Contrairement à leur habitude, les Rennais n’ont pas effectué la rituelle reconnaissance de la pelouse, avant la rencontre samedi. Une décision prise par Frédéric Antonetti, afin de garder ses joueurs sous pression. Au menu dans le vestiaire, un conditionnement entre quatre yeux, chaque joueur y ayant eu droit tour à tour.
« Il faut se concentrer sur le match, affirmait Antonetti après la rencontre, dans des propos relayés par L’Équipe. Les embrassades, c’est après le match. Je l’ai fais plusieurs fois à Bastia. Si je peux amener ça, je le ferai. Il faut être dur et guerrier ».
Visiblement, le technicien corse a été entendu. Non seulement au vu du résultat du match et de la prestation de ses joueurs, mais aussi à les entendre après la rencontre. « Le coach a trouvé les mots pour nous motiver et nous faire sortir de nos gonds, reconnaissait Jean-Armel Kana-Biyik. Sur le terrain on n’avait qu’une envie : tout arracher ».
Capitaine de son équipe, Romain Danzé expliquait lui que son entraîneur avait « voulu qu’on reste dans notre bulle et dans notre concentration. Qu’on ne s’éparpille pas avant le match et qu’on démarre fort la partie ». Quant à Victor Hugo Montaño, il employait plus volontiers des métaphores viriles pour expliquer l’état d’esprit du soir. « Le coach voulait un match de guerriers, avec de la grinta, expliquait le Colombien. Il faut retenir ça. Comme on dit vulgairement, on a laissé les c... sur le terrain ».