Lundi soir, lors de l’émission Pleine Lucarne, Olivier Monterrubio a confié ses sentiments suite à son départ précipité mercredi dernier.
Pouvez-vous expliquer les raisons de votre départ ?
Quand jai su qu’un joueur comme Olivier Thomert, qui joue un peu dans mon registre, arrivait à Rennes - j’allais donc me retrouver sur le banc-, j’ai tout de suite décidé de partir à Lens, de rejoindre ce club qui est aujourd’hui 2ème du championnat.
Certains à Rennes ont le sentiment que vous avez été poussé vers la sortie. Est-ce que vous partagez ce sentiment ?
Oui un petit peu. Ça faisait six ans que j’étais au Stade Rennais. J’ai toujours essayé de donner mon maximum pour le club. Cette saison ça a été plus difficile, je me suis retrouvé sur le banc. Moi, j’ai vraiment envie de jouer, de prendre du plaisir sur le terrain et ce n’était pas le cas. J’ai été poussé de cette façon vers la sortie. À présent, je suis très content d’avoir trouvé et d’avoir signé dans un club tel que Lens.
Comment réagissez-vous aux propos de Pierre Dréossi qui, au lendemain de votre départ, a mis en cause votre « remise en question permanente », le fait que vous étiez en situation d’échec ou que vous n’avez été performant que lors de la présence de Frei ?
J’ai été très surpris et très déçu à la fois par Pierre Dréossi. On avait un accord disant que chacun de son côté ne devait « casser » qui que ce soit. Donc je suis très déçu par rapport à cela et sur ce qu’il a dit par rapport à moi et Alexander Frei, que je n’étais bon qu’avec lui, car lorsque l’on a connu des entraîneurs comme Halilhodžić et Bölöni, il faut se remettre en question chaque week-end.
Propos recueillis par Arnaud Benchetrit pour TV Rennes 35