Un œil dans le rétro : Rennes - Bordeaux en 1996
Publié le 21 décembre 2011 à 00h57 parEn marge de la rencontre opposant le Stade rennais aux Girondins de Bordeaux, pour le compte de la 19e journée du championnat de France de Ligue 1, Stade Rennais Online vous propose de revisiter une rencontre mythique disputée entre les deux clubs, en mars 1996 au stade de la route de Lorient.
Contexte et avant-match
Alors que le Stade rennais cuvée 1995-1996 est encore en course pour décrocher une hypothétique qualification pour la prochaine campagne européenne, les hommes de Michel Le Milinaire, alias le « druide de Kergrist-Moëlou », ont l’occasion de frapper un grand coup dans leur folle chasse à l’Europe, en recevant les Girondins de Bordeaux de l’exceptionnel Zinedine Zidane, et ce, pour le compte de la 32ème journée du championnat de France de première division. À sept journées seulement de la fin de la saison, les coéquipiers de François Denis, l’habituel capitaine de route du SRFC, mais absent pour l’occasion, pointent à la dixième place au classement général avec quarante-trois unités au compteur. Dans le même temps, leurs adversaires du soir sont en très mauvaise posture et doivent débuter au plus vite leur « opération rachat ». En effet, avec une seizième place et trente-trois petits points, Bordeaux compte seulement cinq unités de plus que le dix-huitième et premier relégable au classement général provisoire, à savoir l’AS Saint-Étienne.
La réception des Girondins de Bordeaux s’annonce donc particulièrement intéressante et doit confirmer la bonne période de l’équipe bretonne. La victoire des « Rouge et Noir » est également devenue essentielle dans l’optique de la quête d’un strapontin européen en fin de saison. En outre, une qualification continentale par le biais du championnat serait une première dans la longue et riche histoire du club breton. Une rencontre d’autant plus attendue par le fidèle public du stade de la route de Lorient, que le Stade Rennais a l’énorme privilège d’être la première équipe à recevoir les vainqueurs du Milan AC. En effet, les coéquipiers de Bixente Lizarazu viennent juste d’éliminer le grand club italien quatre jours plus tôt, en les dominant largement sur le score de trois buts à zéro, grâce à un doublé de Christophe Dugarry et à une réalisation de Didier Tholot. Bordeaux obtient par la même occasion sa qualification pour les demi-finales de la Coupe UEFA. Un succès incroyable, qui vaut à l’équipe transalpine de Silvio Berlusconi d’essuyer sa première défaite européenne par trois buts d’écart depuis 1978. Les joueurs bordelais ont donc réalisé l’un des plus grands exploits d’un club français en coupe d’Europe, et sont ainsi reçus en terre bretonne avec les honneurs dus à leur nouveau standing.
En effet, ils ont fait frissonner les joueurs rennais, comme Stéphane le Garrec par exemple, qui s’enflamme à l’idée de recevoir les nouveaux héros girondins : « Ce sera effectivement un honneur de recevoir cette équipe. Pour ressentir des frissons lorsqu’on regarde un match de football à la télévision, il faut vraiment que celui-ci soit d’une très grande intensité et d’une très grande qualité technique avec énormément d’émotions. On a assisté à une rencontre extraordinaire ». De son côté, Olivier Dall’Oglio raconte : « Habituellement, je reste relativement calme mais j’ai explosé au dernier but. Je n’avais pas ressenti cela depuis les grands matches de Marseille et Saint-Étienne lorsque j’étais gamin. Je me suis régalé. Je comprends maintenant comment Metz a pu encaisser quatre buts quelques jours plutôt. C’est du très haut niveau ». Et les premières retombées de l’exploit réalisé par l’équipe girondine se font également ressentir au niveau de la vente des billets, puisque celle-ci connaîtra rapidement un léger frémissement.
« Cela met un peu de piment au rendez-vous de samedi. La qualification de Bordeaux aux dépens de Milan lui donne un peu plus de valeur et de motivation » explique François Denis. « Si le public ne vient pas voir cette équipe qui a livré un match fantastique avec un milieu de terrain brillant, c’est à désespérer » ajoute Michel Le Milinaire. « La force de Bordeaux, c’est de posséder de grands joueurs et surtout une très, très grosse individualité, Zidane, c’est un véritable régal. J’espère que les spectateurs un peu réticents de la route de Lorient viendront voir ce phénomène » surenchérit Yves Colleu, alors adjoint de Le Milinaire, et qui deviendra entraîneur principal la saison suivante. Le décor est donc planté côté stadiste. Le match revêt un caractère important et également historique. Yves Colleu prévient : « On sait déjà depuis longtemps que les Girondins n’évoluent pas dans les sphères qu’ils méritent. Ils disposent d’un effectif qui devrait leur permettre de se situer entre la troisième et la sixième place ». Et pourtant, les Girondins de Bordeaux jouent bel et bien leur maintien en D1, peinant régulièrement sur tous les terrains de France et de Navarre, probablement à cause d’un trop grand nombre de matches joués via les coupes Intertoto et UEFA. L’adjoint de Michel Le Milinaire insiste : « Si on l’emporte, on prétextera la fatigue bordelaise. Si on perd, on mettra l’accent sur une différence de qualité. Il ne faut pas tomber dans ce piège-là ». Et Stéphane Ziani le créateur rennais de conclure avec humour : « Et si nous les battons, nous serons plus forts que le Milan AC ».
Le déroulement de la rencontre
À l’annonce de la composition des deux équipes, les supporters stadistes apprennent que Goran Pandurovic, qui a été victime d’un claquage contre Metz [1], suivra la rencontre dans la tribune de presse accompagné de sa femme et de leur fils, cédant ainsi sa place au jeune portier formé au club, Tony Heurtebis. La rencontre démarre tambour battant, les deux équipes voulant de suite poser leur emprise sur le match. Mais au fil des minutes, les joueurs rennais prennent le dessus sur les Girondins, et se créent les premières occasions franches. Le stade de la route de Lorient est bouillant et encourage les siens de vive voix.
Mais alors que le Stade rennais semble maîtriser tranquillement la rencontre, l’avantage va basculer contre le cours du jeu dans le camp des visiteurs. En effet, le premier quart d’heure de jeu vient de passer lorsque Jean-Pierre Cyprien commet une faute sur le virevoltant attaquant bordelais Christophe Dugarry. Richard Witschge se charge de tirer l’anodin coup franc, que l’infortuné Tony Heurtebis laisse passer entre ses jambes. Contre toute attente, c’est donc Bordeaux qui ouvre le score à la 16ème minute du jeu sur une énorme bourde du jeune rempart stadiste. Les joueurs rennais sont littéralement sonnés et payent au prix cher une erreur défensive digne de « Vidéo Gag ».
Mais alors que le public est totalement médusé, les joueurs bretons arrivent à recoller au tableau d’affichage, trois minutes seulement après l’ouverture du score girondine. À la suite d’un corner tiré côté droit de la défense bordelaise, Marco Grassi, placé au second poteau, rabat le ballon vers Pierre-Yves André dont le retourné parvient à Patrice Carteron. De manière acrobatique, le latéral stadiste réussit à trouver la faille au sein d’une arrière-garde bordelaise plutôt statique sur le coup. Le stade est en ébullition, Rennes n’a pas vraiment eu le temps de douter et revient immédiatement à la hauteur des Bordelais. Dans la foulée, Patrice Carteron, toujours lui, lance dans l’axe l’attaquant helvétique Marco Grassi, qui est fauché dans la surface de réparation par le défenseur bordelais Jakob Friis-Hansen. L’arbitre de la rencontre, Monsieur Poulat, n’hésite pas une seule seconde et désigne le point de pénalty. Sylvain Wiltord ne se fait pas prier et transforme la sentence en force. Rennes prend l’avantage deux buts à un, dans un stade de la route de Lorient qui s’enflamme alors comme rarement.
La suite de la première période est outrageusement dominée par les joueurs rennais. Ces derniers se sentent pousser des ailes mais peinent malheureusement dans le dernier geste. Le Stade rennais mène à la pause, mais le match aurait pu déjà être plié tant les Stadistes se sont montrés plus forts que leurs homologues girondins, et ce dans tous les domaines. En effet, Rennes a affiché davantage de vivacité dans les enchainements, grâce notamment à l’incessante activité de « Lulu » le Pen sur son flanc gauche. Avec beaucoup de hargne et d’envie dans ses jaillissements notamment, le milieu de terrain morbihannais aura été le meilleur joueur de la première période côté stadiste. Mais le SRFC n’a pas réussi à se mettre à l’abri, ne faisant pas preuve de la rigueur nécessaire à la fois en attaque et surtout en défense, alors même que l’on sentait les bretons capables de faire la différence à tous les instants. Les protégés de Michel Le Milinaire n’ont pas réussi à réaliser les gestes justes, et se sont installés dans un faux-rythme, la première demi-heure de jeu passée. Une situation qui convient finalement assez bien à des Girondins qui laissent pourtant beaucoup d’espaces entre les lignes.
Dès la reprise de la seconde mi-temps, Pierre-Yves André a l’occasion de sceller le sort de la rencontre mais rate son face-à-face avec le gardien girondin. Quelques minutes plus tard, Grassi manque également de promptitude face à Gaëtan Huard. Mais deux grosses erreurs défensives vont faire rebondir le match en faveur des Girondins de Bordeaux. En effet, alors que le SRFC gère tranquillement les débats, Wiltord perd un ballon près de sa surface de réparation à l’heure de jeu, et après plusieurs tentatives, permet au bout du compte à Tholot d’égaliser à deux partout. Ce dernier ne laisse aucune chance à Tony Heurtebis, le portier stadiste. Stupeur dans le stade, et les spectateurs ne sont pas au bout de leurs émotions.
À la 73ème minute de jeu, Laurent Huard réalise un mauvais dégagement, ce qui permet à Daniel Dutuel de remporter son duel aérien avec Brian Jensen, pour ensuite mettre Dugarry sur orbite. L’avant-centre bordelais bénéficie d’un incroyable moment de liberté, et seul, à la limite de la surface de réparation, peut tranquillement ajuster le malheureux Heurtebis, qui passe une bien mauvaise soirée en ce 23 mars 1996. Les mouches ont changé d’âne, et les nombreux supporters pensent alors que le SRFC va s’incliner face à l’armada d’Aquitaine. Mais deux buts dans les dix dernières minutes, vont permettre au Stade rennais de renverser la vapeur au terme d’un match à rebondissements et à émotions fortes.
En effet, alors que les Girondins mènent trois buts à deux, le tout à vingt minutes de la fin de l’incroyable rencontre, le scénario se met en place. L’impulsif Laurent Croci vient tout d’abord sévèrement tacler le milieu de terrain stadiste Laurent Huard. Le défenseur bordelais est justement expulsé et met ainsi une sérieuse semelle à ses coéquipiers qui, réduits à dix et fatigués par les efforts de la semaine, vont céder sous les coups de boutoir stadistes. Les Rennais renversent la vapeur en deux temps trois mouvements et empochent finalement la mise. Tout d’abord lorsqu’un échange Le Pen - Fugier permet à Carteron de réceptionner le centre de ce dernier, et de battre le dernier rempart girondin. C’est de la folie dans les travées de la route de Lorient. Les joueurs bretons, après être passés tout près de la correctionnelle, vont ensuite prendre un avantage définitif cinq minutes plus tard.
Ziani alerte Wiltord par-dessus la défense girondine, au bord de la rupture depuis quelques minutes, ce qui permet à l’attaquant rennais d’expédier un tir croisé dévié dans ses propres filets par le malheureux Jean-Luc Dogon, futur défenseur stadiste (1998-2000). Le Stade rennais mène désormais quatre buts à trois, et aurait pu avoir de gros regrets si les évènements n’avaient pas tourné en sa faveur. La fin de match sera exceptionnelle, le tout, dans une ambiance du feu de Dieu. Rennes l’emporte finalement à l’arrachée, mais Michel Le Milinaire peut cependant savourer : « Il y a eu de très bonnes choses mais aussi des erreurs défensives évitables. Enfin, on ne peut pas cacher notre satisfaction d’avoir gagné alors que nous avons été en péril ».
Même si Bordeaux a pratiquement doublé le nombre de ses buts marqués à l’extérieur depuis le début de la saison, le Stade rennais l’a emporté en perçant à quatre reprises une défense girondine aux abois durant quatre-vingt-dix minutes. Au terme d’une rencontre débridée de bout en bout, les joueurs rennais ont offert un magnifique feu d’artifice aux 14.000 passionnés venus garnir le mythique parc des sports de la route de Lorient. Alors que les Girondins commençaient à rêver d’un premier succès en déplacement, les protégés de « Mimi » ont réussi à forcer le destin. « Nous avons eu le mérite de trouver les ressources à un moment où on n’était pas bien » dira Patrice Carteron le héros de la soirée, après la rencontre. Et Marco Grassi d’analyser avec justesse : « On les a bouffés physiquement dans les 10 dernières minutes ». Les héros étaient clairement émoussés. Le tombeur du Milan AC est finalement battu à Rennes, à l’issue d’une incroyable rencontre. Ce succès permet au Stade rennais de rêver d’une possible qualification pour la prochaine coupe d’Europe.
Une fin de saison palpitante
Depuis le retentissant Rennes - PSG de la saison précédente, Patrice Carteron n’était plus apparu au rayon des buteurs du SRFC. Avec beaucoup de calme et d’adresse, le défenseur costarmoricain est allé chercher acrobatiquement du bout du pied le premier ballon égalisateur à la dix-neuvième minute de jeu, puis a frappé victorieusement de la tête un centre du détonnant Pascal Fugier une heure plus tard, pour l’égalisation stadiste à trois buts partout. Auteur d’un grand match et double buteur d’un soir, il se confie après la rencontre : « Je suis d’autant plus heureux que ces deux buts nous ont remis à chaque fois en selle. C’est vrai principalement pour le second. Il est arrivé à un moment où nous n’étions pas bien moralement. À 3-2, j’ai douté ». Pour rajouter ensuite : « On les a remis en route. Alors que nous étions plus proches du 3-1 que du 2-2, que nous gagnions tous les duels, le match s’est ralenti. C’était bizarre, nous sommes tombés dans un faux-rythme. Le contexte était idéal pour ces bons manieurs de ballons. En outre, nous avons pris un deuxième but un peu bête et commis une erreur de placement sur le troisième. La sortie de Croci nous a fait du bien » explique le latéral rennais.
Les Girondins de Bordeaux, sublimes vainqueurs des Milanais en quarts de finale de la Coupe UEFA ont donc été les victimes de courageux joueurs stadistes, à l’issue d’un match particulièrement fou, avec ses improbables erreurs et un suspense à vous couper le souffle. C’est ce que l’on appelle plus communément la magie du sport. Hormis ce fabuleux festival offensif digne du « football total » des années 1970, la somptueuse victoire arrachée par les protégés de Michel Le Milinaire propulse définitivement l’équipe rennaise dans le wagon des clubs encore en course pour un accessit européen. Placé désormais en neuvième position du classement général, juste derrière l’En Avant de Guingamp, mais à égalité de points avec les Costarmoricains qui comptent un match de retard (comme le SRFC), et en repassant devant le FC Nantes (10ème), le Stade Rennais se voit offrir un magnifique challenge de fin de saison. Mais les équipes de l’Ouest sont dans un mouchoir de poche et veulent toutes les trois garder le rythme, comptant idéalement sur un faux-pas de leurs adversaires respectifs.
De son côté, Patrice Carteron, encore lui, a des fourmis européennes dans les jambes et la Coupe Intertoto en ligne de mire : « Ce serait tellement mieux que de disputer des rencontres amicales. Aujourd’hui, notre suivant immédiat se situe à cinq points ». En effet, Guingamp, Rennes et Nantes, dans l’ordre dicté par la différence de buts, comptent le même nombre de points, soit 47 unités au compteur. Les petits frères de l’Ouest partagent les mêmes ambitions européennes, et ce à six journées seulement de la fin de championnat, version 1995-1996. Un final particulièrement haletant, où la moindre contre-performance de l’une ou de l’autre des trois équipes sera mise immédiatement à profit. Michel Le Milinaire apprécie à sa juste valeur la fin de saison qui se profile : « Je savoure d’autant plus cette situation de partage qu’elle nous éloigne de nos suivants immédiats ».
Les matches en retard de Rennes à Bastia et de Guingamp à Montpellier permettront d’y voir un peu plus clair, mais « Mimi » préfère rester méfiant : « J’aimerais que les trois se qualifient, mais je reste convaincu que Nantes doit terminer devant nous. On voudrait que cela soit un peu plus haut dans le classement. Ce serait jouer au gagne-petit de vouloir être huitième alors que le FC Nantes serait neuvième ». Avant de conclure : « Si on ne fait pas l’effort pour y être, ce serait dommage. On serait presque coupable si on ne profitait pas de la situation présente. Nous sommes au même niveau que les autres, il n’y a pas de raison de faillir plus qu’eux ». Les prochains derbies Guingamp - Rennes et Rennes - Nantes ne manqueront donc pas de piment. L’année précédente, Strasbourg avait terminé à la dixième place du championnat de D1, et avait malgré tout disputé la Coupe Intertoto. Il devrait d’ailleurs en être de même à la fin de la saison, par le jeu des coupes nationales et européennes. Pour être plus précis, si Metz remporte la Coupe de la Ligue, et qu’Auxerre également candidat au titre ou Montpellier décrochent la Coupe de France, la dixième place serait donc obligatoirement synonyme de coupe européenne pour le SRFC. Par ailleurs, Nantes étant toujours en course en Ligue des champions, une autre place pourrait également se libérer en cas de succès continental des joueurs de Loire-Atlantique. Une seule certitude, quatre clubs francais seront retenus pour participer à la défunte Coupe Intertoto. Au final, le Stade Rennais terminera huitième et disputera pour la première fois cette compétition estivale.
Feuille de match
Stade rennais 4 - 3 Girondins de Bordeaux
Division 1, 32ème journée
23 mars 1996
Stade de la route de Lorient
Affluence : 13 690 spectateurs
Buts : Carteron (19ème et 80ème), Wiltord (21ème s.p.) et Dogon (85ème c.s.c.) pour Rennes ; Witschge (16ème), Tholot (64ème) et Dugarry (73ème) pour Bordeaux.
- Stade rennais : Heurtebis - Fugier, Carteron, Cyprien - Jensen, Le Pen (Silvestre, 89ème), Huard - Ziani (Dall’Oglio, 85ème), Grassi (R. Le Bris, 86ème), Wiltord, André.
Entraîneur : Michel Le Milinaire.
- Girondins de Bordeaux : Huard - Toyes, Friis-Hansen, Dogon, Lizarazu - Lucas (Fischer, 6ème), Croci, Dutuel - Witschge, Tholot, Dugarry.
Entraîneur : Rolland Courbis.
Source :
- Archives Ouest France
Crédit photos :
- Ouest France
Vos réactions (5 commentaires)
JE VOIS BIEN UN 4 à 1 ce soir
but de montano d’un retourné acrobatique de 35M pleine lucarne
pour les autres buts connait pas trop les buteurs bordelais mais un triplé de gouffran pkoi pas
Chafouin
21 décembre 2011 à 09h17J’y étais, à ce match ; c’était ma première année en tant qu’abonné au stade. Grand moment, frissons, chair de poule, un de mes meilleurs souvenirs route de Lorient.
Marco Grassi, pour toujours.
generationvdb
21 décembre 2011 à 10h18J’étais également au match,
Les girondins avaient reçus une superbe ovation, et si mes souvenirs sont bons, une haie d’honneur de la part des stadistes à leur entrée sur le terrain, super souvenir, super match... Forza Roazhon !!!!!!!!!!!!!!!!
generationvdb
21 décembre 2011 à 10h19Et merci pour le bel article...
rehel
21 décembre 2011 à 18h35moi aussi je me souviens de ce match car malheureusement le lendemain matin je me faisais percuter par un motard trop pressé et me suis retrouvé 1 mois hospitalisé dont 8 jours en réa et la seule chose que je disais aux urgences « je m’en fout RENNES a gagné » Je précise quand même que j’ai été hospitalise dans l’établissement ou je travaille et je connaissais tout le monde. Souvenirs, souvenirs !!!