Monterrubio : « Bölöni, l’un des meilleurs entraîneurs que j’aie eu »

Publié le 8 janvier 2011 à 12h22 Stade Rennais Online

L’arrivée de Laszlo Bölöni au RC Lens donne cette semaine une bonne occasion aux médias d’interroger ses anciens joueurs sur le caractère de l’entraîneur roumain.

Hier, Abdeslam Ouaddou, interrogé par RMC, soulignait que son ancien entraîneur à Rennes n’était pas aussi dictatorial que son image le laissait supposer. « Je garde de bons souvenirs de Laszlo Bölöni, expliquait l’international marocain. Il est certes un peu exigeant, dur, mais on oublie de dire que derrière cette image froide, il y a un technicien de grande valeur. Pour moi, c’est un grand entraîneur. Il a l’image de quelqu’un de dur, mais attention, ce n’est pas Vahid Halilhodžić ! ». Ouaddou qui n’a jamais été sous les ordres d’Halilhodžić, ce dernier étant parti de Rennes juste avant son arrivée.

Ce samedi, c’est Olivier Monterrubio que La Voix du Nord a amené à se rappeler du « bon vieux temps ». « C’est quelqu’un de très rigoureux dans son travail, explique l’ancien rennais. Mais contrairement à l’impression qu’il peut donner, il est également capable de se lâcher, de plaisanter avec les joueurs, une qualité très importante dans un groupe. Il n’ira peut-être pas forcément vers les joueurs, mais si on a quelque chose à lui dire, la porte de son bureau est toujours ouverte ».
Reste que la collaboration entre les deux hommes n’a pas toujours été évidente, Bölöni préférant régulièrement reléguer Monterrubio sur le banc lors de rencontres à l’extérieur. « Nous nous sommes un peu frictionnés une ou deux fois, reconnaît "Rubio". Mais il faut savoir qu’il n’est pas rancunier ».

Monterrubio n’hésite d’ailleurs pas à clamer son admiration pour son ancien mentor. « Laszlo Bölöni est l’un des meilleurs entraîneurs que j’aie eu, affirme t-il. Avec lui, j’ai terminé trois fois meilleur passeur du championnat ». Et il réfute sa réputation d’entraîneur défensif. « À partir du milieu de terrain, il n’y avait que des joueurs à vocation offensive comme Didot, Källström, Gourcuff, Sorlin, Frei et moi, rappelle le Lorientais. Néanmoins, comme tous les entraîneurs aujourd’hui, il connaît l’importance de la récupération du ballon. Demandez à Frei, il a appris à défendre avec lui... ».

En panne de temps de jeu au FC Lorient, Monterrubio apparaît quant à lui en fin de carrière. « Je ne suis plus trop dans les plans de l’entraîneur à Lorient, explique t-il. Il m’avait prévenu en début de saison, mais j’ai tenu à rester pour ma dernière année de contrat. Je suis en pleine réflexion sur le sujet ». L’ancien rennais, qui fêtera ses 35 ans en août prochain, pourrait donc raccrocher les crampons en fin de saison.