Arrivé au mercato d’hiver, Julian Esteban, le « pari sur l’avenir » de Pierre Dréossi, n’aura disputé que quelques minutes de jeu en Ligue 1 cette saison, ainsi que onze rencontres de CFA. La dernière, samedi dernier, n’aura duré que huit petites minutes pour le Suisse, qui s’est fracturé la clavicule.
« J’étais au duel. Je suis retombé sur l’épaule en pivotant. Mal. J’ai entendu un “crac”. Et j’ai quitté le terrain pour l’hôpital où je suis encore. Le rétablissement complet prendra six à huit semaines », confie Esteban à la Tribune de Genève.
Auteur de trois buts avec la réserve, il mesure l’écart de niveau entre championnats français et suisse. « Je ne pensais pas qu’il y aurait une telle différence athlétique et physique entre la France et la Suisse. Dans les tests, à Servette, j’avais plutôt l’habitude d’être devant mes coéquipiers. Bien devant même. À Rennes, j’étais dans les derniers. En tout cas loin des meilleurs. Alors j’ai dû bosser très fort pour combler le retard. »
« Le pire, c’est que les grosses charges de travail m’handicapaient le week-end dans mes performances. Ce dont Rennes était conscient. »
Victime de pépins physiques au genou et à la hanche « à cause desquels [il n’a] jamais pu aligner un mois complet d’entraînement », Esteban confirme que « ces six premiers mois ont été difficiles ». « Je n’ai pas douté de mon choix, mais de moi. Franchement, parfois je faisais de telles performances pourries que je ne comprenais pas pourquoi rien ne marchait. »
« Il faut que je me remette rapidement et que je commence la préparation dans un mois, comme prévu, avec Rennes. Et après on verra », conclut-il.
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