Martin Terrier : « On se pose plein de questions sur le coup »

« J’ai senti que ça lâchait, en fait. J’ai limite senti le genou se décomposer, une douleur très intense. » se remémore Martin Terrier. Le 2 janvier dernier, l’attaquant au sommet de sa forme était victime d’une rupture des ligaments croisés du genou droit.

« J’ai cogité. On se pose plein de questions sur le coup. Surtout que mes proches étaient au stade, ils étaient un peu choqués. » poursuit l’attaquant dans un entretien accordé à Ouest-France. « Mes parents n’étaient pas présents au match mais je les ai tout de suite eus au téléphone. C’est d’ailleurs la première chose que j’ai faite en rentrant au vestiaire, demander mon téléphone pour rassurer mes parents. Je ne les appelle pas pour me rassurer moi, mais plus pour eux. Leur dire que j’allais bien, que ça arrive. Il me semble qu’à la télé, il y a eu pas mal de gros plans, sur le moment où je crie notamment. Je pense que ça a pu être impressionnant. Je suppose qu’ils ont été très inquiets. Ils n’attendaient qu’une chose, c’est d’avoir des nouvelles, donc j’ai privilégié cela. »

Un soutien important du public

Martin Terrier a également pu compter sur le soutien des supporters du Stade rennais, qui se sont manifestés en masse au moment de sa blessure. « Comme je n’arrivais pas à dormir, j’ai actualisé mes messages sur Instagram, mes invitations, et franchement, je n’en ai jamais autant eu de ma vie. » avoue t-il. « C’est impressionnant le nombre de soutiens que j’ai eu de la part des supporters rennais, mais aussi des suiveurs de Ligue 1, des gens qui regardent les matches, des joueurs. Je crois que j’ai pris 15000 abonnés juste après la blessure. Ça fait chaud au cœur, ça réconforte pour la suite. »