Samedi soir au stade Marcel-Picot, il fera un temps à ne pas mettre un footballeur dehors. Pourtant l’AS Nancy-Lorraine et le Stade rennais devront bel et bien se départager, et ce malgré une température qui pourrait être de -10°C au coup d’envoi.
Avec l’installation d’une pelouse synthétique il y a un an et demi, il n’y « aura aucun risque de report de la rencontre », avance le club nancéien dans un communiqué publié sur son site web officiel. Enneigée plus tôt dans la semaine, la surface de jeu a été déblayée mardi dernier, puis traitée de façon à ce que le sol ne gèle pas, et que la pelouse soit débarrassée de son humidité.
Le 14 janvier, la venue de Lorient à Nancy avait donné lieu à une série de glissades de la part des vingt-deux acteurs, en raison du froid et d’un taux d’humidité trop important. Cette fois, « vu que la météo annonce un temps froid et sec, il n’y aucun risque que la surface gèle et devienne glissante », assure le responsable sécurité de l’ASNL.
Reste évidemment que joueurs et supporters devront forcément souffrir de ces températures presque polaires. L’attaquant lorrain Djamel Bakar affirme vouloir « réchauffer » les supporters nancéiens par un résultat face aux Rennais. Mais pour cela, les joueurs de Jean Fernandez devront se réchauffer eux-mêmes : à l’issue de l’entraînement mercredi dernier, l’ancien rennais Benjamin Moukandjo affirmait « ne jamais avoir eu aussi froid de [sa] vie ».