Stade rennais - Clermont : Un retour heureux à la réalité

Publié le 19 février 2024 à 05h01 par Thomas Rassouli

Trois jours après une claque européenne et quatre avant un match retour aux airs de mission impossible, Rennes a pris les trois points et effectué une bonne opération au classement en championnat, sa priorité.

La Ligue 1 est leur pain quotidien, les joueurs du Stade rennais l’ont répété chaque saison depuis maintenant des années. Qualifié 6 fois de suite en coupe d’Europe, seul club à avoir réalisé cette performance avec le PSG, Rennes veut poursuivre cette bonne série en 2024. Le SRFC s’en est en attendant offert une nouvelle : c’est la première fois depuis 2006 que le club breton enchaine 6 victoires d’affilée en Ligue 1.

Julien Stéphan l’avait rappelé dès la fin du match à Milan, la priorité était la victoire contre Clermont. Elle s’est dessinée assez nettement (3-1), le SRFC ayant toujours mené au score et n’ayant jamais vraiment été inquiété par la lanterne rouge au classement. Face à cet adversaire, le coach avait fait le choix de « la fraicheur » avec 5 changements dans son onze-type. Une rotation expliqué par « l’enchaînement jeudi soir - dimanche 15h », « vraiment difficile. ».

Rennes a donc bien négocié son entre-deux Milan. Après une leçon prise à San Siro (0-3) jeudi, le Stade rennais est condamné à l’exploit jeudi au Roazhon Park, face à un Milan AC favori. L’aventure en Ligue Europa touche probablement à sa fin, mais a toujours incarné pour Rennes une sorte de bonus. Car malgré l’envie de faire mieux chaque année, ce qui ne sera peut-être pas le cas cette fois encore, le club français donne la priorité au championnat chaque saison.

Celle-ci a été particulièrement mouvementée et c’est un petit miracle, qui tient aussi à la pauvreté de cette Ligue 1 2023-2024, de voir avant la 23e journée Rennes revenir à la 7e place au classement, 3 points devant Reims (8e), et 6 points seulement derrière Brest (2e). Le SRFC a donc été particulièrement inspiré de gagner pour la première fois cette saison le match suivant un match de coupe d’Europe, et valide également une série de 11 matchs perturbés par une défaite seulement, à Milan.

Julien Stéphan avait martelé samedi sa volonté de « ne pas tout remettre en question » après Milan, comme si la fin annoncée de la saison européenne du SRFC ne devait pas perturbé la « dynamique excellente, voir plus que ça en terme de points » de son équipe en championnat. Rennes a pris 19 points en 7 matchs depuis deux mois. Et si « c’est toujours avril-mai où tout se joue » dixit le technicien, la « Rennesmontada » attendue jeudi face au Milan a commencé depuis décembre en championnat. Après avoir rêvé d’un exploit à San Siro, le retour à la réalité n’est pas si malheureux que ça pour le Stade rennais.

Vos réactions (4 commentaires)

  • JoS

    19 février à 08h31

    Des 2 matchs à venir dans la semaine le plus important c’est contre le PSG... A la place Stephan je ferais « tourner » le plus possible contre Milan.
    C’est qui la « bête noire » du PSG en L1 déjà ??
    JoS

  • axeleden

    19 février à 09h28

    Je ne vois pas en quoi la « remontada » rennaise est symptomatique d’une pauvreté de notre championnat. Bien-sûr il a fallu que les autres perdent pour qu’on remonte. Mais ça ne veut pas dire que la Ligue 1 est « pauvre », ça veut dire qu’elle est serrée, et homogène. Mais ce n’est pas significatif d’un jeu triste. Ou alors il y aurait deux Ligue 1 : les bons (qui jouent l’Europe) et les mauvais (qui jouent le maintien). À part le PSG qui gagne tout le temps, tout le monde peut battre tout le monde, même si certains gagnent plus souvent que d’autres. C’est tout l’intérêt d’un championnat non ?

  • mich35

    19 février à 09h43

    Après le match raté de Milan , la réaction de l’équipe est bonne mais restons mesuré , Clermont c’est moyen .J’ai de la peine a voir jouer Blas . C’est un bon joueur .Le coach lui donne sa chance et il ne la saisit pas . Ce n’est plus un jeunot ! Quand va t il réagir ?

  • pled

    19 février à 17h53

    La pauvreté de la Ligue 1, véritable antienne des journalistes sportifs, c’est sans doute en rapport avec l’argent qu’elle rapporte, de la même façon que les grosses équipes sont celles qui ont le plus gros budget (n’est-ce pas messieurs de L’équipe 21 ?).

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