La Ligue de Football Professionnel a communiqué vendredi les comptes des clubs de Ligue 1 et de Ligue 2 pour la saison 2005-2006. Avec un résultat net positif de 27,7 millions d’euros en Ligue 1 et 5 millions d’euros en Ligue 2, après cinq années de déficit, les clubs professionnels français ont réalisé leur meilleur résultat depuis douze ans.
Si le résultat net du Stade Rennais Football Club sur la saison 2005-2006 est « en sensible amélioration par rapport à l’exercice précédent » (+3,74 millions d’euros), les comptes du club restent toujours dans le négatif avec une perte de 2,4 millions d’euros sur la saison dernière.
Pour la deuxième saison consécutive, la “contribution compétition” - c’est-à-dire la différence entre les produits (billetterie, sponsors, subventions et surtout droits audiovisuels) et les charges (frais de déplacements, d’organisation des matches et surtout salaires) - est bénéficiaire.
« Cet équilibre a été obtenu par une augmentation des droits audiovisuels [NDLR : ils ont rapporté 24,3 millions d’euros] et des ressources propres du Stade Rennais FC, y compris celles liées à la participation à la Coupe UEFA fin 2005 », souligne le club.
« Sur 2006/2007, ce bénéfice opérationnel devrait diminuer compte tenu des efforts complémentaires consentis sur la masse salariale ». Une masse salariale qui a déjà augmenté en 2005-2006 de 4,7 millions d’euros par rapport à la saison précédente, s’élevant à 21,2 millions d’euros.
La “contribution mutation” - c’est-à-dire les revenus ou pertes liés aux transferts de joueurs - est positive (2,4 millions d’euros). Le Stade Rennais a en effet touché 12,86 millions d’euros pour la vente de ses joueurs, pour 10,47 millions d’euros dépensés.
« Cet élément ne doit s’analyser qu’en fonction de la politique sportive sur plusieurs saisons. » La “contribution mutation” « était négative la saison précédente [NDLR : perte de 6 millions d’euros] du fait de recrutements opérés sans sortie importante », prévient le Stade Rennais Football Club.
« La saison 2005/2006 a été marquée par une progression des investissements consentis tant sur l’effectif professionnel [NDLR : comprendre une augmentation des salaires] que sur les infrastructures commerciales », commente le club.