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Costil : « Être dans la continuité de Douchez ou Čech »

12 janvier 2012 à 16h21

Samedi soir, Benoît Costil retrouvera le stade Michel-d’Ornano, celui de ses débuts avec son club formateur, le Stade Malherbe de Caen. Interrogé sur le site web du magazine France Football, le gardien du Stade rennais confie avoir un « sentiment particulier » à ce sujet.

« C’est le club où j’ai voulu réussir et où je n’ai pas réussi. Après, il y a cette fierté d’y aller avec un club de L1, qui plus est le Stade rennais, un club du top niveau en France », se félicite le portier bas-normand. Lui qui retrouvera ce week-end le « club de [son] cœur » ne regrette pas d’avoir été poussé vers la sortie par les dirigeants malherbistes il y a deux ans et demi. « Ne dit-on pas : « Nul n’est prophète en son pays » ? Chacun a son histoire, argumente Costil. Le fait de ne pas réussir à Caen a été un déchirement, mais aussi une source de motivation pour réussir ailleurs. Pour l’instant, je suis sur la bonne voie, mais je n’ai pas encore complètement réussi, j’en veux plus... »

Désormais installé comme titulaire en Ligue 1, le gardien rennais se félicite de son début de saison. « J’ai vécu cette arrivée en Ligue 1 avec beaucoup de passion et d’énergie. En plus, je ne suis pas passé d’un club de L2 à un club de L1 banal : c’est Rennes avec la Coupe d’Europe et des obligations de résultats. C’est un gros palier à franchir », fait-il remarquer.
Pour autant, Benoît Costil mesure encore le chemin qui lui reste à parcourir pour parvenir à atteindre le très haut niveau. « À court ou moyen terme, mon objectif est d’être dans la continuité des grands gardiens, comme Douchez ou Čech, qui sont passés par Rennes et y ont progressé, explique l’ancien caennais. Je ne suis pas Petr Čech, j’ai la tête sur les épaules. Je suis lucide, ce qui ne m’empêche pas de vouloir aller le plus haut possible. Je veux m’imposer, être bon, qu’on se dise que je suis fiable ». Un objectif pour lequel il est manifestement sur la bonne voie.