Pour justifier la défaite de son équipe ce samedi soir, Guy Lacombe a mis en avant devant la presse la décision de M. Thual de siffler (injustement selon lui) penalty sur la main de Nampalys Mendy à la 63ème minute du match.
Estimant que ses joueurs avaient « fait le match qu’il fallait » tandis que les Rennais avaient réalisé un « non match », Lacombe a expliqué la décision de M. Thual comme ayant été influencée par les déclarations mercredi de Frédéric Antonetti après Marseille - Rennes (voir précédemment).
« Après Marseille, ils ont fait le nécessaire pour qu’on puisse prendre un penalty pareil, a affirmé l’ancien entraîneur rennais. C’est quand même dommage de perdre sur un fait de jeu pareil. On ne mérite pas de perdre ce soir ».
Répondant à son prédécesseur sur le banc rennais, Antonetti a lui pointé du doigt un autre « fait de jeu », oublié par Lacombe. « Vous parlez de ce penalty, mais vous ne parlez pas du penalty sur Montaño qui est encore plus flagrant », a rappelé le technicien. Quelques minutes après l’ouverture du score, l’attaquant rennais s’était en effet écroulé en pleine surface, visiblement retenu à l’épaule par le Monégasque Adriano.
« Il peut y avoir débat », reconnaît cependant Antonetti. La règle laisse en effet une part d’interprétation à l’arbitre, celle-ci affirmant qu’une faute doit être sifflée si le joueur « touche délibérément le ballon de la main » (Voir les lois du jeu, p. 35). Mendy a t-il stoppé volontairement le ballon de la main ? M. Thual a estimé que oui.
Quant à Guy Lacombe, se souvient-il qu’il lui est déjà arrivé de réclamer que soit sifflé un penalty en pareille circonstance ? En avril 2009, lors d’un... Monaco - Rennes, le technicien aveyronnais et l’ensemble des dirigeants rennais, Pierre Dréossi en tête, avaient fustigé la décision de M. Poulat de ne pas siffler penalty suite à une main - similaire à celle de Mendy - d’un joueur monégasque en pleine surface. « Le corps arbitral a trop influencé ce match pour que l’on puisse espérer un quelconque résultat », avait alors accusé Lacombe, après la défaite de son équipe (1-3). Un an et demi plus tard, la décision prise par l’arbitre est différente. Le discours de Lacombe, lui, reste le même.