Alors que le jeune Tongo Hamed Doumbia a signé il y a quelques jours un premier contrat professionnel de trois ans avec le Stade Rennais, son ancien club de Châteauroux est lui plutôt amer.
Et pour cause, le club castelroussin avait lui aussi proposé un contrat de trois ans au joueur, qui a préféré rejoindre la Bretagne. Une opération qui aurait été impossible l’an dernier, lorsqu’un club français n’avait pas le droit de se "servir" de cette façon chez un autre club français.
Pour éviter que de trop nombreux espoirs choisissent de s’exiler (particulièrement ceux évoluant dans des clubs de L2), la législation a donc changé. Et Doumbia a pu signer à Rennes malgré la proposition de ses anciens dirigeants.
Ceux-ci sont donc forcément consternés. Dans les colonnes du quotidien La Nouvelle République, le directeur administratif du club berrichon stigmatise le jeune milieu de terrain : « C’est dommage, il y a des gens qui n’ont pas de mémoire. On forme des joueurs afin qu’ils jouent chez nous avant tout... ».
Au-delà de l’aspect sportif, Châteauroux ne reste cependant pas bredouille au niveau financier. Le Stade Rennais, ayant débauché un joueur qui s’était vu proposer en bonne et due forme un contrat par son club formateur, devra verser une indemnité de formation à la Berrichonne.
Le joueur n’ayant évolué que deux ans dans l’Indre, celle-ci reste relativement peu élevée. La Nouvelle République évoque un montant de 100 000 euros.