Olivier Monterrubio sur Alexander Frei : « On a qu’un binôme, et c’est au Stade rennais que ça s’est fait »

Continuez-vous à vous voir avec Alexander Frei ?

La dernière fois qu’on s’est vus, c’était à Bâle quand il était entraineurs des jeunes. On s’était revus dans le stade de Bâle quand je travaillais pour Aston Villa. C’était toujours un immense plaisir et une grande fierté de retrouver Alex et de passer de très bons moments. Je remercie encore le Stade rennais d’avoir pu nous retrouver et passer ce moment magique qui j’espère le sera. Je n’en doute pas.

Êtes-vous toujours aussi chambreur ?

Oui ! Avec Alex de toute façon on a toujours une habitude. Quand on s’appelle, on s’insulte d’abord, pour commencer. Après on parle de la famille et tout, mais la première des choses, c’est de s’insulter. Ça a toujours été ça.

Êtes-vous impatient de donner le coup d’envoi de Rennes-Monaco ?

Oui, je suis impatient de ce moment. Ça va être je l’espère, et je n’en doute pas, un moment exceptionnel. On ne le vit qu’une fois dans une carrière. Comme je l’ai dit, on a eu cette complicité d’abord, comme l’a dit Alex, en dehors du terrain, puis après sur le terrain. Moi je ne l’ai jamais retrouvé ailleurs dans les clubs où je suis passé. On a qu’un binôme, et c’est au Stade rennais que ça s’est fait. On est très fiers que ce soit arrivé. On m’en parle tout le temps. Quand on retrace ma carrière, on se souvient plus de moi au Stade rennais et de notre complicité avec Alex. C’est tout le temps qu’on m’en parle.

À la différence d’Alexander Frei, vous êtes déjà revenus récemment…

Oui, le stade a bien a changé, le club grandit petit à petit comme l’a dit Alex. Il ne veut pas brûler les étapes. C’est la manière qu’il faut pour faire grandir un club, et le Stade rennais le fait très bien. On voit tout ce qu’ils ont mis en place, le salon des Légendes, les jeunes passés par le centre de formation. Je connais peu de clubs qui font ça et ont pourtant un long palmarès. Le Stade rennais reste unique là-dedans.

Allez-vous rejouer la passe décisive d’Osasuna ?

Je ne pense pas car c’est un centre de 40m, je pense qu’aujourd’hui il fera 10m. Si je me claque pas c’est un miracle. Ou alors il faut faire venir la civière tout de suite sur le terrain. Je pense qu’Alex, s’il reprend de volée, il la mettra en tribunes. Un ballon pour le RCK.

Avez-vous conscience de l’impact que vous avez eu sur les supporters et l’histoire du Stade rennais ?

Un petit peu, mais je voudrais tirer un grand coup de chapeau à tous les anciens qui sont passés par le Stade rennais. Si nous on a pu vivre ce qu’on a vécu au Stade rennais, c’est aussi grâce aux anciens qui sont passé avant nous. Je les revois, j’ai appris à les connaitre dans le salon des Légendes. Quand je reviens ici, c’est toujours un plaisir de côtoyer des anciens, même si je n’ai pas joué avec eux. Oui on parle de l’impact qu’on a laissé au club, mais j’espère vivement qu’il y aura d’autres légendes au Stade rennais et que le club continuera à grandir.

Pensez-vous que le Stade rennais peut l’emporter face à Monaco ce soir ?

Je l’espère, si on donne le coup d’envoi on ne veut pas qu’il y ait défaite à la fin. Ce sera gâché pour nous. Il faut absolument qu’il y ait une victoire ce soir et je n’en doute pas. Le Stade rennais a les armes pour gagner ce soir et accrocher une victoire européenne en fin de saison.

Des joueurs vous plaisent particulièrement dans cet effectif ?

Beaucoup de joueurs oui. Un joueur comme Benjamin Bourigeaud, j’adore beaucoup. J’espère qu’il battra le record ce soir (d’actions décisives avec Rennes, ndlr).Ce sera bon signe. Je l’ai appris il y a un mois quand on m’a donné les stats. Je suis très content que ce soit lui qui soit proche de moi et qu’il puisse le battre. Les records sont faits pour être battus. Que ce soit un joueur comme Benjamin Bourigeaud qui est une figure du Stade rennais maintenant. Je suis très content.