On le sait, les efforts de la cellule de recrutement rennaise se sont désormais portés sur la recherche du remplaçant de Stéphane Mbia.
Depuis le début de la période du mercato, nombreux sont les noms qui ont pu circuler : Cheik Tioté (Twente), Ibrahima Niasse (Neuchâtel) ou encore Rasmus Elm (Kalmar), autant de noms copieusement commentés, sans pour l’instant se concrétiser.
Depuis de nombreuses semaines, le nom d’Alexander Tettey, international norvégien d’origine ghanéenne âgé de 23 ans, revient avec insistance.
Rennes veut recruter Tettey (Pierre Dréossi a régulièrement avoué « travailler » sur ce dossier ; Tettey veut aller à Rennes (où il « aimerait beaucoup évoluer », selon ses propos) ; mais - et comme les transferts ont souvent des allures de triangle amoureux - le club actuel du joueur, Rosenborg, ne semble pas disposé à voir partir l’un de ses meilleurs éléments.
Actuellement en plein championnat (disputé en Norvège de mars à novembre), Rosenborg lutte pour le titre. Mais en proie à des difficultés financières, le club de Trondheim doit vendre quelques uns de ses meilleurs éléments, comme le Slovaque Sapara, que la rumeur envoyait également en Bretagne, il y a quelques temps.
Désireux de ne pas lâcher Tettey à bas prix, Rosenborg joue donc la montre. Et si le "feuilleton" tient en haleine certains supporters rennais, il a un retentissement d’ampleur nationale en Norvège, où Rosenborg est l’un, sinon le club phare du championnat.
Depuis plusieurs semaines donc, la presse norvégienne se délecte des derniers bruits autour de "l’affaire", et l’heure semble toujours être à l’attente.
Ce lundi encore, la rumeur du voyage de Pierre Dréossi à Trondheim (annoncée auparavant par L’Équipe) a été démentie par Erik Hoftun, ancien international norvégien, aujourd’hui directeur sportif de Rosenborg, dans les colonnes d’Aftenposten.
Tettey lui, a réaffirmé son intérêt pour un transfert à Rennes, tout en expliquant diplomatiquement qu’il est encore sous contrat avec Rosenborg, qui aura donc le dernier mot.
"L’affaire Tettey" n’a pas fini de faire couler de l’encre, que ce soit dans la capitale bretonne ou dans la presse norvégienne...