Le Stade rennais, au même titre que l’AS Saint-Étienne, s’est vu infliger par la Ligue de Football Professionnel une amende de 50 000 euros pour l’envahissement de terrain ayant suivi la qualification en finale de Coupe de la Ligue face à Montpellier (2-0, le 16 janvier). Une sanction immédiatement dénoncée par Pierre Dréossi, qui indiquait - avec le président de l’ASSE Bernard Caïazzo - ne pas vouloir en rester là.
La LFP, par la voix de Pascal Garibian (président de la commission de discipline), a justifié sa décision dans France Football. « On a pris en compte le caractère festif et bien accompagné par l’ASSE et Rennes, sinon la sanction aurait été plus lourde. Mais ça reste potentiellement dangereux, avec des risques d’accidents, de piétinements, de chutes. On ne peut pas signer un blanc-seing. Sinon, les cas se multiplieront avec cette jurisprudence. Et imaginez alors qu’il y ait un accident. On devrait, nous aussi, rendre des comptes sur ce laisser-faire », a expliqué l’ancien arbitre international.