Stade rennais - Montpellier : Un esprit de revanche à perpétuer

Le lifting est relatif, la dynamique totalement inversée. Avec deux recrues (Matusiwa, Seidu) pour quatre départs (Matic, Assignon, Jaouab, Jacquet), l’effectif du Stade rennais n’a pas vraiment bougé durant un mercato hivernal que certains imaginaient de bouleversement. Il sera finalement d’ajustement, car au club on privilégie la dynamique du moment, celle qui a vu le 4-4-2 de Julien Stéphan peu à peu faire son chemin.

Les associations de Baptiste Santamaria et Enzo Le Fée au milieu, ou d’Arnaud Kalimuendo et Martin Terrier devant notamment, ont permis à l’équipe de se redresser un temps et de valider une série de 6 matchs toutes compétitions confondues sans défaite, dont deux succès qualificatifs en coupe de France. Janvier a livré son lot de satisfactions, et c’est du à un état d’esprit retrouvé.

« Je sens chez eux un esprit de revanche très marqué depuis la première partie de saison. » confie Julien Stéphan. « Je ne vais pas dire que je suis archi confiant pour la série de matchs qui nous attend. On a le sentiment d’avoir bien travaillé dans cette période là et d’avoir validé certaines choses sur les dernières rencontres. Ils ont ce niveau (de confiance) restauré. »

Poursuivre la dynamique

« Bien sûr que le groupe a un état d’esprit revanchard, de prouver à tout le monde que c’était simplement une erreur sur notre entame de saison. Qu’on se doit de redresser la barre car nous sommes le Stade rennais et que le Stade rennais a toujours performé à un certain niveau. » abonde pour sa part Arnaud Kalimuendo. L’attaquant a lui le premier fait son introspection, comme il l’explique. « Personnellement, quand je suis revenu, je me suis d’abord dit que je me devais de réhausser mon niveau. Je ne suis pas quelqu’un qui me voile la face, et lorsque je ne suis pas performant, je le sais. »

Avec 4 buts inscrits sur les 6 dernières rencontres, « Kali » incarne ce réveil, pas encore total. « Je savais qu’on allait pouvoir retourner la situation, et là ce n’est que le commencement. On n’est pas satisfaits de ce qu’on a fait et on veut vraiment retourner la situation d’ici la fin de saison et c’est à nous de maintenir ce haut niveau d’exigence là pour qu’à la fin on peut se dire qu’on a retourné la situation et fait mentir tout le monde. On va tout faire pour continuer là-dessus. »

Pas question cependant d’assumer des ambitions européennes. « Le challenge, c’est de continuer sur notre lancée d’abord, prendre les matchs un à un. » Ça se poursuit aujourd’hui, face à Montpellier, « l’occasion de poursuivre une dynamique car c’est ça qui nous obsède, même si on sait qu’à un moment donné elle s’arrêtera, qu’on perdra un match ou peut-être deux et qu’il faudra se remobiliser et repartir après ça » résume Julien Stéphan.