PSG - Stade rennais / Mandanda : « Tout le monde se prépare et va être à 110% »

Comment le groupe s’est préparé pour cette rencontre ?

Aujourd’hui, on a basculé sur le match de demain. Entre l’après-match dimanche et hier on était dans la déception, la frustration de notre match à Strasbourg. On a un très grand match qui nous attend demain. On a hâte d’y être. On sait que ce sera compliqué, mais hâte de jouer ce type de rencontre.

Ce n’est pas trop dur quand on fait une performance individuelle comme toi de repartir avec 2 buts encaissés et la défaite ?

La première déception, c’est le résultat collectif et la défaite. La qualité du match qu’on peut avoir individuellement, le résultat collectif prime, et on ne peut pas être satisfait et contents après ce genre de rencontre. Forcément déçu, frustré, mais ça fait partie du foot. Ce sont des choses qui arrivent même si on aimerait que ça arrive le moins souvent possible. L’avantage qu’on a aussi derrière, c’est qu’on a 3 jours après un match décisif qui nous attend. Il faut vite basculer et préparer ce match le mieux possible.

Vous avez eu une discussion avec le coach hier. Sens-tu que ça a été bénéfique ?

C’était une discussion et un échange je pense bénéfiques, pas une réunion de crise car il n’y a pas de crise, mais un échange à avoir avec le groupe et je pense que c’était bien de le faire. Pas mal de joueurs ont pris la parole, ça a été un échange collectif et pour avancer. C’est bien. C’était un échange, pour le bien de tous.

As-tu échangé avec Gauthier Gallon ?

C’est une décision du staff. On est là au service du club et de l’équipe. Quand le coach m’annonce que je vais débuter demain, je me prépare pour débuter. On a échangé avec Gauthier, ce n’est pas simple pour lui. C’est un grand professionnel, il fait le maximum pour le bien de l’équipe, on a échangé sur le sujet, mais c’est une décision prise par le staff et le coach, donc on ne peut que l’accepter.

Comment mets-tu l’ultra-expérience dont parle ton coach, au service du groupe ?

Il n’y a pas forcément de gros changement à avoir de ma part. C’est de rester moi-même, de donner le maximum, d’emmener toute l’équipe à donner son maximum, sans pour autant ajouter, déjouer ou amener autre chose. On connait tous l’adversaire de demain, on sait tous la difficulté qui nous attend. Tout le monde se prépare et va être à 110% car il n’y a que de cette façon qu’on pourra faire quelque chose. Ce sont des matchs assez faciles à préparer mentalement car on sait que tout le monde sera prêt. Si on ne l’est pas, ça ne passera pas.

Quel souvenir du PSG-Rennes de championnat ?

Ça avait été un bon match de notre part, on avait été solide, efficace et réaliste. Il nous a manqué une minute pour tenir et gagner là-bas. Il va falloir reproduire le même type de rencontre, même si ce sera un match totalement différent car à la clé il y a une finale, et ils vont donner plus que ce que qui avait été donné en championnat. Ça va être dur, un bon match, à nous de donner le maximum.

Considères-tu que Gianluigi Donnarumma est ce qu’il se fait de mieux dans le monde au poste de gardien ?

Pour moi, oui. Ce qu’il fait depuis le début de saison c’est impressionnant. Il fait partie des meilleurs joueurs du PSG, est décisif à chaque rencontre. Il est très performant et vraiment complet. Par rapport à ses performances, sa régularité, tout ce qu’il fait au très haut niveau, il fait partie des meilleurs.

Avec ton expérience, est-ce que c’est possible de travailler les tirs au but ?

Apprendre à travailler, oui. On apprend à tout âge. C’est vrai que je ne suis pas un grand spécialiste, mais j’ai aussi gagné plusieurs séries de tirs au but. J’y pense parce que ça devient frustrant de ne pas en arrêter en match, mais une série de tirs au but c’est quelque chose de totalement différent. On verra mais avant d’en arriver là, il y aura 90-95 minutes à jouer et pendant cette période là, il faudra faire ce qu’il faut pour essayer de se qualifier.

Comment juges-tu ta période actuelle ?

Sur ces derniers matchs, j’ai été beaucoup plus sollicité. Forcément, quand on a plus de ballons, c’est plus facile (de se montrer). Il y a aussi une remise en question à avoir quand on est pas performants, ce qui arrive à tout le monde. Il faut se concentrer sur le travail et essayer d’inverser la tendance. C’est ce qui se passe pour moi en ce moment, tant mieux. Il reste beaucoup de matchs cette saison, l’objectif c’est de continuer à être performant. Si on peut lier la performance individuelle aux résultats collectifs, ce serait encore mieux. Même si je suis assez satisfait ces dernières semaines, je ne le suis pas totalement car j’aurais voulu espérer qu’on prenne un peu plus de points.

Que représente la coupe de France pour toi ?

On en parle. La coupe de France pour nous joueurs de Ligue 1, c’est un trophée important. Un titre. Arriver en demi-finale pour tout joueur, et encore plus ici où il y a eut cette culture et cette proximité avec la coupe de France, ça donne encore plus un goût valorisant. On a envie d’aller au bout. Ça va être très difficile demain, mais sur un match tout est possible et on va jouer notre coup à fond. Entre joueurs, on a qu’une envie : donner le maximum demain pour atteindre cette finale.

Ressens-tu cette culture de la coupe de France à Rennes ?

Je le sens surtout avec les supporters. On nous parle beaucoup de la coupe, qu’il faut aller au bout, la gagner. On sent vraiment qu’il y a quelque chose avec la coupe de France et ça c’est bien pour le club, les supporters. Ça nous donne une source de motivation supplémentaire même si on n’a pas besoin de ça.