Dans un entretien accordé à Ouest-France, Hamari Traoré revient sur son rôle de capitaine du Stade rennais.
« Je suis « né » capitaine. J’ai ça en moi, je n’ai pas besoin du brassard pour aller vers les gens et montrer ce côté leader. Quand j’étais à l’Académie Jean-Marc Guillou, dans la rigolade, on m’appelait « le capitaine des Académiciens », bien avant que j’imagine faire une carrière. J’ai toujours eu le souci d’aider les autres, ceux qui sont en difficulté. De montrer l’exemple aussi. C’est Hamari, ça. Je pense avoir toujours eu ce comportement. » confie le latéral droit, qui joue également un grand rôle pour les jeunes.
« Je l’ai toujours fait. À l’Académie, j’étais de la première génération. Il y avait la deuxième génération avec Haïdara, Bissouma, Kouamé… Ces jeunes-là, je les « protégeais », je les faisais se coucher à 21 h. Au Stade Rennais, quand un jeune monte avec nous, c’est difficile pour lui. Il peut avoir peur, être intimidé par les pros. Moi, je m’approche de lui pour lui dire de rester lui-même, de ne pas se prendre la tête. De se faire plaisir. Il n’y a pas de complexe à avoir avec Hamari Traoré ou Benjamin Bourigeaud. Je lui dis : « joue, fais ce que tu sais faire ». J’essaie de les rassurer. »