Nicolas Douchez, gardien du Stade rennais, a intégré l'équipe de France pour la première fois la semaine dernière. Samedi, après la rencontre contre les Iles Féroé, il a livré ses impressions de néo-Bleu.
Le Mensuel : Qu’est ce que ça fait de s’échauffer avec l’équipe de France ?
Nicolas Douchez : « C’est toujours sympa. Vous m’auriez dit cela il y a un an, j’aurais été aux anges. Je peux vous dire que je profite de tous ces moments. Désormais, je vois ce qu’est le très, très haut niveau. »
Raymond Domenech a annoncé qu’il ferait probablement tourner son effectif mercredi, face à l’Autriche. Vous croisez les doigts pour figurer sur la feuille de match ?
« Je ne suis pas du tout dans cette optique. Pour le moment, je prends juste ce que l’on me donne. Cette expérience ne représente que du bonus pour moi. »
Vous avez la sensation d’avoir progressé pendant cette semaine avec les Bleus ?
« Je ne peux pas affirmer que j’ai progressé. Je me suis imprégné de l’ambiance, j’ai beaucoup écouté… J’ai beaucoup appris de cette expérience extraordinaire. »
Après une semaine en équipe de France, vous avez su trouver votre place dans le groupe ?
« On ne peut pas arriver et se faire une place d’entrée dans un groupe comme celui-ci. Je suis arrivé sur la pointe des pieds. Petit à petit, je fais mon trou. Avec de tels joueurs, c’est impossible d’arriver avec ses gros souliers. »
L’intégration a dû être simplifiée grâce à la présence de Rod Fanni, votre coéquipier au Stade rennais…
(Rires) « Pour moi, Rod a été un vrai guide. Il m’a vraiment mis à l’aise et ouvert les portes. Heureusement qu’il était là pour me simplifier la tâche. »
Il a pourtant dit qu’il ne vous "louperait" pas pour votre bizutage : le traditionnel speech devant vos nouveaux coéquipiers. Vous avez eu le temps de le peaufiner depuis ?
(Il s’agace) « Il faut arrêter avec ça. Ce speech, je ne le ferai pas ! »
Propos recueillis par Banjamin Keltz - Le Mensuel de Rennes
Crédit photo : www.lemensuelderennes.fr
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