien fonctionner. Nous avions de bons résultats et nous jouons bien, donc je n’y pense pas. Je me prépare avant chaque match pour jouer. Rentrer en cours de jeu ou démarrer c’est la même chose pour moi. Je suis prêt.
Lyon : Je ne les connais pas vraiment, seulement des matchs que j’ai vu. Ils ont une bonne équipe qui joue bien. Mais je ne suis pas celui qui va les analyser. J’espère que ça ira bien face à eux.
Lyon davantage vu en Croatie grâce à Dejan Lovren : Oui, on peut le dire.
Rennes observé en Croatie grâce à lui : Oui, je pense que beaucoup de gens me suivent. Rennes est un grand club mais s’il n’y a pas de Croates à y jouer, les gens ne regardent pas beaucoup. Je pense que maintenant ils regardent davantage.
Intégration au vestiaire : Je ne peux pas citer de joueur avec qui je suis le plus proche réellement, car nous avons tous une bonne relation entre nous. C’est peut-être l’équipe où l’on m’a le plus aidé à mes débuts. Les gens travaillant au club depuis longtemps, le coach, son staff, les joueurs, tout est familial. Tout le monde m’aide. C’est peut-être la raison pour laquelle on joue bien et qu’on a de bons résultats.
Son Français : « Un peu » (rires) Ça se passe bien, ce n’est pas facile à apprendre. Mais j’essaye et j’espère que d’ici 6-7-8 mois, je pourrai mieux parler.
Sélection : Un objectif ? Bien sûr, c’est l’un des objectifs que j’ai et que j’ai toujours eu. Il y a une très bonne équipe en ce moment, la meilleure qu’il y ait jamais eu, surtout avec les milieux de terrain : Modric, Kovacic et d’autres. Je dois d’abord bien jouer ici.
Moins de pression à Rennes qu’en Croatie : Peut-être. En Croatie, surtout si tu joues au Dinamo, on attend que tu gagnes à chaque fois, en tant que meilleure équipe du championnat. Je n’ai jamais eu vraiment de pression, j’ai toujours aimé jouer au football. Ça n’a pas changé.