Au lendemain de l’annonce du recul du Stade rennais à la deuxième place du classement des centres de formation français, l’État-major rouge et noir a réagi à cette nouvelle dans les colonnes de Ouest-France.
Un mini-évènement que Pierre Dréossi et Patrick Rampillon attribuent à deux facteurs, que Stade Rennais Online évoquait déjà hier matin (voir précédemment).
« On a eu un trou sur les promotions 1991 et 1992, qui a fait partie des causes de la descente de l’équipe B en CFA2 », explique ainsi le manager général. Moins brillantes que les précédentes, ces deux générations (comprenant Jebbour, A. Diallo, Rouger ou encore Julienne) n’ont que peu alimenté l’équipe première, ce qui a notamment conduit le club à recruter plusieurs joueurs en post-formation, dont Abdoulaye Sané et Fantamady Diarra.
De son côté, le directeur du centre de formation met en avant le fait que « les prestations de Romain Danzé et Julien Féret n’ont pas été comptabilisées par la DTN, étant âgés de 25 ans et plus. En intégrant ces deux joueurs, on aurait gagné environ 700 points et on se serait retrouvé devant Sochaux ». Dans ses critères de classement, la fédération n’incite pas à ce que les clubs formateurs conservent longtemps leurs éléments...
Enfin, comme on pouvait s’y attendre, Pierre Dréossi a profité de cette annonce pour appuyer sa volonté de redéfinir la "formation de l’individu", à travers le comportement des jeunes joueurs. « Il me semble nécessaire d’avoir des joueurs sortant du centre de formation qui aiment leur club, précise le manager général. On a les moyens de donner une très bonne éducation à nos jeunes talents. On va travailler ça. Cela passe par plusieurs choses, comme le recrutement, le discours et la discipline ». Sur le plan scolaire, tout n’est - en tout cas - pas à jeter : tous les joueurs ayant passé le baccalauréat cette année ont été reçus à l’examen, un seul ayant dû passer par les rattrapages pour l’obtenir.