Fortement mise à mal l’hiver dernier, alors qu’elle avait été refaite depuis peu, la pelouse du Stade de la Route de Lorient manque de soleil.
C’est du moins ce qu’estime une étude menée par l’Institut de la recherche agronomique (INRA), a confirmé, après avoir cartographié l’ensoleillement du terrain de jeu via 530 capteurs répartis sur toute la surface en herbe.
« Le rayonnement n’est pas homogène et il y a des parties de pelouse qui ne voient jamais le soleil et sur lesquelles le sol apparaît », estime Didier Combes, chercheur à l’INRA, interrogé par l’AFP. Contacté en avril dernier par la Mairie de Rennes - propriétaire du stade - ce dernier a réalisé son étude entre mai et juin, avant de modéliser les résultats pour obtenir explications et solutions possibles.
« Manifestement, les architectes qui ont réalisé les travaux ont pris en compte le confort du public mais pas la qualité de l’aire de jeu. Une des solutions envisageables est de remplacer les parties opaques du toit par des parties translucides. La ville est bien consciente que cela aurait dû être fait avant... », lâche, laconique, M. Combes. Un constat atténué par la possible influence d’autres facteurs tels que « l’irrigation, la fertilisation et le mode de tonte », ajoute t-il.
Du côté du club en tout cas, on s’en remet à la mairie, seule habilitée à faire quelque chose pour améliorer la pelouse du stade...