ENTRETIEN / Junior Tuzolana (CRMHB) : « Si j’avais été footballeur, je n’aurais pas été un homme heureux »
Publié le 14 mars 2023 à 09h25 parJunior Tuzolana peut parler football pendant des heures. Si l’ailier fait aujourd’hui le bonheur du Cesson Rennes Métropole Handball (CRMHB), c’est au centre de formation du Paris Saint-Germain, adversaire du Stade rennais dimanche, qu’il a commencé à entrevoir une carrière de sportif professionnel, dans le foot. Le hand l’a finalement emporté pour le joueur de 25 ans, pour qui le foot n’est jamais très loin. Entretien avec un joueur passionné.
Comment on en vient à choisir le hand plutôt que le foot ?
Je suis issu d’une famille de handballeurs, mes deux oncles étaient professionnels. L’un est toujours sélectionneur de l’équipe nationale du Congo. J’ai toujours été entre deux sports, plus ou moins doué dans les deux, et j’ai toujours pu faire les deux pendant très longtemps. Quand j’étais au hand, le foot me manquait, quand j’étais au foot, le hand me manquait. J’ai fait le choix du foot car quand le centre de formation du PSG vient te chercher, tu ne peux pas dire non. Le hand m’a manqué une fois au foot, et j’ai fait le chemin inverse. On ne peut pas partir et revenir du centre de formation, mais je crois que si ça avait été le cas, j’aurais peut-être pu y retourner arrivé à 16-17 ans (rires).
Comment le PSG t’a t-il repéré ?
J’ai grandi à Plaisir, dans le 78 (Yvelines). J’y jouais avec mon meilleur ami Jean-Kevin Augustin, on a toujours tout fait ensemble, c’était mon voisin. On a été recrutés à l’ACBB (Boulogne-Billancourt). C’était un peu une classe de surdoués avec une génération exceptionnelle dont Allan Saint-Maximin, le plus grand crack que j’ai vu jouer, en génération jeunes c’était exceptionnel. On a cassé un peu les fesses à toute la France sur les tournois, et tous les recruteurs étaient au bord du terrain à chacun de nos matchs.
Qu’est-ce que c’est d’être regardé et mis en compétition dès 10 ans ?
À l’ACBB, ça a été la bonne transition car on restait une bande de potes. Comme c’est un très bon club pour les jeunes mais que ce n’est pas une structure, c’est différent. On avait encore cette notion de plaisir, de copains, il n’y avait pas d’obligations, c’était vraiment de l’amusement. C’est vraiment au PSG que tu comprends que tu entres dans une structure avec toute cette rigueur, cette discipline. Si tu es là, il faut que tu fournisses des résultats car on est venus te chercher et qu’on a investi sur toi.
Combien de temps es-tu resté à l’ACBB ?
Deux ans. À la fin de ma première année, je ne fais pas les trois derniers mois de la saison car j’avais envie de jouer au handball. Je faisais les deux en même temps. Pour qu’on puisse signer à l’ACBB Jean-Kevin et moi, la condition était que notre entraîneur de Plaisir puisse venir avec nous, il nous amenait. Puisqu’il était mon entraîneur et qu’il me connaissait, j’ai eu ce petit passe-droit. Je suis rentré au centre de préformation du PSG, même si j’avais aussi d’autres propositions (Monaco, Lens) car il y avait la règle du nombre de kilomètres maximum autour de chez moi avant 15 ans. Saint-Germain était à moins de 70km de chez moi donc j’ai pu intégrer le centre de préformation du PSG.
Tu choisis aussi le PSG car tu es fan ?
Oui, et car mon meilleur copain signait au PSG en même temps. On a tout fait ensemble, on rêvait ensemble petit, alors on est rentrés ensemble. Quand tu entres à l’intérieur, c’est une classe de surdoués. Ce sont des mecs qui n’arrivaient pour certains même pas à se fondre dans le moule, comme Fodé Ballo-Touré, et qui aujourd’hui joue au Milan AC après avoir vraiment galéré au centre de formation. C’est Kingsley Coman qui est déjà surclassé et qui est quand même beaucoup trop fort. Adrien Rabiot, pareil. Hervin Ongenda, qui était « la » star du centre de formation. À tous les postes, c’est ce qui se fait de mieux en France.
Où est-ce que tu te situes quand tu y arrives ?
Je suis conscient que je ne fais pas partie des plus talentueux, et que je vais devoir être parmi les plus travailleurs, sérieux, rigoureux. Mais j’ai un peu peur quand même car je n’avais pas cette assurance que le talent te donne. Quand tu n’as pas ça, tu dois te construire différemment. Tu dois être irréprochable là où certains peuvent lever le pied.
Est-ce que c’est facile à assimiler quand on est jeune ?
Non justement, c’est difficile. J’avais des facilités dans tous les sports que je faisais et c’est la première fois où ça devient vraiment dur et que tu comprends qu’il y a plus fort que toi. Tous les ans, tu vois des copains à qui on dit au revoir. C’était difficile à accepter. Je suis resté 9 mois au centre de formation, ça va vite, et pourtant on m’a presque supplié de ne pas partir. Mais j’avais fait mon choix.
Dès le début, tu as senti que tu ne continuerais pas ?
Pas dès le début, c’est vraiment au bout de 6-7 mois que la réflexion a commencé à venir. Une fois qu’elle commence à venir, tu décroches.
Pourtant, Jean-Kevin Augustin ne décroche pas…
Non, mais ce qui est drôle c’est qu’aujourd’hui on a un groupe d’amis avec Jean-Kevin (Augustin), Allan (Saint-Maximin), Nordi Mukiele, et à chaque fois qu’on est en vacances ils me disent « Mais quel choix tu as fait… ». Les copains n’ont pas décroché et encore aujourd’hui ils n’arrivent pas à comprendre pourquoi j’ai décroché. Mais moi ça me fait kiffer de vivre mon rêve au hand, et de vivre mon rêve au foot à travers eux. Je vis les coulisses, j’ai toujours ce truc là, au final j’ai les deux.
« J’avais envie de prendre du plaisir, et au foot je n’en prenais plus »
Pourquoi as-tu fait ce choix ?
Parce que j’avais envie de prendre du plaisir, et au foot je n’en prenais plus. Je pense que le problème, et c’est le cas pour beaucoup de jeunes, c’est que quand tu ne fais pas partie des plus forts, et que tu fais partie des plus travailleurs, c’est un âge où ça fait chier de travailler. Aujourd’hui ce n’est pas la même réflexion, on prend du plaisir à travailler, à se surpasser. Mais à 13 ans, ça te fait chier de devoir en faire deux fois plus que ton pote à côté. Je ne prenais plus de plaisir, ça ne m’intéressait plus, j’ai eu envie de changer. J’ai grandi en cité, et s’il y a beaucoup de jeunes (dans le foot) qui en sortent, c’est bête, mais comme une cité c’est entassé, refermé, très tôt les parents te laissent cette liberté et durant les vacances, on jouait au foot de 10h à 22h. C’est bête, tu ne t’en rends pas compte à cet âge là, mais tu travailles. Ce n’est pas comme le mec qui joue 3h dans son jardin avec un pote de temps en temps. Techniquement tu touches, et c’est comme tout, c’est de la répétition.
Au moment où tu as fait une croix sur la carrière de footballeur, tu ne penses pas à l’aspect financier que tu délaisses ?
Pour être honnête, ça a été très délicat avec ma famille à ce moment. Non pas pour l’aspect financier, mais surtout par rapport aux sacrifices. Mes parents se sont beaucoup investis en temps, en énergie, en passion. Mon père est passionné de foot. Ça a été super difficile pour eux de voir qu’au moment où la porte s’ouvre, et pas n’importe où, au PSG quand QSI arrive, me voir lâcher ça a été très difficile à avaler pour mes parents. J’ai dit à ma mère, « je ne veux plus jouer avec les pieds, je veux jouer avec mes mains ». Moi à cet âge, je ne pensais pas à la carrière du footballeur. Ça fait bizarre de le dire, mais c’était une autre époque, pas celle des réseaux sociaux. On ne voyait pas les joueurs avec leurs voitures, leurs jets.
Tu n’avais pas conscience de cette réalité ?
Je ne vais pas dire que je n’en avais pas conscience, mais le football n’est pas centré sur ça. J’étais fan de Cristiano Ronaldo, et le Cristiano Ronaldo de Manchester United, c’était uniquement l’aspect football qui me rendait fou. On ne voyait pas ses caisses, sa maison, ça ne nous intéressait pas. Tout ce qu’il a autour, les jeunes générations en prennent conscience de plus en plus tôt, mais nous on n’était pas formatés comme ça. On le savait, mais ce n’était pas ce qui nous animait.
Il n’y pas un moment où tu as pu regretter ?
Si. Des moments j’ai pu regretter. Je ne dirais pas aujourd’hui que c’est du regret. C’est plus de la curiosité, je me demande ce que j’aurais pu faire, ou jusqu’où j’aurais pu aller. Je vois des mecs qui étaient beaucoup plus doués que moi et qui ont réussi, mais je vois aussi des mecs qui étaient bien moins doués que moi qui ont réussi aussi (rires). Et des milieux relayeurs, gauchers, il n’y en a pas beaucoup quand on fait le compte.
Comment as-tu vécu ces années avec tes potes, qui ne devaient pas vivre le même quotidien que toi ?
On s’est tous perdus pendant l’adolescence. C’était un temps où il fallait acheter ses recharges pour s’écrire. C’est pour ça qu’on est comme ça aujourd’hui aussi, c’est une vraie amitié, tu ne postais pas tes photos sur les réseaux. Aujourd’hui on rigole à comparer nos modes de vie, nos entraînements. Les footeux ne s’entrainent jamais, c’est terrible. En terme de charge de travail, ils s’entrainent une fois le matin, avec des entraînements mytho, un footballeur ça ne s’entraine pas (rires). Ce qui est rigolo, c’est qu’ils découvrent de plus en plus le hand. Ils regardent sur beIN, ils viennent à la Glaz de temps en temps, ils sont venus à Coubertin. Ils s’ouvrent aussi.
Est-ce que tu penses que tu prends le même plaisir avec ta carrière de handballeur que celui que tu aurais pu avoir en tant que footballeur ?
Je pense que si j’avais été footballeur, j’aurais peut-être eu beaucoup de matériel, mais je n’aurais pas été heureux. Je pense que le hand m’a permis ça. Je suis quelqu’un de très scolaire, et de très croyant. Par rapport à certaines choses dans ma vie, je me mets des limites. Cette vie de footballeur, de ce que je vois de l’intérieur, les tentations se multiplient, les soucis aussi. Je pense, me connaissant, que je n’aurais pas forcément été un homme heureux. J’aurais été un sportif heureux, peut-être, mais un homme heureux je ne pense pas.
Est-ce que tu dis ça au regard des exemples que tu peux avoir, comme Jean-Kevin Augustin ?
Pas que. Bien sûr, avec Jean-Kevin on a eu des périodes difficiles, je l’ai beaucoup épaulé. La vie a permis qu’il soit à Nantes (de 2020 à 2022, ndlr), à une heure d’ici et qu’on soit tous les week-ends ensemble. Il y a lui, mais j’ai plein d’autres exemples, et même celui de certains gars qui étaient aspirants pros et qui n’ont pas réussi à faire de carrière ou franchir de pallier, et qui aujourd’hui ne se retrouvent pas dans sa situation. Ils redeviennent monsieur tout le monde, sans finances, sans construction. Ce dont on ne parle pas, et aujourd’hui ça s’améliore un peu, mais dans le milieu du foot, cette notion de double projet école-foot, c’est un mensonge qu’on se raconte. Il y a des gamins qui n’ont pas tous la chance comme un Kylian Mbappé par exemple, d’avoir des parents qui ont tout filtré. Ce garçon, s’il a réussi ce n’est pas parce qu’il se met des limites tout seul, c’est parce que autour de lui, il avait un environnement construit qui l’a forcé, quitte à le frustrer certains moments. Tout le monde n’a pas la possibilité d’avoir des parents, amis, qui ont déjà cette connaissance et la capacité de pouvoir le faire.
« Je touche plus au foot qu’au hand dans ma vie »
On a moins besoin d’être épaulé dans une carrière de handballeur ?
Bien sûr, déjà parce qu’il y a moins d’argent, de popularité. Plus on grandit, plus on devient un grand joueur et plus à une certaine échelle ça change, mais c’est une question de pouvoir, de popularité, d’argent. Si aujourd’hui le foot avait moins d’argent, les gens aimeraient toujours le foot, mais auraient moins de problèmes.
Donc, faut-il qu’il n’y ait pas trop d’argent dans le hand ?
Je pense que si. Le problème ce n’est pas l’argent, c’est l’éducation à l’argent. Il faut que les jeunes puissent être accompagnés. La vérité, c’est qu’aujourd’hui, si on donne le parcours d’un Kylian Mbappé à 10 jeunes, 8 se plantent. On parle aujourd’hui de Kylian Mbappé et de Jean-Kevin Augustin, mais ce qu’on oublie c’est que Jean-Kevin Augustin marque son premier but au Parc à 16 ans avec Zlatan Ibrahimovic et compagnie, et qu’à ce moment, la France ne savait pas qui était Kylian Mbappé. Même à l’Euro U19, toute la lumière était sur lui. C’est lui qu’on attendait tout en haut de l’affiche. Malheureusement, il n’y a peut-être pas eu cet entourage, non pas par volonté mais par connaissances, qui fait que. On en a plein des exemples de cracks.
Est-ce qu’une carrière de handballeur te prépare mieux qu’une carrière de footballeur à ta vie d’homme après ?
Bien sûr. Je ne crains pas ma vie d’homme d’après. Un sportif, le jour où il prend sa retraite, il meurt. Il meurt sportivement, mais il meurt. Donc plus tu es célèbre, plus tu as gagné, plus tu t’es développé ton image, et plus c’est difficile.
Ton début de carrière en hand est-il comparable à celui d’un footballeur ?
C’est là où le chemin a été le plus difficile car au hand j’ai rencontré le même problème, être très fort au départ et d’arriver à tomber sur des mecs plus forts que toi. Tu te dis « par où je passe pour devenir professionnel ? ». Mon chemin a été long, bien plus compliqué que le parcours conventionnel. Au hand, tu passes par le pôle espoirs, ensuite tu vas au centre de formation à 18 ans, où tu passes 3 ans, et après tu signes pro. Moi je n’ai pas fait le pôle espoirs car j’ai voulu le faire plus tard, et que je n’avais sans doute pas le niveau exigé. Je suis retourné à Plaisir et j’ai trouvé le centre de formation de Nantes qui m’a donné un contrat d’un an tandis que les autres avaient un contrat de 3 ans. Au hand, j’ai eu ce truc de toujours devoir prouver. Ça m’a suivi jusqu’à cette année je dirais. Je ne dirais pas que j’ai aimé ça, mais je suis reconnaissant d’avoir connu ça. Ça m’a appris à aimer le processus, l’entraînement, en faire plus, être patient. Je n’ai pas aimé sur le moment mais je pense que ça a été la meilleure chose pour moi.
N’est-ce pas un peu similaire à la vie d’un joueur en centre de formation de foot finalement ?
C’est similaire mais je pense que je n’étais pas suffisamment construit en tant que jeune pour pouvoir vivre ça à 13 ans. Quand je suis rentré en pré-formation, je n’étais pas encore prêt à vivre cette épreuve là. À 18 ans, c’était différent.
Comment ça se passe depuis ton arrivée à Cesson ?
Très bien, l’équipe a de bons résultats par rapport aux objectifs fixés, ça se développe super bien au club, la salle est souvent pleine. D’un point de vue individuel ça se passe très bien car je suis deuxième meilleur buteur de l’équipe à une unité du premier, donc prochain match je devrai le doubler normalement (rires). Je m’épanouis, tout est top. J’ai prolongé, la première année a été un peu compliquée, la deuxième c’est celle de l’accomplissement. J’avais un caractère qui avait du mal à être compris et ils avaient une manière de fonctionner que je n’arrivais pas à comprendre. C’est une question d’adaptation, ne pas rester fermé dans ses idées, comprendre comment fonctionne l’autre, dans les deux sens.
Est-ce que tu suis encore le foot ?
Je suis ici pour jouer au hand, mais je touche plus au foot qu’au hand dans ma vie. Je passe tout mon temps libre à jouer à Football Manager, le week-end tout le monde sait que je ne sors pas car c’est Ligue 1 - Premier League - Liga. Je suis mordu de football.
Le foot n’a donc jamais été un deuil pour toi ?
Non, Dieu merci, pour plein de raisons. Par la passion, et car ce rêve que j’avais, je le vis. Mine de rien je ne suis pas sur le terrain mais c’est la seule chose qui manque. La vie d’un footballeur, je la vis puisqu’on est collés (avec ses amis, ndlr). La seule chose que je ne sais pas, c’est ce que ça fait de mettre un but au Parc des Princes. En étant relayeur, je ne sais pas si j’en aurais mis beaucoup (rires).
Es-tu déjà allé au Roazhon Park ?
Une fois, pour aller voir Nordi (Mukiele) qui me l’a demandé il y a deux mois (Rennes - PSG, 1-0, 15 janvier 2023). Je vais très régulièrement au Parc des Princes. Le Roazhon Park une fois, j’ai trouvé ça pas mal du tout. J’espère pouvoir y retourner car on me murmure à l’oreille que le petit frère de Nordi pourrait bien avancer (Nordan Mukiele, attaquant du centre de formation du SRFC, ndlr).
Est-ce qu’on se fait un plan de carrière en hand, comme au foot ?
J’ai gardé un peu ce côté footballeur. Je pense que c’est aussi ce qui a fait que ça a été un peu compliqué à mon arrivée ici. Je suis arrivé avec une mentalité un peu différente. Le hand est un sport où il y a encore cette culture du vieux et du jeune. Au foot, ça n’existe pas, c’est la loi du plus fort. Ça donne un côté où on te trouve vite rebelle. Moi personnellement oui, j’ai des objectifs déterminés en terme de temps. Je les garde pour moi, après le prochain objectif qui m’anime ce serait de pouvoir jouer l’Europe, à Cesson dans l’idéal.
Vous jouez Nantes cette semaine, est-ce que ça veut dire quelque chose pour toi, un derby Rennes-Nantes ?
Un derby ça veut dire quelque chose, d’autant plus pour ceux qui sont originaires de la région. Pour moi cette notion ne veut pas dire grand chose, en étant honnête. Ce match il veut dire plein d’autres choses. Nantes a été mon club formateur. L’entraîneur de Nantes est la première personne dans le monde professionnel qui m’a fait confiance, qui est venu me chercher quand je n’avais pas un niveau d’excellence. C’est la personne dans ce milieu pour laquelle j’ai le plus de respect, et d’affection, car il m’a donné la chance que les autres ne voulaient pas me donner. Me retrouver face à mon club formateur, des joueurs avec lesquels j’ai joué, un coach avec qui j’ai noué une relation particulière, ce n’est pas la notion de derby qui m’interpelle, mais c’est presque pareil.
Crédit Photo : Philippe Riou
Vos réactions (5 commentaires)
Fennec enrage
14 mars 2023 à 10h47Certains comme KTE feraient bien den prendre de la graine il n’est pas trop tard pour changer de sport !
Je le verrai bien en volley ball
Leparmentier Claire
14 mars 2023 à 13h04Junior, je t’admire. Ta sagesse, tes propos.... Ton bonheur est plus important que le fric, tu as raison !
Ton papi footballeur, ta mamie Alpha, ta maman que j’ai connu enfant, tes oncles et tantes ... Une deuxième famille pour moi. Bonne continuation, je t’embrasse Junior et.... Je n’habite pas loin. Bises
François
14 mars 2023 à 15h33Bravo monsieur Rassouli, interview extrêmement intéressante.
Lolo
14 mars 2023 à 16h19Oui très intéressant cet article
C’est Surprenant on peut comparer
L’équipe de cesson Handball avec le stade Rennais
Les 2 équipes ont fait une très bonne première partie de saison
Mais depuis janvier l’équipe de Handball a du mal à gagner des matchs comme le stade Rennais
Le climat peut être ?
CondateFan
14 mars 2023 à 19h03Cesson destin le hand, d’accord, mais quel gâchis d’avoir abandonné un cursus qui aurait dû le mener tout droit vers le monde pro du pied-ballon, quitte, plus tard, à la Florent Manaudou, (re) bifurquer vers le main-ballon.
Et comme mentionné un peu plus haut dans les commentaires, c’est un portrait intéressant d’un sportif polyvalent, d’un garçon avec des aptitudes physiques et techniques certainement au dessus de la moyenne, mais qui pense que ce système de sport étude alliant football intensif et scolarité ne convient pas à un enfant de 13 ans. Et il a sans doute raison. À 15 ans les jeunes d’un centre ne s’amusent déjà plus trop sur un terrain et beaucoup décrochent au niveau scolaire. Trop de pression. Trop tôt.
En revanche on est pas trop surpris d’apprendre que les fouteux professionnels ne s’entraînent pas, ça, on s’en rend compte en voyant les performances du Stade Rennais.
Alors finalement le handball c’est plutôt pas mal comme choix,et même si il y a moins d’argent que dans le foot, le chèque à la fin du mois affiche entre 3 et 4000 balles, il faut quand même roucoulette que c’est beaucoup.