Sylvain Wiltord ne faisait pas partie du groupe qui affrontait Auxerre, ce soir, pour la 1ère journée de Ligue 1 (match remporté par Lyon, 2 buts à 0).
Aucune raison n’a été invoquée par les dirigeants lyonnais. Si Squillaci, Fred et Coupet étaient blessés, ce n’était pas le cas de Wiltord.
L’international français devait même jouer en match amical avec la réserve lyonnaise contre celle de l’AJ Auxerre cet après-midi.
Cette information confirme bien l’ambiance qu’il règne entre Sylvain Wiltord et l’Olympique Lyonnais, ou plus particulièrement Jean-Michel Aulas.
Dernière nouvelle, selon l’AFP, Bernard Lacombe s’est présenté devant les médias ce dimanche soir, en annonçant que « Wiltord n’avait qu’une envie, c’était d’aller au Paris Saint-Germain, le seul club qui l’intéressait mais cela n’a pas abouti. Il restera donc [à Lyon] ».
Les dirigeants lyonnais abattent de nouvelles cartes dans cette véritable partie de “poker menteur”. Ils mettent ainsi de nouvelles pressions sur les épaules de Wiltord et sur les dirigeants rennais qui, comme on le sait, sont en contacts avec le joueur depuis plusieures semaines.
L’homme de confiance d’Aulas nie également l’interêt de Sylvain Wiltord pour son club formateur alors qu’il encensait l’attaquant international il y a tout juste trois jours dans une interview diffusée sur la chaîne de télévision de l’OL. Il se prononçait clairement en faveur d’Alain Perrin qui souhaitait que Wiltord reste.
Lacombe montre par cette occasion qu’il n’est pas vraiment sur la même longueur d’ondes que J-M Aulas, qui souhaite, quant à lui, plutôt se séparer du joueur.
Cette attitude paradoxale de l’Olympique Lyonnais qui annonce que son joueur sera Lyonnais toute la saison alors qu’il était mis à l’écart du groupe le soir même est un véritable coup de bluff dans un dossier qui ne cesse de se compliquer.
Saint-Sernin, demeurait pessimiste au micro de Foot+ samedi soir. Mais il ne semble pas faire une croix sur l’attaquant international. Le mercato estival se termine le 31 août prochain et cette affaire ne semble toujours pas trouver son épilogue.