Le Havre - Stade rennais / Theate : « On a à coeur de se rattraper »

Dans quel état de forme est le groupe ?

Je me sens bien, on se sent bien. On a une récupération mentale plus facile quand on gagne les matchs, c’est toujours le cas. On a plus de fraicheur, on est plus heureux. La blessure d’Enzo (Le Fée) est plus embêtante pour nous, mais il y a d’autres joueurs aussi au niveau, ils vont pouvoir se montrer. Il faut rester soudés car on va avoir un gros bloc et ça va être important de s’épauler les uns les autres.

C’est difficile de rester focus sur Le Havre avec Milan qui arrive ensuite ?

Non, on est 100% focus sur Le Havre. Pour être honnête, on n’a même pas parlé du Milan. On sait à quel point le match du Havre est important. On se focalisera sur Milan après le match de dimanche.

Ton coach évoquait l’envie farouche du groupe de se rattraper sur la 2e partie de saison, tu confirmes ?

Oui complètement. On sait qu’on n’a pas été au niveau, des points, de la qualité du jeu produit sur le terrain, avec et sans ballon. On a à coeur de se rattraper pour nous. On a la qualité pour le faire, on est sur une bonne série, il faut essayer de la continuer. C’est ça qui va nourrir notre mois de février et pouvoir nous guider sur notre fin de saison.

Tirer Le Puy Foot en quarts de finale de coupe de France, ça rend l’objectif plus concret dans cette compétition ?

Quand on a vu le parcours que le club a fait il y a quelques années, une demi-finale l’année d’après aussi, on a envie d’aller le plus loin possible dans cette compétition. C’est l’objectif de tous les joueurs mais comme je pense l’avoir dit, c’est plutôt au match par match en ce moment, nourrir cette série et dans quelques matchs on aura le temps de voir venir avec ça.

Beaucoup de critiques ont été formulées sur la défense. Penses-tu pouvoir incarner le patron de cette défense ?

C’est vous qui nous mettez les étiquettes que vous souhaitez. Je donne mon maximum à chaque match. Pour le moment, il y a eu une première partie de saison où ça n’a pas été facile. On a eu pas mal de critiques, ça fait partie du football, il faut être capable de les absorber. Parfois elles sont plus ou moins justifiées, mais c’est un peu comme dans tout. Est-ce que je dois être ce patron ? En tout cas j’essaye de l’être et de donner le meilleur de moi-même à chaque match.

Ta relation avec Warmed Omari semble s’améliorer.

Oui, je peux confirmer que c’est de mieux en mieux. L’année dernière il y a eu pas mal de rotation. J’ai joué souvent des matchs où il y avait beaucoup de changement. J’ai joué avec Chris (Wooh), Warmed, ou Joe Rodon. Cette année j’ai joué beaucoup de matchs avec Warmed et ça nous aide à nous connaitre de mieux en mieux, il n’y a pas de secret, les automatismes ne viennent pas tout seul. Pour le moment, je me sens très bien avec Warmed et comme il a pu le dire, la communication est de mieux en mieux et on se sent mieux l’un avec l’autre.

Sens-tu le groupe totalement focus, pas enclin à tomber dans l’autosatisfaction ?

Je nous sens très concentrés pour le moment. Il y a cette envie de vouloir rattraper ce qu’on a fait en première partie de saison. Elle doit nous nourrir jusqu’à la fin de saison. On ne va pas gagner tous les matchs jusqu’en fin de saison, ce serait historique, il y a cette confiance qui revient petit à petit. Mais il ne faut pas tomber dans l’autosatisfaction et rester bien éveillés sur les points sur lesquels on doit travailler, et mouiller le maillot de la première à la dernière minute.

Comment analyses-tu la victoire à Sochaux ?

C’est un bon match, un match où on a été quasiment complet. Il nous a manqué une quinzaine de minutes où on a eu un flottement avec le penalty, même si pour moi il est imaginaire. Pour le reste c’est une prestation aboutie, maitrisée de bout en bout. Les attaquants ont été très performants, on a été performants en défense. Il va falloir remettre ça. Mais il ne faut pas minimiser cette prestation. On va dire Sochaux équipe de National. Mais hier il y a eu Rouen avec Monaco, avant ça Rouen avec Toulouse.

Aujourd’hui, est-ce qu’un cercle vertueux se met en place entre attaque et défense qui réussissent ensemble ?

On est plus solides derrière depuis le début d’année et les attaquants marquent beaucoup, retrouvent de la confiance. Ça nous donne de la confiance derrière quand on voit nos attaquants performants. Et inversement aussi je pense. On sait que le jeu rennais a été porté sur l’offensive ces dernières années. Ils sont très importants pour nous.

Comment expliques-tu que vous attaquiez fort vos débuts de match ?

Ce sont probablement dans les gènes du club de démarrer fort. Quand on est à domicile avec le stade plein à chaque match, ça a aussi un rôle important. Les supporters sont réceptifs tout le temps. C’est une caractéristique mais ce n’est pas forcément une consigne. On sait qu’on doit démarrer fort. C’est là que généralement tu montres à ton adversaire qu’il a peut-être moins de chance d’aller chercher quelque chose aujourd’hui.

Comment juges-tu le match aller contre Le Havre ?

Je pense qu’on a eu des regrets parce qu’ils étaient à 10. Ils sont revenus à 2-2. C’est le début où on a eu ces enchainements de matchs nuls. On ne peut s’en vouloir qu’à nous-même, on gérait le match à 100%, on a déjoué. Mais ça reste une bonne équipe, il ne faut pas les sous-estimer. Quand on voit les matchs qu’ils font à domicile, le style qu’ils ont. On va essayer de ne pas reproduire ce qu’on a fait à domicile. Si on met tous les ingrédients, on devrait pouvoir faire la différence.

Entre joueurs, vous ne parlez pas encore de Milan ?

Vraiment, je vais être honnête, non. On en a discuté au tirage, on en discute notamment pour le voyage organisé des familles, mais on n’a pas parlé du match encore.