Stade rennais - Strasbourg / Bourigeaud : « À l’extérieur on commence à faire un peu une psychose »

Lorient : On ne fait que ça (parler), rectifier les erreurs, mentalement surtout, essayer de retrouver un peu de fraicheur. Comme le coach l’a dit, à l’extérieur on commence à faire un peu une psychose par rapport à ça. On veut essayer de contrer tout ça. Les analyses sont faites, on essaye de redynamiser un peu le groupe pour aller de l’avant. On est conscients de nos performants à l’extérieur, on en est les premiers déçus et frustrés. Soit on se morfond soit on continue de travailler et d’aller de l’avant. On a choisi de se remobiliser, de se dire les choses telles qu’elles sont. On continue de travailler avec un état d’esprit d’équipe.

Différence de préparation entre matchs à domicile et matchs à l’extérieur : On en a discuté entre nous et avec le staff. Avec Hamari on n’avait pas cette impression là justement. On sentait les joueurs concernés et très concentrés à ce qui allait nous arriver. Dès qu’on subit une ou deux occasions, on devient un peu plus fébrile, ce qui nous arrive pas à domicile. Est-ce que c’est psychologique, mental ? On essaye de trouver toutes les solutions possibles pour éviter de refaire ce genre de performance.

Deux matchs à domicile : Ça va peut-être permettre de laver un peu les cerveaux. Après ce sera à nous de mettre les ingrédients sur le terrain. Si on y met le même engagement qu’à l’extérieur, on risque de se faire punir. On n’a jamais eu de marge, on n’en a pas non plus. C’est à nous d’aller chercher les choses. Si on a envie de faire quelque chose de beau cette saison, c’est en faisant des performances collectives.

Système : Le système on l’a travaillé. Même si je ne vais pas vous le cacher, il y a eu certains manques de repères sur certains moments car on a un adversaire qui s’adapte à nous. Mais quand on ne remporte pas nos duels, ça met un ascendant psychologique sur nous. Ils ont été meilleurs que nous à ce niveau là en première mi-temps. Il a fallu qu’on soit en réaction. On aurait dû être en action tout de suite mais on a malheureusement été en réaction. On a essayé de réagir mais ça n’a pas suffi.

Gouiri seul en pointe : On en a discuté. Il m’a dit qu’il se sentait parfois esseulé. Ça ce sont des échanges qu’on a au vestiaire, avec le staff, entre nous les joueurs. On essaye de trouver les solutions pour justement rectifier tout ça et essayer de tirer du bon. Je n’ai pas envie de trouve d’excuses par rapport au système. Le manque d’engagement, c’est uniquement un manque d’engagement.

Discours des cadres : On a un groupe jeune, les joueurs cadres ont un rôle à jouer aussi dans les moments un peu plus compliqués. J’ai essayé de le faire à Lorient mais je n’ai pas forcément réussi. Les pertes de balle ont été différentes de ce que j’ai l’habitude de faire, et je suis le premier à regarder le match après avoir joué. Je sais analyser mes matchs et faire mon auto-critique. Je suis le premier frustré par cette situation. Le tout c’est de continuer à aller de l’avant, et amener le groupe là où on souhaite qu’il soit.

Strasbourg : Par rapport à l’année dernière ce sont deux visages différents. L’année dernière c’était une équipe en confiance qui obtenait beaucoup de résultats, là qui l’est un peu moins. (…) C’est une équipe qui peut être complète si elle est en pleine possession de ses capacités, et en pleine confiance. Ce sera à nous d’essayer de les contrer le mieux possible et de tout faire pour ne pas qu’ils ramènent quelque chose de chez nous.

Terrier : On ne digère pas forcément une blessure. Quand on le voit arriver au vestiaire, notamment aujourd’hui, on voit dans son attitude qu’il aurait aimé être avec nous, et nous aussi on aurait aimé l’avoir avec nous. Malheureusement le destin a fait les choses différemment. Nous on se doit de l’accompagner dans cette période, et s’adapter. L’arrivée de Karl peut nous faire du bien. Son adaptation s’est faite assez rapidement puisqu’il connait pas mal de monde au vestiaire. C’est un joueur très intelligent avec beaucoup de qualité.