Benjamin Bourigeaud : « On avait vraiment à coeur de se racheter »

Quelle est ta réaction après ce succès ?

On avait vraiment à coeur de se racheter car on avait fait un non-match à Reims. En plus de la victoire, il y a le contenu avec. On est pleinement satisfaits aujourd’hui. Tout le contraire a été fait aujourd’hui. On avait beaucoup insisté sur l’agressivité défensive ou offensive. On retrouve un collectif heureux.

Comment on change de visage en 4 jours ?

Le mental tout simplement, le fait de vouloir se racheter rapidement. On peut passer par des non-match, mais le principal c’est de se racheter. On voulait le faire à la maison.

La blessure de Martin Terrier aurait pu vous freiner…

Forcément c’est le gros point noir de la soirée. On perd Martin. On s’est réunis après cette blessure pour dire qu’on jouait pour lui. On l’a senti triste, abattu. On est ensemble, on est avec lui. J’espère que ça va aller mais a priori ça peut être grave. On avait vraiment à coeur de bien finir le match pour lui.

Que vous-êtes vous dit dans le vestiaire à la pause ?

Il était en train de faire des examens avec le doc. On a essayé de le réconforter du mieux qu’on pouvait. Quand je lui ai serré la main avant de partir sur le terrain, il m’a dit « allez gagner » et je lui ai dit « t’inquiètes pas on va le faire pour toi ». On l’a fait pour lui aujourd’hui. On va l’accompagner dans ce moment difficile.

Peux-tu nous expliquer la célébration palets ?

C’était notre pari avec une autre personne. C’est un truc local, en plus le faire à la maison, c’était le week-end des célébrations, j’en ai profité. Je progresse ! C’est un jeu à faire entre amis et je le conseille à tout le monde.

La victoire fait du bien ?

C’est une délivrance. On a souffert aujourd’hui, on a été cherché les choses ensemble. Ça n’a pas été simple. On a su rester patients, on a été sereins. Je suis très content, et le public m’a remercié, je les remercie encore pour tous ces jolis messages.

Tu as vécu quelques bons moments ici, ça fait toujours la même chose ?

Oui, toujours. Entendre le stade scander ton nom, ça donne toujours autant de frissons. J’espère en vivre d’autres. Je ferai tout le nécessaire pour en vivre d’autres.

Vous n’avez jamais été inquiets ce soir ?

Non, on est restés vraiment sereins, on a su être patients. C’était le mot d’ordre à la mi-temps. On était sur de nos forces, on avait confiance en nous. On avait pris le dessus sur l’adversaire en première mi-temps. On avait à coeur de faire la même chose en deuxième. Le principal est d’avoir gagner, on commence bien cette nouvelle année.

Si l’absence de Martin Terrier venait à être très longue, est-ce que ça changerait le jeu du Stade rennais ?

Forcément c’est un joueur qui nous apporte beaucoup au quotidien. Il a ses qualités, et qualités de finition. On a un collectif étoffé aussi, ce sera à nous de faire sans malheureusement. On va se battre tous ensemble pour lui. On va essayer de faire notre travail le mieux possible. En espérant que ce ne soit pas trop loin pour lui mais j’ai bien peur que ce ne soit un peu trop grave.