En juin, Pierre Dréossi était remercié par la famille Pinault après onze années passées au Stade Rennais Football Club, où il était arrivé au poste de manager général en 2002. Une éviction qu’il assure, interrogé par 20 Minutes, avoir « très vite digérée ». L’indemnité de départ de deux millions d’euros qu’il aurait perçue - montant avancé par France Football, Ouest-France évoquant également une somme correspondant à 24 mois de salaire - a, il est vrai, sans doute facilité les choses. « On était arrivés au bout de l’histoire. Elle n’était pas trop mal. On verra si [mes successeurs] font mieux », poursuit Dréossi.
L’ancien manager général du club breton aurait-il, lui, fait mieux ? « Oui, parce que ça se passait mieux. Il y a eu, par obligation ou subi par l’entraîneur, le fait de se retrouver sans direction. Si tu prends un nouvel entraîneur, mais que tu gardes le manager général ou le directeur sportif, ok, mais là, ça fait beaucoup de changements », affirme Pierre Dréossi, qui réfute par ailleurs les rumeurs qui avaient fait état de sa candidature au PSG.