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Quel rôle pour César Arghirudis pendant les matchs du SRFC ?

18 novembre 2021 à 12h40

Dans un entretien accordé à France Bleu Armorique, l’analyste vidéo César Arghirudis est revenu sur son rôle pendant les rencontres.

« Déjà, la journée du match il y a la causerie du coach et la mise en place du plan de jeu auprès des joueurs. Il y a une causerie à mettre en place, le coach est friand de l’analyse vidéo, donc on est travaille sur des images pour sa causerie, généralement deux heures à peu près avant le match. Ensuite, à une heure du match, on récupère la composition de l’équipe adverse. Là, très rapidement, on doit vite savoir la mise en place du système de l’adversaire, savoir si ils sont dans ce qu’ils font d’habitude, ce qui change, on s’adapte à ça. Ensuite, il y a un travail individuel, on crée des fiches individuelles qu’on expose dans les vestiaires, que ce soit à domicile ou à l’extérieur. Ça permet à nos propres joueurs d’avoir des informations faciles à lire tout de suite dans le vestiaire. Que ce soient les pieds forts, la taille, l’âge, deux ou trois données statistiques sur le joueur.... Nos attaquants peuvent lire les infos sur leur défenseur direct etc. » confie t-il à FBA.

« On met ça en place avant le match dans le vestiaire, on donne les dernières infos avec les adjoints. C’est un travail collectif, je ne suis pas tout seul à avoir ces infos. Les adjoints aussi travaillent là dessus. On est plusieurs à donner des informations si besoin. » précise Arghirudis, avant de détailler plus précisément.

« Je suis en relation avec Dimitri Farbos, du début jusqu’à la fin du match. Et l’objectif, c’est de vite s’adapter. Si on est surpris par l’adversaire ou s’il y a un thème en particulier ou une zone où on se fait avoir, on essaye de vite réagir. En général, je conforte le ressenti qu’ils peuvent avoir sur le banc. Si c’est un match où on a un peu plus la possession, on va être sur "qu’est ce qu’on peut mieux faire ou qu’est ce qu’on ne fait pas assez ?" Si on est sur un match où l’adversaire a un peu plus de possession, où ils nous ont mis en danger, on se demande "qu’est ce qu’ils ont fait pour nous mettre en difficulté ?" Et là, ça va être un retour plutôt défensif. On n’est pas que sur notre propre équipe ou que sur l’adversaire. C’est selon le scénario du match, les 15 premières minutes, "qu’est ce qui peut nous mettre en danger ou comment nous, on peut mieux mettre en danger l’adversaire ?" Et ensuite, c’est de la communication pendant longtemps. Pendant le match, c’est Dimitri qui a l’oreillette, mais le coach peut lui donner une information qui m’est remontée. Et ensuite, par ces échanges là, on fait une mini-analyse que je propose ensuite au coach à la mi temps. Donc je descends un peu plus tôt à la mi temps pour pouvoir lui proposer ça. On est équipés d’écrans à domicile. On l’est aussi à l’extérieur avec des vidéoprojecteurs portables, des toiles qu’on peut mettre dans les stades. Dans 95% des stades on a toujours un retour vidéo. Ça permet au coach de s’appuyer là-dessus sur le côté tactique et ensuite d’être plus dans le côté motivationnel et mental. »