Paulo Fonseca : « Lorsqu’une équipe ukrainienne joue une autre équipe européenne en février, elle n’est jamais sur un pied d’égalité »
Publié le 14 février 2023 à 20h53 parDans un entretien accordé à Ouest-France, Paulo Fonseca, ex-entraîneur du Shakhtar Donetsk aujourd’hui en poste à Lille, a évoqué la particularité d’un match européen pour un club ukrainien à cette période de l’année.
Le Shakhtar Donetsk se présente dans des conditions particulières ce jeudi en barrages aller pour les huitièmes de finale de Ligue Europa. Là où le Stade rennais a déjà repris fin décembre le championnat après le Mondial, le club ukrainien, déjà marqué par la guerre et le fait d’être délocalisé en Pologne pour jouer, a en plus été coupé de la compétition depuis plusieurs mois. Face au SRFC, il jouera son premier match officiel depuis le 23 novembre 2022, date du dernier match de championnat avant la trêve hivernale.
« C’est difficile. On reprend généralement la saison par la Coupe d’Europe. L’équipe n’est pas dans une condition physique optimale et vous jouez contre des équipes qui ne se sont pas arrêtées pendant l’hiver. » confie à Ouest-France Paulo Fonseca, entraîneur de Lille ayant officié au Shakhtar Donetsk entre 2016 et 2019. « En Ukraine, l’hiver reste une nouvelle préparation. Quand je coachais là-bas, on essayait de trouver les matches amicaux les plus relevés possible pour être prêts dès le premier match, mais ça ne vaut pas la compétition. Lorsqu’une équipe ukrainienne joue une autre équipe européenne en février, elle n’est jamais sur un pied d’égalité. »
Vos réactions (3 commentaires)
vo et merci
14 février 2023 à 23h29Bravo et merci à ces 1000 supporteurs qui accompagnent notre équipe à Varsovie !
Allez Rennes !
et du bonheur pour tous !
campesien35
14 février 2023 à 23h59Si le Stade ne fait pas un bon résultat dans ces conditions très défavorables pour l’adversaire, alors..... quelques inquiétudes pour le proche avenir...
CondateFan
15 février 2023 à 09h17Mais il n’y a pas de quoi. À vos et merci de 23h29. Et certains, par des chemins de détour, sont en pleine concentration sur le quand et les comment cheminer de Cracovie à Varsovie.
Et, oh surprise, on les retrouve un peu ivre au pub. Mais tellement content qu’ils sont de raconter leur périple à la mine de sel ou à Owiecim qu’on leur pardonne.
Pour les retrouver demain tout plein d’entrain à supporter nos Rouge et Noir.