ENTRETIEN / John Utaka : « Le Stade rennais a beaucoup évolué »

John, que penses-tu de cette Galerie des Légendes, de ce stade que tu connais un petit peu ?

C’est magnifique, ça a beaucoup changé, beaucoup évolué. Le stade est magnifique. Je suis ravi d’être là aujourd’hui. Ça fait 18 ans que je n’ai pas le temps (de visiter). En 2012, j’avais fait un match aller-retour ici, mais je n’ai jamais vraiment passé un moment ici. Je suis ravi que le club m’invite, ça m’a beaucoup touché.

Tu sens que le club évolue ?

Bien sûr. On le voit au niveau du centre de formation avec beaucoup de joueurs qui sortent comme Cama (Eduardo Camavinga), (Ousmane) Dembélé. Ça a beaucoup évolué, je suis content pour le club.

Quels souvenirs marquants gardes-tu de ton passage ?

C’est plus collectif qu’individuel. Je n’aime pas parler de moi, mais de l’équipe qu’on avait à l’époque, que des talents. On a enchainé des victoires, des bons matchs, que du bonheur.

Te souviens-tu de ce match face à Lens, ce triplé ?

Oui, je m’en souviens, mais dans le football, un attaquant si tu as l’occasion d’en mettre 4, tu les mets ! Il faut marquer ses buts.

Tu as laissé un bon souvenir aux supporters. Le ressens-tu également ?

On avait surtout une bonne équipe. Au milieu de terrain, on avait des joueurs qui mettaient le ballon quand il fallait, où il fallait. On avait Etienne Didot, Jimmy (Briand), une équipe formidable. À partir du moment où j’ai mis les pieds ici, je savais qu’il y avait quelque chose à réaliser. Il faut tout donner. Parfois, il y a des matchs difficiles. Mais il fallait que je marque, que je fasse des bonnes choses pour les gens. En football, c’est les joueurs et les supporters. Pour moi c’est important de donner ce que je peux donner pour le club. Je pense que c’est important que les gens se souviennent que nous on est passés par là. C’est formidable. On a vu pendant les années covid que sans les gens, c’est compliqué. On fait ce métier pour les gens aussi. Il y a un lien entre joueurs et supporters.

Les supporters t’associent souvent au premier derby gagné contre Nantes depuis un moment. Tu t’en rappelles ?

Oui ! C’est un des plus beaux (buts qu’il ait marqué). Un derby, je ne le prends pas à la légère. Pour les supporters et pour nous, parce qu’après ça va chambrer (rires). Donc quand j’ai eu l’opportunité, je l’ai saisie.

À quoi t’attends-tu au coup d’envoi de la rencontre que tu vas donné ?

À une bonne ambiance ! Ici, ça a changé. Avant c’était la Route de Lorient, maintenant c’est le Roazhon Park, ça fait anglais un peu non ? (Rires)