Fraîchement nommé entraîneur des gardiens du groupe professionnel rennais, Christophe Revel arrête de facto sa carrière de joueur.
Pourtant, le Costarmoricain se serait bien vu continuer l’aventure avec Vannes. « Jusqu’au bout, ma priorité c’était le VOC », affirme t-il aujourd’hui dans les colonnes du Télégramme.
Il lui restait d’ailleurs un an de contrat dans le Morbihan, et une prolongation de contrat lui avait été proposée. « Au mois de février, on me parlait de deux ans de contrat, relate Revel. Là, ça a été assez catégoriquement refusé. On ne me parlait plus que d’un an. Avec des conditions salariales de 30 à 40% en dessous de ce qui se fait en Ligue 2. C’est un moyen subtil de pousser un joueur à trouver un club sans en prendre la responsabilité ».
Au final, Revel aura saisi l’opportunité d’être « sur un banc de Ligue 1 avec des responsabilités », plutôt que sur un banc de Ligue 2 où il « n’en aurait pas eues ».
Le Stade Rennais, « c’est une maison que je connais, affirme Revel. Mon passage de deux ans au centre de formation m’avait beaucoup plu. Toutes les conditions étaient réunies ».
Reste un portier un peu amer devant l’attitude d’un club qu’il a accompagné du CFA jusqu’au Stade de France. « On m’a parlé toute la saison de respect, d’être "donneur"... Je suis déçu et surpris. Mais c’est le milieu du foot... C’est dommage ».
« Avant la finale au Stade de France, j’avais dit en rigolant que c’était mon jubilé. Je pensais que c’était mon dernier match de l’année, pas de ma petite carrière professionnelle », conclut-il.