Brest - Stade rennais : Le SRFC en quête d’une identité de jeu

Publié le 18 octobre 2024 à 09h27 par Thomas Rassouli

Avant un déplacement à Brest, Julien Stéphan a évoqué le jeu de son équipe, pas encore clairement défini à ce stade de la saison.

Comment définir le jeu du Stade rennais à l’aube de la 8e journée de Ligue 1 ? Bon nombre de supporters hésiteraient probablement, et il n’existe pas encore de réponse claire à cette question. Avec un onze qui tarde à se stabiliser, dans un système en 3-4-3 intronisé il y a 4 matchs, Rennes tâtonne, se cherche, mais quelques éléments émergent tout de même selon Julien Stéphan.

Un style en évolution

« On n’a pas un jeu de transition », clarifiait hier en conférence de presse le coach. « On a eu 60% de possession contre Monaco. C’est notre 4e match dans ce système et demain on va attaquer notre 5e. Je ne pense pas qu’on puisse déterminer aujourd’hui si c’est une équipe de transition ou de possession ». Tout en nuançant, « Le match de Lyon, peut-être notre meilleur depuis le début de saison, on a excellé sur les phases de transition ».

Le SRFC évoluait alors dans son 4-4-2 losange, délaissé suite au départ de Benjamin Bourigeaud. Et Stéphan de résumer, à l’heure où il doit choisir au vu des absences en défense s’il conserve son schéma pour affronter Brest, ou non, « Les joueurs qu’on a doivent pouvoir s’exprimer dans un foot de possession ou de transition. On travaille beaucoup pour faire évoluer le style de l’équipe ».

« Pas une équipe défensive »

Concernant le style, il faudra donc patienter encore. Et pour le contenu ? Ce début de saison, le Stade rennais a démontré sa capacité à mettre plus d’engagement dans pressing, parfois plus haut sur le terrain. Mais pour Stéphan, « on ne peut pas dire qu’on est une équipe qui récupère le ballon le plus haut et dire qu’on est une équipe défensive. Ce n’est pas logique. Quand on presse haut, ce n’est pas pour être défensif. C’est pour essayer de peser sur l’adversaire et l’empêcher de s’exprimer. On n’est pas une équipe défensive ».

D’autant que le SRFC constate malheureusement plus de buts encaissés que de xG subis. « On fait partie du top 3 des équipes qui limitent les entrées dans nos 30 dernières mètres. Par contre, ces équipes se créent des situations pour marquer. On a besoin de régler ça en terme d’agressivité. Le 2e but concédé contre Monaco est assez significatif là-dessus », acquiesce le coach.

Inefficace dans l’utilisation du ballon

Pas défensive, mais pas efficace offensivement non plus, statistiques à l’appui. « Sur les Big Chances (= chances de marquer), on ne s’en crée pas suffisamment, c’est clair. Bien sûr que c’est un axe de travail pour nous », valide Stéphan, rejoint par Hans Hateboer. « Le problème est qu’on ne marque pas beaucoup, mais on ne concède pas beaucoup d’occasions non plus. On travaille pour se créer plus d’occasions ». Stéphan rappelle cependant, "On est aussi une des rares équipes du championnat qui a marqué à chaque match depuis le début de saison. J’espère que ça va continuer ».

Plutôt efficace dans la récupération du ballon, ce Stade rennais a souvent montré ses limites dans son utilisation. « Les 3 premiers matchs faits dans ce système n’étaient pas suffisamment satisfaisants en terme de tenue du ballon. Le match de Monaco nous a amené des avancées là-dedans, dans plusieurs domaines d’ailleurs. On a encore beaucoup de choses à développer on en a conscience », avance Stéphan, souhaitant rester mesuré dans l’analyse de données sur « 3-4 matchs ». « On est aussi la 2e équipe en sous-performance en terme de points pris, on est à -4 points ».

Avec Ostigard forfait et Wooh incertain, Assignon et Ait Boudlal suspendus, Rennes va devoir rattraper ce retard en s’adaptant encore. Et la réalité du football comme dans la situation du club breton rappellent encore que l’urgence de points prime souvent sur le développement d’une vraie identité de jeu.

Vos réactions (9 commentaires)

  • Marcel Loncle

    18 octobre à 08h46

    On dira ce qu’on voudra, et mon propos n’est pas politique, mais Stéphan c’est Macron. Isolé, moqué voire totalement décrédibilisé, il blablate sans arrêt. C’est la raison pour laquelle il ne me parait ne plus avoir d’avenir à Rennes. La coupure avec les supporters est telle que son soutien de François Pinault et des forces obscures qui le conseillent ne va plus tenir longtemps. Le fils va mettre bon ordre à tout cela.

  • platini

    18 octobre à 08h56

    C’est exactement ça. Stephan va être transféré au gouvernement pour achever le pays après le stade Rennais.

  • supporter

    18 octobre à 09h05

    Mais comment trouver une identité de jeu si on n’a pas recruté des bons joueurs qui sont la plupart hors de forme ? Ni Stéphan ni son successeur ne pourront faire des miracles...
    Le recrutement à été fait en fonction des opportunités du marché, pas pour construire une identité de jeu !. ça me parait pourtant simple à comprendre.

  • Stadiste

    18 octobre à 09h22

    Dois je rappeler que les deux joueurs qui ont façonné le stade rennais que l’on a tellement apprécié ces dernières années avaient été recrutés par le tandem Gourcuff - Ruello et s’appelait Bourrigeaud et Troaré. Cette doublette magique donnait le tempo.
    Depuis, c’est la bérézina...

  • pascalou

    18 octobre à 09h57

    quand on lit les propos du coach ,on perçoit qu’il ne sait pas ou il va avec son équipe et qu’il n’a pas de projet.
    Si l’homme était honnête avec lui même il partirait car il doit se rendre compte qu’il ne maitrise pas une construction d’équipe.

  • JojoBZH

    18 octobre à 10h30

    Comment un schéma complet peut être changé après le départ d’un joueur seulement ? Hateboer aurait largement pu remplacer Bourigeaud dans le schéma 442. On se crée aucune occasion car nous n’avons pas de milieux pour faire le lien. C’est évident et pourtant on persiste. Les pistons sont mauvais à ce poste (truffert méconnaissable, Assignon pareil).
    Le recrutement a été pense pour jouer en 433 ou 442. Meister n’a jamais été titularisé par exemple. Alors que sa taille pourrait aider. Bref plein d’incohérence dans les choix du coach. Aucune vision, rien. Ce n’est pas un bon entraîneur de L1. Il est juste tombé au bon moment, au bon endroit.
    essayons rapidement un autre entraîneur avant de juger Massara ! Car je suis persuadé que le mercato est bon : Jota, Gomez, Faye, Hateboer, Groenbeck, on sent que ceux la sont bons ! Mais les autres nous n’avons pas eu la chance de les voir.

  • CondateFan

    18 octobre à 10h51

    C’est vrai ça Marcel Loncle, vous avez raison, il y a des similitudes entre Jupiter et notre Machiavel en survête. L’un se veut le maître des horloges quand l’autre ne manque pas une occasion pour preciser combien il a besoin de temps. Sans parler du fameux « en même temps » justement, cher à nos deux dirigeants, l’un est de gauche et de droite, et même d’une certaine manière dans la majorité et l’opposition mais tout ça, en même temps ; quand l’autre prône un jeu de transition et de possession, mais en même temps, évidemment. Ce qui, pour les gens, peut sembler à premiere vue un peu déroutant voire, comme disait un autre dirigeants lui non plus pourtant pas à une connerie près, complètement abracadabrantesque. L’un dissout, tu penses, il n’est certainement pas là pour faire plaisir à son environnement, quand l’autre déçoit, car il n’est pas non plus là pour faire plaisir aux supporters. Cependant une chose est sûr, ces deux là n’ont plus le monopole du cœur, non, ils ne l’ont plus. On attend juste qu’ils nous disent « Au revoir ».

  • PAT59

    18 octobre à 11h28

    C’est fou ce que l’ille et vilaine déborde de recruteurs,d’entraineurs et même de présidents de qualité ,évidemment , quand on lit Online et poutant on va chercher des étrangers.Qui un jour va éclairer notre actionnaire,lui qui voulait des bretons,il a tout sous la main,il suffit de choisir.

  • John.p

    18 octobre à 23h52

    Un petit souvenir des bons rennais
    ce soir Dortmund gagne 2a1les buts sont de Benseba et Guirassy,qui lui était mis en voie de garage,et ça continue si rennes a de bons joueurs c’est pour maintenant ou rien.

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