Les recrues s’illustrent

Pouplin : confirme que son match héroïque face à Lyon n’était pas un coup de chance. En progrès depuis quelques rencontre, le gardien rennais rassure dans ses sorties aériennes. Évite l’égalisation nantaise en s’interposant avec panache devant la tête de Norbert (73ème).

Melchiot : il sait tout faire ! Puissant, bon dans le jeu de tête, l’ancien Amsteldamois est l’auteur de 90 minutes pleines. Des tacles “so British”, des montées efficaces à n’en plus finir, un but (son deuxième sous le maillot rennais) de la tête : même Jimmy Briand ne fait pas aussi bien jouer “Super Mario” sur sa console. En espérant que le kop rennais puisse à nouveau scander son nom la saison prochaine...(le contrat de Melchiot, qui s’est engagé pour une saison seulement, prend fin en juin 2007)

Bourillon : moins sollicité que d’habitude dans le jeu aérien, "Boubou" a fait le métier avec l’assurance qu’on lui connait. Son jeu long précis constitue une qualité intéressante qui mériterait d’être davantage exploitée au regard de la vitesse de Moreira ou Utaka.

Faty : “Doudou” comme “Boubou” n’a pas trop eu à s’employer dans les airs face au 178 centimètres de Keserü, seul attaquant côté nantais. Le danger est surtout venu de derrière, à l’image de cette incursion de Faé en début de match. Enrhumé par le contrôle orienté du milieu de terrain nantais, Faty est dépassé et fait faute. Déséquilibré, le Canari peut tomber mais décide de poursuivre son action...qu’il conclut par une frappe de poussin. L’arbitre ne revient pas à la faute : ouf ! Moins spectaculaire et moins rapide que Mensah, moins sûr techniquement que Bourillon, Faty n’en demeure pas moins un bon défenseur. Celui qui devrait à nouveau rejoindre le banc des remplaçants samedi prochain peut être satisfait de son intérim : quatre matches, deux buts encaissés (dont un sur penalty).

Edman : un match quelconque pour l’arrière gauche rennais. Moins coutumier de grandes chevauchées que Melchiot, il n’a pas non plus eu à briller défensivement face à Norbert, largement moins dangereux que Payet à gauche. Touché au visage par un coup de coude involontaire de Norbet (finalement un peu dangereux...), a dû sortir prématurément. Remplacé à la 57ème par Perrier-Doumbé qui jouait ses premières minutes en Ligue 1 cette saison. Rentrée correcte.

Didot : la présence d’un attaquant supplémentaire et l’absence d’un milieu de terrain l’ont obligé à jouer un peu plus bas que d’habitude. A constamment offert des possibilités au porteur du ballon et a constitué un relais de qualité entre les défenseurs et les attaquants.

Cheyrou : on le savait en regain de forme. Mis en confiance par ses récentes prestations (hormis le match à Toulouse) plus conformes à son potentiel, le frère de Benoît a non seulement été précieux dans la récupération, mais s’est aussi porté aux avants-postes. Bien lui en a pris. À la réception d’une remise d’Utaka, il a pu ouvrir son compteur. Plus qu’un but, une libération pour un joueur très critiqué.

Sorlin : n’a définitivement pas sa place sur un côté. Incapable d’éliminer son adversaire, n’ayant jamais pu adresser de bons centres, l’ancien international Espoir n’est pas au meilleur de sa forme en ce moment. Un peu mieux après son repositionnement en cours de match dans l’axe où il fut précieux dans la conservation du ballon.

Monterrubio : pour son retour, s’est montré discret en début de match. Moins cantonné à son aile gauche, a cherché à participer au jeu sur une plus grande partie du terrain mais sans grande réussite. Son pied gauche a encore été décisif : dépose le ballon sur la tête de Melchiot sur le premier but rennais. Remplacé à la 71ème par Marveaux, à l’aise lorsqu’il a fallu tenir le ballon.

Moreira : il court il court ! A la pointe de l’attaque, il s’est démené et aurait mérité d’être à l’origine d’un but, en tant que passeur ou buteur. Doit confirmer à Bordeaux, ce qu’il n’a pas vraiment su faire à Toulouse après son bon match contre Le Mans.

Utaka : rate sa plus belle occasion de marquer en frappant au-dessus. Son rôle de pivot a eu le mérite d’attirer des défenseurs nantais et de libérer des espaces pour ses partenaires. Belle remise de la poitrine pour Cheyrou sur le second but rennais.

Stade Rennais - Nantes

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