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Paris SG - Stade Rennais : Dréossi ne décolère pas

2 octobre 2007 à 23h51

Interrogé dans la soirée sur les ondes de RMC, le manager general rennais Pierre Dréossi a fait part de son mécontentement envers la décision de la LFP d’avancer les rencontres de samedi soir à 19h00 en raison du match de rugby opposant la France à la Nouvelle-Zélande à 21h00.

« On n’était déjà pas d’accord pour jouer samedi, là c’est de pire en pire. Bientôt on n’aura même pas le temps de prendre la douche pour un match qu’il faudra en jouer un autre », a t-il ironisé.
« On va finir le match vers 22h30 s’il n’y a pas de prolongation en Coupe d’Europe le jeudi. On va les faire dormir, après on va partir à Paris
et on va devoir partir de l’hôtel vers 16h00 pour jouer à 19h00, c’est de pire en pire
 ».

« Pour les clubs européens, dans cette période où il y a beaucoup de matches, ç’aurait été intelligent de les décaler au dimanche.
Jouer le match à 19h00, ça prouve encore plus l’improvisation. Jouer le samedi quand on a joué le jeudi en Coupe d’Europe, ce n’est bon pour personne : ni pour les joueurs, ni pour l’entraîneur, ni pour les spectateurs
 », continue Dréossi.

« C’est dommage. On dit qu’il faut des buts, mais il faut de la fraîcheur pour marquer des buts, on dit qu’il faut du spectacle... Nous, on va jouer contre une équipe qui aura eu huit jours, ou même quinze jours pour préparer le match.
C’est dangereux pour tout le monde, dangereux pour la santé des joueurs, des entraîneurs, et obligatoirement la qualité du spectacle n’est pas terrible
 ».

Le Stade Rennais possède néanmoins l’avantage de disposer d’un bon matelas d’avance face au Lokomotiv Sofia, ce qui n’est pas le cas du RC Lens, lui aussi obligé de jouer jeudi et samedi.
« Une bonne partie de l’effectif va pouvoir préparer Paris, mais il n’empêche que quelques joueurs devront jouer les deux matches », tempère Pierre Dréossi. Cependant, « on a la chance d’avoir fait un résultat relativement correct, et on va pouvoir - j’espère - gérer le match retour, donc faire tourner un peu l’effectif. Si on avait fait 1-1 ou 2-1, on ne se poserait pas cette question ».