Avant le déplacement à Montpellier vendredi soir, Birger Meling était le joueur présent en conférence de presse ce jeudi.
Lutte en haut de championnat : On est humains donc on sait que c’est un championnat très serré. Le plus important pour moi est qu’on se regarde nous, nos performances, nos matchs. C’est comme ça qu’on arrivera à nos ambitions en fin de saison. Si on est trop fixés sur notre positionnement en temps réel, ça peut nous stresser. Ça peut être compliqué à gérer. Le classement change chaque semaine. Le plus important est d’être focus sur nous.
Objectif : L’objectif est toujours la saison prochaine de jouer l’Europe. Après on verra, le championnat est serré. Fin mai on verra.
Ecart de niveau dans un match : C’est un peu de mental. En décembre on a joué beaucoup de bons matchs et on n’a pas eu de réussite, et eux ont marqué. C’est le foot, c’est pour ça qu’on aime ce jeu aussi, on ne sait jamais comment ça va se passer. On a besoin de gagner un peu plus de victoires 1-0 ou 2-1 et pas toujours des 4-1 ou 6-0. C’est quelque chose qu’on travaille. Ça sera important pour nos ambitions, un peu de régularité. On voit comment régler les moments difficiles dans un match.
Etre meilleur à l’extérieur : C’est un peu normal. Ici au Roazhon, on a toujours le public avec nous, dans notre maison on est toujours bien ici. Parfois à l’extérieur on a besoin d’être plus costauds avec l’ambiance. Je suis sûr qu’on va trouver des solutions.
Niveau de Français : C’était quelque chose d’important. Je voulais m’intégrer dans la vie. La vie sociale est quelque chose d’important. Si je ne me sens pas bien en dehors du terrain, je ne ferai pas de bonne prestation. C’est un cadeau d’avoir l’opportunité de parler plusieurs langues. J’ai eu un peu de chance, j’ai choisi le Français à 13 ans en Norvège. J’avais déjà les bases en arrivant à Nîmes, j’étais motivé, j’ai travaillé chez moi, j’ai pris des cours avec une professeure à Nîmes. Ça fait du bien quand tu entends et parles tous les jours, ça vite.
Changer le style offensif de l’équipe : On peut le faire. A Paris on a été tellement bien défensivement. On sait qu’on sait le faire. A l’extérieur, peut-être qu’on a besoin de défendre plus. On ne doit pas être trop stressé si on a 5-10 minutes comme ça, car on sait qu’on est assez costauds. Si on arrive à ne pas trop stresser, ça sera quelque chose de bien pour l’équipe. Je ne suis pas sûr que stress soit le bon mot. Parfois tu as un peu de chance, parfois non. On travaille ça tous les jours pour voir comment on peut le régler.
Marquer de beaux buts collectivement : Ça compte pareil qu’un autre but. Un but est un but. On travaille ça tous les jours dans le jeu avec ou sans ballon. On a trouvé un système qui marche, et on a des joueurs de talent, la recette pour le faire.
Moments compliqués / Concurrence avec Truffert : C’est comme ça dans un club comme Rennes. On a de l’ambition en championnat et en Europe. On a un grand effectif, 2-3 joueurs pour chaque poste. A l’entraîneur de choisir. Le onze qu’il mettra sera le meilleur pour ce match là, il regarde un peu plus loin que le joueur pour garder l’état d’esprit dans l’équipe. Le plus important est qu’on est tous ensemble et on a toujours le même objectif, que l’équipe gagne et prendre le plus de points possible. Je suis content de ne pas être le coach. Ce n’est pas facile de faire ses choix.
Montpellier : Ils ont fait un bon début de saison, ils sont trois points derrière. C’est une équipe qui aime aller vite vers l’avant, on doit bien gérer ça. Ils ont beaucoup de joueurs de talents à gérer. Ça sera un bon match.
Concurrent direct : Bien sûr on veut toujours être efficace, contre des concurrents directs ou des équipes plus bas dans le classement. On va attaquer le match pour prendre les trois points.