La Ligue de Football Professionnel a publié vendredi les comptes des clubs professionnels pour la saison 2013-2014. Le Stade rennais présente au titre de cette saison une lourde perte (-15,2 millions d’euros), après un exercice précédent légèrement déficitaire (-0,7 M€).
Si le chiffre d’affaires du club avait atteint un record en 2011-2012 (54,4 M€), pour chuter lourdement en 2012-2013 (42,6 M€), il s’est désormais stabilisé par rapport à la saison précédente (42,6 M€ également). Mais, dans le même temps, Rennes enregistre une forte hausse de sa masse salariale (de 36,8 M€ à 41,2 M€), qui représente désormais 97 % de son chiffre d’affaires. Ainsi, le résultat opérationnel hors mutation (c’est-à-dire sans intégrer les transferts), déjà négatif la saison précédente (-7,5 M€), continue de se creuser en 2013-2014 à -12,9 M€ et est dans le rouge pour la troisième année consécutive.
Si la saison précédente, le Stade rennais avait pu compenser un résultat opérationnel hors mutation négatif par une balance des transferts largement positive (9,4 M€, après toutefois une perte de 10,9 M€ en 2011-2012), le résultat des opérations de mutation (-3,9 M€) vient cette fois creuser un peu plus la perte opérationnelle. Le tout donne ainsi un résultat net lourdement déficitaire (-15,2 M€).
« Sur la saison 2013-2014, le Stade rennais a fait le choix sportif de renforcer son effectif. La dégradation de son résultat opérationnel résulte de l’impact défavorable de son classement en fin de saison et de la hausse de sa masse salariale, qui a été par ailleurs pénalisée par la forte augmentation de la taxe sur les hauts revenus [NDLR : 2 millions d’euros]. Dans un contexte de maintien de son effectif, les plus-values sur mutation réalisées au cours de la saison ne permettent pas de combler ce déséquilibre comme sur l’exercice précédent », se justifie le club breton, qui a notamment recruté Ola Toivonen et Paul-Georges Ntep lors du mercato d’hiver 2014.