1971 : destination finale
Publié le 28 mars 2012 à 00h17 parUn œil dans le rétro. Quarante et un ans après la deuxième victoire stadiste en Coupe de France, Stade Rennais Online revient sur la finale victorieuse de 1971 face à l'Olympique Lyonnais. Flashback sur ce grand moment de l'histoire du club breton.
Contexte et avant-match
Six années après son premier et inoubliable succès dans l’épreuve reine de l’hexagone, grâce notamment au réalisme de l’exceptionnel Daniel Rodighiero, le Stade rennais se hisse pour la quatrième fois de sa longue histoire en finale de la Coupe de France, après 1922, 1935 et 1965 donc. Pour accéder à la fameuse dernière marche et se retrouver ainsi confronté à l’Olympique Lyonnais, le club de la capitale bretonne s’est qualifié tour à tour aux dépens de l’US Quevilly, de l’Entente BFN, du CA Mantes, de l’AS Monaco, et face à l’Olympique de Marseille au terme d’une demi-finale de toute beauté. Un parcours relativement difficile que les protégés de Jean Prouff ont su négocier avec brio, et qui conduit finalement le SRUC jusqu’au stade de Colombes, qui vit d’ailleurs sa dernière finale. Pour se hisser jusque-là, le Stade rennais a pu compter sur un tandem de choc en attaque, composé de Robert Rico, auteur de trois buts durant la compétition, et surtout de son attaquant providentiel, en l’occurrence André Guy. Buteur à cinq reprises avant le bouquet final, l’ancien lyonnais s’est distingué comme étant le « Monsieur + » du club breton durant la deuxième partie de saison. Pour préparer au mieux l’évènement, le jeune prodige stadiste Raymond Kéruzoré (21 ans) a de son côté, séché ses examens. La réussite scolaire attendra.
De leur côté, les joueurs lyonnais n’ont pas dû batailler autant que leurs homologues bretons pour atteindre la dernière étape. Les « Gones » ont en effet éliminé coup sur coup, l’équipe de Bourges puis celle de Cuiseaux-Louhans, avant de venir à bout du grand voisin et rival pour l’éternité, l’AS Saint-Étienne. Défait deux buts à zéro au match aller, l’OL fait finalement la différence au retour en l’emportant sur le score de trois buts à zéro, grâce à un triplé du prolifique attaquant rhodanien Fleury Di Nallo. Ce soir-là, le « petit prince » du mythique stade de Gerland a encore fait parler la poudre face aux « verts ». Les Olympiens s’imposent ensuite face à l’US Dunkerque en quarts de finale (3-2 et 3-1), avant de se débarrasser du FC Sochaux-Montbéliard lors des demi-finales (1-0 puis 1-1). En championnat, la formation d’André Mignot précède d’une courte tête celle du SRUC. En outre, l’équipe rhodanienne compte des joueurs chevronnés dans ses rangs, comme Jean Baeza, Serge Chiesa ou André Perrin. Mais également des jeunes joueurs talentueux tel que Raymond Domenech, un rugueux défenseur qui fait déjà parler de lui. Du haut de ses dix-neuf printemps, le futur sélectionneur de l’équipe de France prédit même la victoire des siens lors d’une interview réalisée la veille du match. Un petit brin d’arrogance qui, quelques années plus tard, n’étonne finalement plus personne.
Dans les heures qui précèdent le coup d’envoi de la finale, toute la Bretagne vibre derrière son club phare et rêve de l’arrivée d’un nouveau trophée sur les bords de la Vilaine. Les vitrines des magasins de la capitale bretonne sont ainsi décorées via les couleurs originales du club. La ville frétille d’impatience, l’émulation y est tout bonnement incroyable. Le charismatique chanteur breton Alain Barrière, écrit même un hymne en l’honneur du club breton : « Allez Rennes » qui est depuis devenu un classique du genre, au même titre que le « Forza Bastia » du club corse ou du « Allez les Verts » de la légendaire formation stéphanoise. À quelques heures du début de la finale, les joueurs rennais sont confiants. Jean Prouff a d’ailleurs préparé sa troupe au calme, dans la cité corsaire de Saint-Malo. Le Stade rennais compte également sur le soutien inconditionnel de son public qui va prendre d’assaut le stade olympique de Colombes. En ce 20 juin 1971, 30.000 supporters bretons prendront effet le chemin de la Capitale. Les pronostics vont également bon train. Jean Prouff considère d’ailleurs que sa formation a « au moins autant de chances, sinon plus », que l’OL de ramener le trophée à Rennes. Tandis qu’André Guy, l’attaquant rennais à suivre, ne ressent aucune animosité envers son ancien club. La veille de la rencontre, les joueurs stadistes rejoignent la Capitale en train et sont salués devant la gare Montparnasse par les nombreux supporters stadistes déjà présents.
Rennes au firmament
Dans un stade olympique Yves-du-Manoir plein comme un œuf pour l’occasion, les protégés de Jean Prouff débutent la rencontre avec des intentions clairement offensives, et s’offrent du même coup les premières réelles velléités. Les joueurs rennais ne se montrent toutefois pas vraiment dangereux aux abords des buts d’Yves Chauveau, le dernier rempart lyonnais. En effet, les vingt-deux acteurs se montrent particulièrement timorés durant les trente premières minutes de la finale. Le rythme du match n’est pas très élevé, les deux équipes se contentant d’annihiler prudemment les rares mouvements de leur adversaire respectif. Pourtant, les joueurs bretons arborent des signes intéressants dans le jeu, grâce notamment à son jeu collectif bien rôdé. En face, les Lyonnais préfèrent s’appuyer sur leur triumvirat offensif composé de Fleury Di Nallo, François Félix et Serge Chiesa. Une fois le long round d’observation terminé, le Stade rennais est tout près d’ouvrir le score, peu après la demi-heure de jeu. Mais Robert Rico se voit refuser un but pour une charge sur le gardien rhodanien. La décision est contestable, la faute n’étant pas particulièrement évidente. Malgré une domination territoriale au cours des quarante-cinq premières minutes de la rencontre, les coéquipiers de « Loulou » Cardiet regagnent les vestiaires sur un score de parité. En dépit d’un fond de jeu nettement supérieur, le onze stadiste a éprouvé toutes les peines du monde à convertir ses timides opportunités.
Après une première mi-temps assez terne au Stade de Colombes, la rencontre s’emballe rapidement dès le retour des deux équipes sur le rectangle vert. En effet, Lyon qui évolue surtout en contre, est tout près de trouver l’ouverture à la 54ème minute, lorsque François Félix adresse une belle tête qui effleure le sommet de la barre transversale de Marcel Aubour. Les Bretons ont eu chaud. Dans la foulée, Rennes ouvre le score, mais le but d’André Betta (58ème) est injustement refusé pour un hors-jeu de position de Robert Rico. Cette action engendre une longue interruption de la rencontre, du fait des vives protestations bretonnes. Alors que le score est toujours nul et vierge, les joueurs de Prouff ne comprennent pas cette décision arbitrale, et la conteste avec véhémence auprès de Monsieur Vigliani. Pendant ce temps, une scène cocasse a lieu. Certains supporters bretons ont lancé des artichauts sur la pelouse, en signe de protestation. Marcel Aubour en profite alors pour devenir la figure légendaire de cette Coupe 1971. En effet, le facétieux gardien Tropézien propose alors une magnifique démonstration au public médusé. Il renvoie ainsi les artichauts hors du terrain, tel un joueur de pétanque, histoire de nettoyer sa surface de réparation. Cette image est restée célèbre depuis, et lui valut d’ailleurs de recevoir deux caisses d’artichauts d’un producteur du Henvic dès le retour à son domicile. Par le biais de cette pantalonnade, Marcel Aubour est définitivement rentré dans la légende du football français.
Peu en verve depuis le début de la rencontre, André Guy a manqué plusieurs fois la cible face à ses anciens coéquipiers. Mais les Rennais ne baissent pourtant pas les bras et continuent à harceler les buts d’Yves Chauveau. La délivrance intervient peu après l’heure de jeu. Sur une perte de balle lyonnaise au milieu de terrain, Velimir Naumović transmet rapidement le ballon à Guy. L’attaquant rennais contrôle la balle et déclenche une frappe limpide du pied droit. Son tir est alors repoussé par le poteau, mais le ballon revient sur l’attaquant stadiste qui est taclé dans la surface de réparation par le défenseur lyonnais Robert Valette. Monsieur Vigliani, l’arbitre de la rencontre, n’hésite pas une seule seconde et désigne le point de penalty. André Guy se fait justice lui-même, en adressant un tir puissant qui se loge dans la lucarne droite d’Yves Chauveau, l’infortuné portier rhodanien. Le nuage de plâtre qui est libéré au moment du tir victorieux deviendra également une image marquante de cette finale. Rennes prend logiquement l’avantage au tableau d’affichage, sous les vivas des nombreux supporters bretons (1-0, 63ème). Peu après l’heure de jeu, le SRUC a enfin fait la différence. Les joueurs stadistes ont ainsi retrouvé la réussite qui les fuyait depuis le début du match. Malgré de nombreuses occasions rennaises en fin de rencontre, le score n’évoluera plus. Colombes est en ébullition.
La Bretagne fête ses héros
Grâce à un but inscrit sur pénalty à la 63ème minute de jeu par l’inamovible André Guy, Rennes remporte donc sa deuxième Coupe de France aux dépens de l’Olympique Lyonnais, six années seulement après sa première victoire dans cette compétition face à Sedan. Pourtant, par le passé, Lyon avait souvent brillé dans l’épreuve reine de l’hexagone, mais c’était sans compter sur la force collective de l’incroyable équipe du légendaire Jean Prouff. Auteur d’une remarquable prestation, Louis Cardiet, le capitaine exemplaire des « Rouge et Noir » peut alors exulter et soulever la sacro-sainte coupe, reçue des mains du premier ministre de l’époque, Jacques Chaban-Delmas. Louis Cardiet mais aussi René Cédolin, seuls rescapés de la folle épopée de 1965, touchent le Graal pour la seconde fois de leurs carrières. Mention spéciale au capitaine rennais Cardiet, qui a parfaitement su museler le meilleur joueur rhodanien Serge Chiesa, et ce, durant les quatre-vingt dix minutes de la finale. Les joueurs bretons fêtent ensuite leur succès dans le cabaret du Lido, pour une nuit de folie qu’ils n’oublieront jamais. Puis un retour triomphal les attend le lendemain à Rennes.
En effet, dès le terme de la rencontre, des concerts de klaxons interminables résonnent dans les rues de la capitale bretonne. Dans une liesse incroyable et jamais vue selon les riverains de l’époque, la ville fait également la fête jusqu’au soir. Le lendemain, comme en 1965, c’est un public massif et enthousiaste qui accompagne les fabuleux lauréats de la Coupe de France 1971, de la gare de Rennes jusqu’à l’hôtel de ville. Les joueurs et dirigeants stadistes mettent d’ailleurs deux à trois heures pour faire le court trajet, se frayant difficilement un chemin dans des rues noires de monde de la capitale bretonne. Les images uniques de l’avenue Janvier sont restées dans toutes les mémoires. Juchés sur un camion, les joueurs parviennent finalement à rallier la place de la Mairie, où ils sont attendus par Henri Fréville, le maire de la ville. La foule est en délire. Pendant ce temps, André Guy retrace son pénalty salvateur : « Je voulais le tirer à la droite de Chauveau, de l’intérieur du pied droit. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais j’ai frappé de l’extérieur et le ballon est allé sur la gauche du gardien. J’avoue avoir été étonné. Fort heureusement, la balle a glissé sous la transversale, sinon je me le serais jamais pardonné ». La légende explique également que l’attaquant rennais avait tenu à s’excuser auprès de son entraîneur Jean Prouff : « Je vous prie de bien vouloir m’excuser pour tous les buts que j’ai ratés » lui dira-t-il.
Trois jours après ce grand moment de l’histoire du Stade rennais, le club de la capitale bretonne est de nouveau opposé à l’Olympique Lyonnais, pour le compte de la 37ème journée du championnat de première division. Ce soir-là, les joueurs d’Aimé Mignot exécutent une magnifique haie d’honneur à l’entrée des joueurs stadistes, afin de saluer comme il se doit ceux qui les avaient battu de belle manière soixante-douze heures plus tôt. Les Rhodaniens prennent finalement leur revanche au stade de la route de Lorient, en l’emportant sur le score de trois buts à deux. Au terme d’une rencontre particulièrement ouverte, Chiesa, Di Nallo et Félix répondent à Guy et Betta. Mais peu importe, la Coupe de France s’est arrêtée pour la seconde fois en moins de dix ans du côté de la Bretagne. La plus belle page du football breton a été écrite par le club phare de toute une région. Au détour de ce triomphe, se greffe aussi une récompense pour le travail et les préceptes de jeu de l’emblématique entraîneur du Stade rennais, « Monsieur Jean ».
Cette victoire lors de la Coupe de France 1971 reste le dernier trophée majeur en date du vieux club breton. Toujours en course dans la compétition cette année, les protégés de Frédéric Antonetti rêvent à leur tour de connaître les mêmes moments de joie que leurs glorieux aînés de 1971. 2012, sera-t-elle l’année d’un troisième titre pour le SRFC ? L’avenir nous le dira.
Feuille de match
Stade rennais 1 - 0 Olympique Lyonnais
Finale, Coupe de France
20 juin 1971
Stade de Colombes
Affluence : 46 801 spectateurs
But : Guy (63ème s.p.) pour Rennes.
- Stade rennais : Aubour - Cosnard, Cédolin, Chlosta - Cardiet, Garcia, Naumovic - Betta, Guy, Kéruzoré, Rico.
Entraîneur : Jean Prouff.
- Olympique Lyonnais : Chauveau - Domenech, Mihaijlovic, Baeza, Valette (Lhomme , 78ème) - Perrin, Prost, Chiesa - Félix, Di Nallo, Ravier.
Entraîneur : Aimé Mignot.
Sources :
- http://www.om4ever.com
- Le Télégramme
- Wikipédia
Sources photos :
- http://www.om4ever.com
- http://thevintagefootballclub.blogs...
- forum footnostalgie
Vos réactions (22 commentaires)
nostra
28 mars 2012 à 11h02Très bel article et une vidéo que je n’avais jamais vue, témoignant d’une époque ou l’attachement au maillot, à sa ville voulait dire quelque chose. Je m’aperçois aussi que l’us Quevilly figurait au tableau de chasse des rennais cette saison là et j’y vois peut etre un signe annonciateur de bonne nouvelle...L’histoire ne repasse pas souvent les plats et pourtant j’espère pour nous tous, amis supporters, que le 29 avril nous ferons un grand festin pour fêter le retour de cette coupe, qui nous tient tant à coeur, sur les bords de la Vilaine. ALLEZ RENNES.
antifa
28 mars 2012 à 11h13super article avec la vidéo qui va avec !
ca m’étonnerait que drucker se recolle les interviews 41 ans après par contre !! je sais pas si vous avez remarqué mais il pose 3 fois la même questions en avant match : comment se sent on avant cette finale ? pas beaucoup d’imagination le michel !
nostra
28 mars 2012 à 11h35J’ajoute qu’étant né en avril 72, la légende familiale dit que le petit nostra a été conçu spécialement pour fêter cette victoire en coupe de France...!!! Alors quel plus beau cadeau pour mes 40 ans qu’un juste retour des choses !!!
och_bzh
28 mars 2012 à 12h32Si Antonetti a encore des doute sur l’engouement que susciterait une victoire en Coupe, qu’il regarde cette vidéo !
fabio
28 mars 2012 à 13h02je dis que si le SRFC gagne cette coupe, nostra devrait avoir le droit de monter avec les joueurs soulever la coupe ! juste retour des choses bordel ^^ !
XxXTheFoxXxX
28 mars 2012 à 13h58Excellent nostra, espérons que la poisse parte loin du srfc et qu un nostra junior naîtra 9mois après le 29 avril 2012 !!!!
Donne ta balle !
28 mars 2012 à 14h49Que les joueurs lisent chacun cet article, et là ils iront jusqu’au bout !
Louis G
28 mars 2012 à 17h01J’avais vu ce match à la TV et j’étais agréablement surpris de voir la « fluidité » du jeu de mon équipe favorite...à l’époque je n’allais pas au Stade et je n’étais au courant des choses que par les commentaires de mon quotidien O.F. ; le joueur qui m’avait le plus « bluffé » était Naumovic, l’équivalent de M’Vila aujourd’hui ,sauf qu’il jouait différemment et montait sur son côté gauche sans arrêt et avec beaucoup de facilités pour « abreuver » ses avants de bons ballons...j’y penses assez souvent et je me dis que c’est peut-être ce genre de joueur qui manque le plus aujourd’hui à Rennes car par ailleurs nous avons ce qu’il faut pour soutenir la comparaison avec 1971 !!...
shabanin
28 mars 2012 à 20h46Merci Rodhigiero pour ce petit bijou d’article et cette vidéo. L’ensemble est aussi agréable qu’un petit pont de Patrick Delamontagne et aussi puissant qu’un penalty sous la barre de Stéphane Guivarc’h. Tout cela éveille en nous, vieux supporters souvent désabusés mais toujours amoureux, un immense espoir pour ce mois d’avril 2012.
nostra
28 mars 2012 à 20h56the fox et fabio
si nous gagnons la coupe, ce sera avec un grand plaisir que je vous offrirai une petite bouffe arrosée du meilleur champagne et ce jusqu’au bout de la nuit !!!
tonton46
28 mars 2012 à 22h18Souvenirs+++. La 1/2 finale contre l’OM, route de Lorient, avait été dantesque. L’un de mes meilleurs souvenirs sportifs.
Merci Marcel Aubour, qui avait fait un festival aux penalties !
La photo qui illustre ce remarquable article montre l’équipe de 1965 (et non de 71). On y reconnaît, entre autres, Loncle, Pellegrini, Boutet, Dubaele, Rodi...
jako
28 mars 2012 à 22h29bsr
que le messie benisse le srfc.
Vous aurez reconnu Jean-Claude Bouttier et Thierry Roland (alias la fouine), dans le vestiaire...
julcedmar
29 mars 2012 à 10h13QUEVILLY vient de gagner son 2eme match de suite en Nationale apres sa victoire contre OM, evitons de s’emballer c’est loin d’etre gagne
eddy29..66
29 mars 2012 à 10h22je le prédis depuis la fin du mois de janvier.
A l’époque j’avais annoncé que le stade rennais gagnerait la coupe de France par un but décisif signé Erding . Je n’en démords pas. J’en suis même convaincu
nostra
29 mars 2012 à 11h40julcedmar,
Quand Quevilly perdait ses matchs de national , ils gagnait ceux en coupe. Alors moi je dis tant mieux, qu’ils continuent ainsi à enfiler les victoires, ils seront du coup bien rassasiés ce qui n’est pas notre cas. Il faut toujours se méfier des équipes qui restent sur des séries de défaites et qui n’ont plus que la coupe pour sauver leur saison...
Capitaine
29 mars 2012 à 20h01Quel bon souvenir !
J’étais à Colombes avec mes frères, j’ai toujours gardé mon drapeau breton que j’avais emporté et brandissait !
J’étais si fier d’être Breton alors ;)
Bevet Roazhon
Bevet Breizh
julcedmar
30 mars 2012 à 11h16j’avais 12 ans devant ma tele, je reve de revenir 40 ans en arriere, devant LYON ? faut y croire, mais faudra vraiment jouer contre QUEVILLY et pas se contenter de tripoter la baballe au milieu du terrain, et pourquoi pas laisser reposer M’VILA qui en a bien besoin, TETTEY a sa place avec un milieu plus offensif BRAHIMI-FERET pour animer.
the miz
30 mars 2012 à 11h32Que c’est vieux !
Tu sens que le foot a bien changé (en mal),fric fric ,mercenaires...
Je n’ai pas connu cette époque et je le regrette bien.
XxXTheFoxXxX
30 mars 2012 à 12h09d’accord avec toi the miz, je suis peut être sado, mais dans une époque pas si lointaine avec des grégoire arribagé, ou c’est vrai nous avons jouer les 16eme places ou autres, mais a l’époque, du suspense il y avait, des maillots mouiller aussi !!!!
quand je regarde ma penderie avec mes « vieux maillots », j’ai la larmes à l’oeil pour nombreux d’entre eux, et d’autres avec des moments de frustration énorme.....
Tout ca pour dire que si au moins un joueur nous lis, j’attends ce moment depuis des années, faites nous MENTIR !!!!!
generationvdb
30 mars 2012 à 13h26parce que les Shala, Mussissi, Sliskovic, Fernandes, Lassissi , Balthazar, Piquionne etc... avaient l’amour du maillot, c’était pas des mercenaires peut être... le traditionnel c’était mieux avant est tellement rassurant...
generationvdb
31 mars 2012 à 09h44Je suis moi aussi parfois (souvent) désabusé par le fond de jeu...
Mais le sport n’est pas toujours rationnel, c’est ce qui en fait aussi son charme, on a connu certes il y quelques temps des équipes plus agréables a voir jouer... Mais c’est peut être paradoxalement cette année que l’on va rapporter quelque chose... On se dit parti intégrante du club, alors on les accompagne, on joue notre rôle a bloc... Je ne mets pas le staff et l’equipe sur un piedestal, mais on a aussi notre part de responsabilité, le 12eme homme c’est nous... et cette année y’a une ligne à écrire, une euphorie a partager... On se regalera peut être dans 1,2 ou 3 saisons, mais y’a quelques choses à gratter là, à nos pieds ... Forza Roazhon !!!!!!!!!!