Stade rennais - Milan AC / Stephan : « On ne pourra pas jouer un match ordinaire »
Publié le 21 février 2024 à 19h45 parÀ la veille de la rencontre entre le Stade rennais et le Milan AC, Julien Stéphan est passé en conférence de presse. Retranscription.
Qualification compromise : Mal engagé mais pas terminé. Ça me semble de la lucidité par rapport au match aller. Mais ce n’est pas terminé. On va jouer notre chance à fond demain, essayer de créer les conditions dès le début du match pour l’emballer, et faire le point ensuite à la mi-temps entre nous pour voir où on en sera.
Remonter 3 buts : C’est pas comme ça qu’on doit réfléchir mais comment on fait pour emballer le match et comment on crée les conditions ensemble pour essayer d’avoir une part d’irrationnel dans ce match. On ne pourra pas jouer un match ordinaire si on veut créer cette condition.
Faire de plus pour gagner : Marquer des buts et ne pas en prendre. Déjà réussir une entame conquérante je pense, essayer de marquer en premier pour emmener un peu plus le stade et le public avec nous. On va vraiment essayer de s’occuper de nous et de notre match, construire notre histoire sur ce match. On sait qu’on aura une opposition forte et expérimentée. Mais on va s’occuper de nous.
Equipe fatiguée : Les jambes lourdes je n’ai pas l’impression. Qu’il puisse y avoir de la fatigue avec l’accumulation c’est normal. Quand on gagne des matchs on récupère aussi plus vite. Demain ce sera certainement un match d’intensité Ligue des Champions, on en aura deux cette semaine. Répondons déjà au premier demain.
Préparation du match quand l’équipe a 3 buts de retard : On a commencé à en parler hier matin entre nous, pour emballer, amener un match différent par rapport au match aller. Des exemples il y en a eu quelques uns sur lesquels on peut s’appuyer. On ne l’a pas encore fait mais on va le faire. Comment on fait ? Je pense qu’il faut sortir des sentiers battus, aller dans une forme de folie. Si dans ce match on a quelque chose de très conventionnel, de très calculé, je pense qu’on n’y arrivera pas, ils seront plus forts que nous. Par contre si on l’emmène sur un autre chemin, peut-être qu’on peu créer quelque chose, une atmosphère. En tout cas ce sera l’objectif.
Gouiri, Kalimuendo, Terrier : Quand les attaquants marquent, ça se passe très bien pour un entraîneur. Ils ont marqué à tour de rôle ces derniers temps, ils sont bien physiquement, bien intégrés à l’équipe, ils aiment jouer ensemble. Il y a des très bons passeurs à côté pour les alimenter. Ils vont bien, comme l’ensemble du groupe. J’ai déjà ma petite idée sur ce qu’on va mettre en place demain mais ça on le dévoilera demain soir.
Plafond de verre : On compare un club qui a 40 ans d’histoire en coupe d’Europe avec un club qui en a 6 ans. Bourige faisait état de 2019, il reste un joueur de cette époque. Il y a aussi ça à prendre en compte dans l’évolution du club. C’est la continuité qu’on a dans l’effectif pour faire fructifier l’expérience accumulée des dernières années. Et quand il y a beaucoup de rotations, ça influe aussi sur le temps nécessaire pour pouvoir franchir ce cap là.
Le SRFC peut-il ne pas être un club de rotation ? : Je pense que ce sera une des clés pour pouvoir vraiment grandir dans la durée. Après c’est une question que je ne maitrise pas car ce sont des aspects financiers. Il y a plein de sujets derrière ça, l’évolution de carrière de certains joueurs, des propositions aussi pas refusables. Mais pour pouvoir franchir un cap dans la durée, il faut de la continuité dans les effectifs.
Penalty Blas-Terrier : Oh la la, j’ai vu que vous aviez déjà employé un mot… Penaltygate, pfiou ! Oui parce que vous en avez parlé beaucoup après le match, c’est dommage d’en avoir parlé autant parce qu’il y avait quand même un bon résultat, un bon match contre Clermont, une série exceptionnelle de la part des joueurs. Mais sincèrement, ça a duré 2 minutes hier matin. On a résolu ça entre nous de manière très très tranquille et très sereine. Donc aucune difficulté. Il n’y a aucun problème, il n’y a pas de « penaltygate », absolument aucun soucis.
Giroud : Je pense qu’on l’avait assez bien muselé à l’aller. (…) Contre ces équipes là, faire un plan anti sur un joueur, c’est risqué qu’il y ait un autre qui arrive dans une autre zone et vous mette en difficulté. Je pense qu’il faut le gérer de manière plus collective et globale.
Faits de jeu qui font basculer les matchs : Il faudra toutes les planètes alignées. Mais d’abord pensons à nous, on ne va pas penser à faire prendre un rouge à l’adversaire. Souvent les cartons sont les conséquences de la mise en difficulté de l’adversaire.